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Châteauroux
Informations
Pays
Région
Cours d'eau
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Superficie
Population
Densité
Gentilé
Code postal
Préfixe téléphonique
Fuseau
Localisation
Site officiel

Châteauroux est une commune française, préfecture du département de l'Indre et de la région Centre-Val de Loire. Ses habitants sont appelés les Castelroussines et les Castelroussins. La ville est considérée comme la capitale du Bas-Berry.

Comprendre[modifier]

Géographie[modifier]

À 260 kilomètres au sud de Paris, Châteauroux est située au cœur de trois régions naturelles : La Champagne Berrichonne, où dominent les grandes exploitations céréalières, la Brenne, pays des Mille Étangs et le Boischaut, bocage consacré à l’élevage.

La ville bénéficie d’un cadre privilégié avec 450 ha d’espaces verts, soit une moyenne de 52 m2 par habitant. Un environnement naturel et culturel remarquable qui dessine un cadre de vie propice à l’épanouissement des habitants et des entreprises castelroussines.

Climat[modifier]

Châteauroux-Déols
Diagramme des précipitations en mm
J F M A M J J A S O N D
Diagramme des températures en °C
6.3
0.5


8.2
1.2


11.2
2.6


14.5
4.9


18.2
8.2


21.8
11.2


25
13.2


24.3
13.1


21.6
10.9


16.7
7.6


10.3
3.5


6.9
1.1



62 63 64 57 75 53 52 51 61 60 66 66
Temp. max. annuelles moyennes en °C
15.4
Temp. min. annuelles moyennes en °C
6.5
Précipitations annuelles en mm
728
Légende: Temp. maxi et mini en °CPrécipitation en mm
Source : Infoclimat.fr

Histoire[modifier]

Naissance du Château Raoul en 1112. La Ville de Châteauroux a été précédée dans l’histoire par celle de Déols. La présence gallo-romaine y est attestée par des pierres sculptées, des monnaies de la céramique, des urnes. Vers 937, le seigneur Raoul le Large délaissa son palais de Déols, en raison de l’insécurité, ou pour doter l’abbaye fondée en 917. Il fit bâtir une forteresse sur un coteau de la rive gauche de l’Indre. À partir de 1112, ce château fut nommé « château Raoul », en raison du prénom fréquent chez les seigneurs de Déols. La période féodale vit naître à l’abri de cet emplacement fortifié une bourgade d’artisans et de commerçants.

À la fin du XIIIe siècle, le château fut l’un des enjeux de la lutte entre roi de France et roi d’Angleterre. Le dernier seigneur du nom de Déols était mort en 1176 en revenant de croisade. La « principauté » de Déols, qui s’étendait du Cher à la Gartempe, échouait à une fillette de cinq ans, Denise, laquelle fut menée en Angleterre. En 1188, Philippe Auguste put s’emparer par surprise du château Raoul, et il fallut attendre 1200 pour qu’un traité reconnût au roi la suzeraineté de la terre de Déols. Denise et son mari firent une entrée solennelle dans leur château.

Création du comté de Châteauroux en 1498[modifier]

La guerre de Cent Ans apporta l’insécurité. En 1356, le Prince Noir, fils du roi d’Angleterre, n’ayant pu prendre le château Raoul, fit brûler la ville. Des pillages eurent lieu en 1374. Il fallut fortifier la cité, ce qui fut autorisé par le roi en 1447. Le château Raoul fut reconstruit à cette époque. En 1498, la baronnie de Châteauroux devint comté. Mais en 1503 survint le décès d’André III de Chauvigny et la succession conduisit en 1519 à l’attribution du château Raoul à la Maison de Maillé, et du château du Parc à celle d’Aumont. Les contestations entre les héritiers ne prirent fin qu’en 1612 quand Henri de Bourbon, prince de Condé, acheta les deux lots. Il obtint en 1627 que la seigneurie fût duché-pairie. Son fils, le Grand Condé, ne s’occupa guère de son patrimoine, sauf pour y envoyer son épouse en résidence surveillée pendant vingt-quatre ans. Louis XV acquit le duché en 1737 et en fit don en 1743 à la marquise de Tournelle. Madame de Châteauroux mourut l’année suivante sans avoir pu faire son entrée solennelle dans sa ville. L’administration royale fut bénéfique pour Châteauroux avec la création, en 1751, de la Manufacture de draps (Balsan) et le nouveau tracé de la route Paris - Toulouse. Des promenades furent créées (actuelles places Gambetta et La Fayette). De belles demeures furent édifiées.

Châteauroux devient le chef-lieu du département[modifier]

La Révolution fit de Châteauroux, qui comptait alors 8 000 habitants, le chef-lieu du département. Au début du siècle dernier, la reprise de la manufacture de draps et la création d’ateliers des équipages militaires assurèrent du travail à une population ouvrière et militaire. En 1847, le chemin de fer arriva, et, avec lui, un nouvel essor de la cité. En 1851, la cité compte 15 921 habitants. Elle a rasé ses murs, ses portes et même le donjon du château et s'est dotée, aux limites de son octroi, d'une vaste ceinture de boulevards. Elle est encore bien loin d'occuper tout cet espace et l'hôtel de ville de 1821, néoclassique, contemplant le Châteauroux de l'époque, tourne aujourd'hui le dos à sa ville.

L'année 1856 est décisive à deux titres. Châteauroux inaugure alors des unités industrielles de production. Un député de l'Indre, le comte Eugène de Bryas, obtient l'ouverture à Châteauroux d'ateliers de cigares qui emploient huit cents personnes dès l'année suivante. En 1872, la population dépasse 18 000 habitants. Édifiée de 1858 à 1863, La Manufacture des Tabacs compte en 1873, 70 cadres, 82 ouvriers et … 1 580 ouvrières. La Manufacture des Tabacs achevée en 1863, les deux brasseries, les deux fonderies, des ateliers de confection faisaient déjà de Châteauroux une ville industrielle.

Un industriel de Lodève, Pierre Balsan, rachète la Manufacture du Parc et crée un ensemble parmi les plus importants - six hectares d'usine - et les plus modernes du pays. Renouvelant une industrie du drap aux fondations médiévales, il dote Châteauroux de son deuxième géant économique et emploie huit cents ouvriers en 1872. Sur une population de vingt-cinq mille habitants, trois mille sont employées en 1900 par le comte Eugène de Bryas et mille deux cents le sont par Pierre Balsan (chiffres de 1910).

Les deux dernières guerres ont précipité le développement de la cité. Une usine d’aviation installée en 1936 à Déols et une importante base américaine à la Martinerie, créée entre 1951 et 1967, ont entraîné la construction de cités, de résidences et de maisons individuelles. Aujourd’hui, la création de nouveaux quartiers et de zones de loisirs, la restructuration de la ville, le fleurissement confèrent à Châteauroux son caractère agréable et digne d'une ville de Préfecture.

Aller[modifier]

En avion[modifier]

  • 1 Aéroport de Châteauroux-Centre (AITA: CHR, OACI : LFLX ) Logo indiquant un lien wikipédia Logo indiquant un lien vers l'élément wikidata à Déols et Coings (km au nord du centre-ville)

Circuler[modifier]

Réseau de bus gratuits sur l'aire de la Communauté d'agglomération castelroussine Plan du réseau

Voir[modifier]

  • 1 Château Raoul Logo indiquant un lien wikipédia Logo indiquant un lien vers l'élément wikidata – sur les bords de l'Indre qu'il domine, ce château des seigneurs de Déols Xe siècle a donné son nom à la ville. Il fut reconstruit au XVe siècle, et restauré au XIXe siècle.
  • 2 Musée Bertrand Logo indiquant un lien wikipédia Logo indiquant un lien vers l'élément wikidata – dans un ancien hôtel du XVIIIe siècle ayant appartenu au général Bertrand, se trouvent des collections napoléoniennes, des souvenirs du général Desaix, de bons specimens de peinture flamande du XVIIe siècle, et des écoles régionales de peinture et de sculpture XIXe ‑ XXe siècles, dont le sculpteur Ernest Nivet.
  • Musée des Arts et Traditions Populaires (situé au cœur du parc Balsan) – regroupe des collections basées sur le thème de la culture berrichonne, ainsi que sur la vie rurale en Berry. Photographies, gravures, coiffes, objets en tout genre, font renaître la vie des paysans d'antan, au cœur de cette province de France.
  • Couvent des Cordeliers – ancien couvent franciscain du XIIIe siècle, il héberge aujourd'hui une partie de l'école des Beaux-arts et des expositions d'art contemporain. Situé dans la partie historique de la ville et dominant la vallée de l'Indre, c'est un lieu de promenade agréable.
  • 3 Église Saint-Martial Logo indiquant un lien wikipédia Logo indiquant un lien vers l'élément wikidata (située à deux pas du Musée Bertrand) – l'église Saint-Martial est une curiosité de la ville de Châteauroux qui mérite le détour. Dépendant de la paroisse Saint-Denis, elle fut construite au XIIe siècle. C'est une nef unique d'origine romane couverte d'un berceau de bois, éclairée de baies tréflées ouvertes dans une arcature du chevet plat. Son clocher de style Renaissance, édifié par un bourgeois de Châteauroux, Pierre Vurignon, date des dernières années du XVe siècle. Cette église cache dans ses murs des lithographies découvertes lors de travaux de réfection de l'autel en 1960. Situées à gauche de l'autel, ces lithographies comportent des inscriptions latines sculptées en caractères romains. À cette architecture, s'ajoute un trésor artistique datant du XVe siècle avec des raretés telles que des statues en bois peint, représentant Saint-Denis, Saint-Thomas, la Vierge, Jésus … Au XVIIIe siècle, cette église abritait la Confrérie de Saint-Blaise qui groupait "les Tixiers" en drap. Jadis, la petite place de l'église Saint-Martial accueillait traditionnellement les feux de la Saint-Jean.
  • 4 Église Saint-André Logo indiquant un lien wikipédia Logo indiquant un lien vers l'élément wikidata – en 1876, alors que les Berrichons sont en deuil (George Sand vient de mourir à Nohant), la ville de Châteauroux voit la consécration de l'église Saint-André, aboutissement de longues années d'efforts et d'interruptions de travaux. En effet, l'idée de l'édification remonte à l'année 1844 lorsque M. Grillon, alors maire de la Ville, décide la reconstruction de l'église Saint-André détruite à la fin du XVIIe siècle. C'est en 1845, après un vote du Conseil Municipal, que commencent les travaux. Après vingt ans d'interruption, les travaux reprennent en 1869 avec un nouveau projet de l'architecte départemental de l'Indre, Alfred Dauvergne. Mais, la guerre de 1870 vient une nouvelle fois arrêter les travaux de l'église Saint-André. Ainsi, c'est seulement en 1876 que l'édifice montre son visage définitif aux Castelroussins. Malgré des moyens réduits, l'église Saint-André présente un intérêt artistique certain. Des dessins d'Isidore Meyer viennent compléter les plans de l'architecte Dauvergne et l’industrie locale a profité de cette construction. En effet, tout l'intérieur est construit en granit du pays pour les soubassements et en pierre de taille des carrières d'Ambrault pour les œuvres en élévation. Les deux tours atteignent soixante mètres de hauteur. La longueur totale de l'édifice est de 87 mètres et peut contenir 3 000 personnes. D'un point de vue architectural, l'église principale de Saint-André est de style gothique.
  • 5 Église Notre-Dame Logo indiquant un lien wikipédia Logo indiquant un lien vers l'élément wikidata – elle a été construite sur le fossé d’enceinte de l’ancien Château-Raoul en 1882. Malgré sa situation désavantageuse (elle a été édifiée sur un terrain bas), cet édifice garde tout son charme avec son style inspiré de l’église romane d’Issoire et ses détails architecturaux remarquables. En effet, des chapiteaux s’élèvent successivement et ceux de l’intérieur représentent chacun une scène différente de l’écriture sainte (elles ont été exécutées par M. Girault-Dupin, sculpteur à Châteauroux). L’église Notre-Dame comporte également un chœur avec des colonnes de marbre et une coupole surmontée d’une vierge en bronze doré.
  • Quartier Saint-Christophe – Il renferme une histoire généreuse et ne cesse d’évoluer au fil des siècles. Ce quartier fut longtemps dominé par l’abbaye bénédictine fondée par les moines de Saint-Gildas-de-Rhuys en 1127. Hélas, cet édifice fut démoli et abandonné. Mais au XVe siècle se créa une agglomération autour d’une modeste église, ce qui redonna naissance au quartier Saint-Christophe. Quelques vestiges de l’ancienne abbaye bénédictine de Saint-Gildas sont à découvrir près du Colombier dans la rue de la Fuie ou dans la rue des Jeux Saint-Christophe. Le quartier accueille chaque année de traditionnelles manifestations telles que la fête des Vignerons (Saint-Vincent) et le pèlerinage automobile créé par l’abbé Paviot (figure légendaire du quartier). Celui-ci fit sculpter une statue monumentale de Saint-Christophe sur le parvis de l’église et la plaça au-dessus du portail au début du siècle. Ses successeurs maintiennent le pèlerinage automobile mais l’ont déplacé sur le mail Saint-Gildas.
  • Ville fleurie – la cité castelroussine est une des plus belles villes fleuries de France (Distinction : "Quatre fleurs").
  • Prairie Saint-Gildas (à deux pas du centre-ville) – offre un site naturel privilégié où l’on peut apercevoir hérons, chauve-souris et ragondins.
  • Équinoxe – médiathèque et scène nationale, avec une programmation à la fois riche et variée (théâtre, danse contemporaine, mais aussi jazz, chanson, lectures) résultant de l'importante politique culturelle dédiée à la seule grande scène de la ville. Équinoxe accueil aussi le festival du clown : "La barrière de dégel" en janvier.
  • Mach'36 – la salle de spectacles de Châteauroux qui a ouvert ses portes fin d'année 2007.

Faire[modifier]

Mai[modifier]

  • Bals’art Parc Balsan, avenue François Mitterrand – Le rendez-vous s’installe, Bals’arts s’ancre un peu plus chaque année en mai. Au programme : théâtre, concert, danse...

Juin[modifier]

  • Vendredi… Musique – Tous les vendredis soirs, concerts gratuits sur la Place de la République organisés sous l’égide de l’École Nationale de Musique et de Danse.
  • Festival Multirythmes – Festival inter-ethnies : expositions, soirées interculturelles, repas de quartiers, tournois sportifs, tremplin musique, théâtre, fête des associations. 30 associations de Châteauroux se réunissent avec l’envie de faire la fête ensemble et de partager avec tous, France, Portugal, Maroc, Turquie, Sénégal, Algérie, Antilles, Viêt Nam…
  • Festival populaire du Folklore – C’est l’occasion de se souvenir ou de s’initier aux danses traditionnelles, avec les costumes du Berry dans le Parc Balsan, avenue François Mitterrand.

Juillet[modifier]

  • Les Nocthalies (Festival de théâtre) – Dans un cadre idéal pour le théâtre en plein air, la cour des Cordeliers et le parc des loisirs de Belle-Isle accueillent ce festival à l’approche de l’été. Troupes régionales et locales, professionnelles et amateurs, coordonnées par le Puck Théâtre, proposent au public une large palette de leur travail : saynètes, comédies, pièces contemporaines ou du répertoire français classique…
  • Rock à Belle-Isle – Festival des musiques nouvelles, concerts gratuits offerts par la ville dans la plaine de Belle-Isle pour animer les soirées de l’été.

Août[modifier]

  • Stage festival de danse de Châteauroux (DARC) – 30 disciplines enseignées et 8 spectacles La recette de sa longévité : près de cinq cents stagiaires venus de tous les horizons, même au delà de nos frontières, plus de vingt disciplines (danse classique, modern jazz, claquettes, danses de salon, hip hop …) enseignées par des professionnels ; un festival pour la plupart gratuits et en point d’orgue, un grand spectacle auquel participent tous les stagiaires en fin de stage.
  • Châteauroux Classic de l'Indre Trophée Fenioux – L'un des derniers dimanche du mois d'août, chaque année, l'association de La Petite Reine Fenioux organise avec l'aide de plus de 800 bénévoles, une course cycliste professionnelle.
  • Biennale de Céramique contemporaine – Accueillie au Couvent des Cordeliers, cette exposition de renommée internationale présente, en juillet et en août tous les deux ans, de jeunes céramistes français et étrangers. En alternance avec la Biennale se tient une grande exposition d’art contemporain. La prochaine Biennale aura lieu en juillet-août 2017.

Novembre[modifier]

  • Les Litztomanias – Manifestation internationale de musique classique, elle réunis chaque année les adeptes du genre, au travers de concerts et de représentations se déroulant dans toute la ville.
  • Salon du livre de Châteauroux – La Ville de Châteauroux accueille tous les ans, plus d'une centaine d'auteurs dans le Hall des Expositions de Belle-Isle. Des expositions, des conférences, des animations autour du livre ont lieu durant ce week-end où se déroule la plus grande manifestation littéraire de l'Indre. En 2006, c'est Irène Frain qui était la marraine du salon.
  • Forum des associations – Tous les 2 ans, 250 associations de l'Agglomération Castelroussin se réunissent dans le Hall des Expos de Belle-Isle pour présenter leurs activités.

Acheter[modifier]

Manger[modifier]

Boire un verre / Sortir[modifier]

Se loger[modifier]

Communiquer[modifier]

Gérer le quotidien[modifier]

Aux environs[modifier]

  • 1 Saint-Valentin Logo indiquant un lien wikipédia Logo indiquant un lien vers l'élément wikidata – Le 14 février de chaque année, on y célèbre la « fête des amoureux »
  • Forêt domaniale de Châteauroux – Grande et belle forêt , plantée de chênes essentiellement.
  • Déols – Restes de l'abbaye Notre-Dame, église Saint-Etienne.


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