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Patrimoine culturel immatériel de l'UNESCO > Patrimoine culturel immatériel en Zambie
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== Comprendre ==
== Comprendre ==
Le pays compte trois pratiques reprises sur la « [[Patrimoine culturel immatériel de l'UNESCO#Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité|liste représentative du patrimoine culturel immatériel]] » de l'UNESCO.
Le pays compte quatre pratiques reprises sur la « [[Patrimoine culturel immatériel de l'UNESCO#Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité|liste représentative du patrimoine culturel immatériel]] » de l'UNESCO.


Aucune pratique supplémentaire n'est reprise que se soit dans le « [[Patrimoine culturel immatériel de l'UNESCO#Registre des meilleures pratiques de sauvegarde|registre des meilleures pratiques de sauvegarde de la culture]] » ou sur la « [[Patrimoine culturel immatériel de l'UNESCO#Liste du patrimoine immatériel nécessitant une sauvegarde urgente|liste de sauvegarde d'urgence]] ».
Aucune pratique supplémentaire n'est reprise que se soit dans le « [[Patrimoine culturel immatériel de l'UNESCO#Registre des meilleures pratiques de sauvegarde|registre des meilleures pratiques de sauvegarde de la culture]] » ou sur la « [[Patrimoine culturel immatériel de l'UNESCO#Liste du patrimoine immatériel nécessitant une sauvegarde urgente|liste de sauvegarde d'urgence]] ».

Dernière version du 20 décembre 2020 à 11:06

Cet article recense les pratiques inscrites au patrimoine culturel immatériel de l'UNESCO en Zambie.

Comprendre[modifier]

Le pays compte quatre pratiques reprises sur la « liste représentative du patrimoine culturel immatériel » de l'UNESCO.

Aucune pratique supplémentaire n'est reprise que se soit dans le « registre des meilleures pratiques de sauvegarde de la culture » ou sur la « liste de sauvegarde d'urgence ».

Listes[modifier]

Liste représentative[modifier]

Pratique Année Domaine Description Illustration
Le Gule Wamkulu
Note

le Zambie partage cette pratique avec le Mozambique et le Malawi.

2008 * arts du spectacle
* pratiques sociales, rituels et événements festifs
Le Gule Wamkulu était un culte secret comprenant une danse rituelle pratiqué chez les Chewa au Malawi, en Zambie et au Mozambique. Il était exécuté par les membres de la confrérie Nyau, une société secrète d’hommes initiés. Dans la société matrilinéaire traditionnelle des Chewa, où les hommes mariés jouaient un rôle relativement marginal, le Nyau leur offrait un moyen d’exercer un contrepoids et d’établir une solidarité entre les hommes de plusieurs villages. Aujourd’hui encore, les membres de la confrérie Nyau assurent l’initiation des jeunes garçons à l’âge adulte et exécutent le Gule Wamkulu qui, succédant à l’initiation, célèbre leur intégration dans la société des adultes. Le Gule Wamkulu a lieu après la moisson de juillet, mais aussi lors de mariages, de funérailles, de l’entrée en fonction ou de la mort d’un chef. Pour ces occasions les danseurs Nyau revêtent des costumes et des masques en bois et en paille, représentant toute sorte de créatures : animaux sauvages, esprits des morts, marchands d’esclaves ou des figures plus récentes comme la honda ou l’hélicoptère. Chacun de ces personnages tient un rôle particulier, souvent malfaisant, qui illustre un comportement répréhensible et permet d’enseigner les valeurs morales et sociales. Ils exécutent des danses avec une extraordinaire énergie, divertissant et effrayant tout à la fois le public par leur incarnation du monde des esprits et des morts. Le Gule Wamkulu remonte au grand empire Chewa du dix-septième siècle. Malgré les efforts des missionnaires chrétiens pour en interdire la pratique, il a réussi à survivre sous le régime colonial britannique en intégrant certains aspects du christianisme. Ainsi les hommes Chewa sont souvent en même temps membres d’une église chrétienne et d’une société Nyau. Cependant, le Gule Wamkulu perd peu à peu de ses fonctions et signification originales dans la mesure où il tend à être réduit à un divertissement pour touristes ou mis au service de partis politiques.


La mascarade Makishi 2008 * arts du spectacle
* pratiques sociales, rituels et événements festifs
La mascarade Makishi marque la fin du mukanda, un rituel annuel d’initiation pour les garçons de huit à douze ans. Ce rituel est célébré par les communautés Vaka Chiyama Cha Mukwamayi auxquelles appartiennent les Luvale, les Chokwe, les Luchazi et les Mbunda, des peuples établis dans les provinces nord-ouest et ouest de la Zambie. C’est habituellement au début de la saison sèche que les jeunes quittent leur famille pour passer un à trois mois dans un campement isolé en pleine brousse. Cette séparation du monde extérieur marque leur mort symbolique en tant qu’enfants. Le mukanda comprend la circoncision des initiés, des épreuves de courage et des leçons sur leur rôle futur d’hommes et d’époux. Chacun se voit attribuer un personnage masqué qui l’accompagne tout au long de son initiation. Le Chisaluke représente un homme puissant et riche, fort d’une grande influence spirituelle ; le Mupala, « seigneur » du mukanda, est un esprit protecteur doué de facultés surnaturelles ; Pwevo, personnage féminin symbolisant la femme idéale, est responsable de l’accompagnement musical des rituels et des danses. Enfin, le Makishi représente l’esprit d’un ancêtre défunt revenu dans le monde des vivants pour aider les garçons. La fin du mukanda est célébrée par une cérémonie de reconnaissance. Tout le village assiste aux démonstrations de danse et de mime des Makishi jusqu’à ce que les nouveaux initiés émergent du camp pour réintégrer leur communauté en adultes. Le mukanda a une fonction éducative dans la mesure où il assure la transmission de techniques de survie et de connaissances sur la nature, la sexualité, les croyances religieuses et les valeurs sociales de la communauté. Il durait autrefois plusieurs mois et constituait la raison d’être de la mascarade Makishi. Aujourd’hui, il est réduit à un mois afin de s’adapter au calendrier scolaire. Cet ajustement lié aux sollicitations de plus en plus nombreuses de danseurs makishi pour des rassemblements sociaux et politiques risque d’altérer le caractère originel du rituel.


La danse mooba du groupe ethnique lenje dans la province Centrale de Zambie 2018 * arts du spectacle
* connaissances et pratiques concernant la nature et l’univers
* pratiques sociales, rituels et événements festifs
* savoir-faire liés à l’artisanat traditionnel
* traditions et expressions orales
La mooba est la principale danse du groupe ethnique lenje de la province centrale de Zambie, qui existe depuis l’époque précoloniale. Elle est également pratiquée dans certaines parties des provinces de Copperbelt et de Lusaka par les hommes et les femmes. Il arrive parfois que lorsque la danse atteint son paroxysme, certains des principaux danseurs soient possédés par des esprits ancestraux appelés BaChooba. Il est dit qu’à ce stade, les esprits mènent la danse, le rythme des percussions et les chants. Les danseurs et les danseuses peuvent être possédés par les esprits BaChooba. Le costume est composé de perles colorées, d’une jupe traditionnelle appelée Buyombo et de grelots portés autour des mollets. En outre, les principaux danseurs tiennent un bâton spirituel appelé Chimika et un chasse-mouche confectionné à partir d’une queue d’animal. La mooba vise à distraire et à guérir, et elle contribue à l’identité spirituelle de la communauté. L’élément étant interprété lors d’événements de la vie sociale ouverts à tous, les enfants peuvent observer et apprendre librement, les représentations attirant d’ailleurs un vaste public en raison de leur nature divertissante. Presque tous les adultes connaissent la mooba car il s’agit de la principale danse des Lenje. La communauté lenje a également mis en place des groupes qui interprètent la danse partout où ils sont invités ce qui permet de promouvoir la pratique et de lui ouvrir de nouveaux horizons.


La danse budima 2020 * Arts du spectacle
* Connaissances et pratiques concernant la nature et l’univers
* Pratiques sociales, rituels et événements festifs
* Savoir-faire liés à l’artisanat traditionnel
* Traditions et expressions orales
La danse budima est une danse de guerriers exécutée tout au long de l’année par le peuple wé lors de manifestations solennelles et spirituelles, en particulier à l’occasion de cérémonies traditionnelles, de processions funéraires, de mariages, de cérémonies d’initiation, de cérémonies d’investiture des chefs, de cérémonies de remerciements, de célébrations des récoltes et d’activités rituelles. Les danseurs se dotent de divers accessoires : lances, sifflets, cannes, knobkerries, flûtes, haches cérémonielles, boucliers, cors/trompettes, tambours et crécelles. Hommes, femmes et enfants participent à cette danse. Les hommes incarnent des guerriers ou des soldats qui manient avec adresse de longues lances tout en effectuant des sauts. Ils avancent et reculent dans le cercle de danseurs, en brandissant leurs lances dans des gestes qui évoquent la guerre. D’autres jouent de la trompette ou de la flûte, instruments à une note fabriqués en corne d’antilope, et chantent. D’autres encore battent des tambours, petits ou grands. Les femmes portent des colliers et des bracelets de perles, ainsi que des crécelles aux pieds. Elles chantent en chœur et dansent vigoureusement. Les jeunes acquièrent les connaissances et les savoir-faire liés à l’élément par l’observation et la pratique. Au cours de cérémonies d’initiation, ils apprennent également ce qui fait l’importance de cette danse, comment l’exécuter et comment fabriquer certains instruments. La danse budima est un facteur d’unité pour les membres des communautés concernées, qui en sont très fiers et qui sont libres de se joindre aux danseurs à tout moment.


Registre des meilleures pratiques de sauvegarde[modifier]

La Zambie n'a pas de pratique inscrite au registre des meilleures pratiques de sauvegarde.

Liste de sauvegarde d'urgence[modifier]

La Zambie n'a pas de pratique inscrite sur la liste de sauvegarde d'urgence.


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