Carinthie (Kärnten) | |
Information | |
Pays | Autriche |
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Capitale régionale | Klagenfurt |
Superficie | 9 535,97 km² |
Population | 561 293 hab. () |
Densité | 58,86 hab./km2 |
Religion(s) | |
Électricité | V / Hz / |
Préfixe téléphonique | |
Suffixe Internet | |
Fuseau | UTC+01:00, UTC+02:00 |
Localisation | |
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Site officiel | |
Site touristique | |
La Carinthie est un Land autrichien situé à la frontière avec la Slovénie et l'Italie
Comprendre
[modifier]Géographie
[modifier]La Carinthie est entièrement située dans les Alpes orientales et relève du bassin versant du Danube, plus précisément de celui de la Drave, son affluent. Land le plus méridional de l'Autriche, il se trouve sur le flanc sud-est du massif alpin qui l'abrite des influences climatiques tant septentrionales qu'atlantiques. Le climat y est est donc continental avec, régulièrement, des effets de föhn.
Les dernières phases glaciaires ont fortement marqué ses reliefs. Le glacier qui occupait le bassin de Klagenfurt, jusqu'à Völkermarkt, en a façonné le paysage avec ses vastes lacs et ses terrasses morainiques.
Au nord-ouest, avec ses 3 798 m, le Großglockner, à la limite avec le Land du Tyrol, constitue le point culminant de Carinthie ; au sud-est, la Drave, à sa sortie du Land, s'écoule à moins de 350 m d'altitude. Les trois villes comptant plus de 20 000 habitants, Klagenfurt, Villach et Wolfsberg se trouve respectivement à 446 m, 501 m et 463 m d'altitude.
La Carinthie compte environ 570 000 habitants. La moitié de la population se concentre sur une zone représentant à peine plus de 1/5 du Land, soit dans les deux villes à statut spécial de Klagenfurt et Villach et leurs districts associés.
Sous l'étage de végétation alpine, la forêt, essentiellement résineuse, devient dominante, couvrant plus de la moitié du Land.
Histoire
[modifier]Après l'annexion du royaume celte de Norique par l'Empire romain, de petites villes, comme Teurnia (près de Spittal), Virnunum (au nord de Klagenfurt) ou Santicum (près de Villach), apparaissent ou s'agrandissent. Leur développement facilite l'exportation, vers l'Italie, des productions minières de la région (fer et or, plomb et zinc).
Mais les mouvements de population des Ve siècle et VIe siècle entraine la disparition de l'autorité romaine et l'installation d'une principauté slave de Carantanie. Celle-ci arrive à se maintenir pendant trois siècle jusqu'à son intégration, comme territoire bavarois, à l'empire carolingien. Sur ce territoire, au tournant de l'an mille, les empereurs ottoniens installent un Duc de Carinthie, contrôlant également les marches voisines de Styrie et de Carniole. A la même époque, les archevêques de Salzbourg installent un évêque à Gurk tandis que l'ordre de Saint-Benoît participe à la multiplication des établissements monastiques.
Au XIVe siècle Carinthie, Styrie et Carniole échoient aux Hasbourgs, formant l'Autriche inférieure. Comme de nombreux autres Etats du Saint Empire Romain Germanique, ce duché est mité par des enclaves, relevant notamment de l'archevêque de Salzbourg ou de l'évêque de Bamberg.
A la fin du XVe siècle, tout en subissant la pression récurrente et les incursions ottomanes, la région est occupée par les troupes du roi de Hongrie. Cette situation de risque permanent conduit au renforcement des dispositifs militaires, comme en témoigne le château d'Hochosterwitz.
Au XVIe siècle, la réforme protestante se développe dans l'ensemble de la Carinthie ce qui conduit, parallèlement, à une vigoureuse Contre-réforme catholique, en particulier sous l'impulsion de l'archiduc Ferdinand II Hasbourg.
Au XXe siècle, l'affirmation des nationalismes trouve un écho particulier en Carinthie, où populations germano-bavaroises et slaves cohabitaent depuis le Haut Moyen Age. Au démembrement de l'Autriche-Hongrie, et par le référendum de 1920, les régions slovènophones décident de rester rattachées à la Carinthie, seules six communes rejoignant la nouvelle Yougoslavie. Cette minorité slave, noyau de la résistance aux nazis après l'Anschluss, a cependant du mal à faire respecter ses droits dans un Land où l'extrême-droite est politiquement dominante et où les slavophones veulent privilégier leur intégration dans la République d'Autriche. Il faut ainsi attendre une décision du Tribunal constitutionnel autrichien, en 2001, pour que la décision de 1972 sur le bilinguisme des panneaux soit appliquée, du moins dans les Communes où vivent encore plus de 10% de locuteurs slovènes.
Aller
[modifier]En avion
[modifier]En train
[modifier]En dehors de Völkermarkt, la plupart des villes de Carinthie dispose d'une gare ferroviaire desservie par la compagnie ÖBB. Toutes n'ont cependant pas de liaison directe avec Vienne ; il est nécessaire de prendre une correspondance à Graz pour Wolfberg et, avec des trains régionaux, à Klagenfurt pour Feldkirchen ou à Villach pour Hermagor.
Du fait de sa localisation, Villach constitue un nœud ferroviaire par lequel transitent, notamment, les trains allant d'Allemagne (Munich et Stuttgart) à Venise ou Zagreb et ceux allant de Vienne jusqu'en Italie (ATTENTION, travaux en cours dans cette gare)
Régions
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Basse Carinthie et riviera autrichienne (Wörthersee) — C'est le cœur touristique de la Carinthie avec les deux principales villes du Land, Klagenfurt et Villach, mais surtout avec le lac de Worth. Son bassin alluvionnaire est fermé, au sud, par le haut massif des Karavankes. |
Haute-Carinthie — Région de montagnes avec, notamment, le massif des Hohe Tauern, en amont de la ville de Spittal an der Drau, ou les Alpes de Gailtal. Comptant également de nombreux lacs glaciaires, dont ceux de Millstatt et de Weissensee, la région est traversée par le sentier européen E10. L'Autriche a demandé l'inscription au Patrimoine mondial du Parc national des Hohe Tauern et de la haute route alpine du Großglockner. Il s'agit évidemment de la région de Carinthie la mieux dotée pour la pratique des sports alpins avec, notamment, la station d'Heiligenblut d'où part la course du Großglockner. |
Alpes de Gurktall — Limité par la vallée de la Drave, au sud-ouest, le massif doit son nom à la rivière Gurk. La région est un peu une carte postale de la Carinthie, à la fois incontestablement alpine mais, parfois, presque méditerranéenne. Au nord du massif, se trouve la ville de Friesach tandis qu'au sud, à seulement 20km de Klagenfurt, a été édifiée Sankt-Veit-an-der-Glan, capitale des Ducs de Carinthie jusqu'au XVIe siècle. La petite ville de Gurk, éponyme de la rivière, abrite une remarquable cathédrale dont l'Autriche a demandé l'inscription sur la liste du patrimoine mondial . |
Lavanttal — Traversée par la rivière Lavant, fermée au sud par les Karawankes, et comprenant les districts de Wolfsberg et Völkermarkt, elle est la région la moins touristique. Elle n'en est pas pour autant dépourvue d'intérêt avec l'abbaye Sankt-Paul-im-Lavanttal ou les grottes d'Obir, à Bad Eisenkapel (réservation préalable obligatoire). La région dispose également de deux stations de ski : Koralpe (18 km de pistes), à 15 km de Wolfberg, et Weinebene (22 km de pistes). |
Villes
[modifier]- 1 Klagenfurt (ville statutaire et capitale du Land ; 104 332 hab)
- 2 Feldkirchen (chef-lieu de district ; 14 434 hab) – Ville présentant peu d'intérêt touristique en dehors des fresques de l'église St-Lambert, dans le village de Hart, et, à proximité, du château de Glanegg.
- 3 Friesach (à 49 km de Klagenfurt ; 4 901 hab) – Petite cité ayant conservé quelques bâtiments médiévaux dont une portion de ses anciennes fortifications ; chantier d'archéologie expérimentale de construction d'un château.
- 4 Hermagor-Pressegger See (chef-lieu de district ; 6 951 hab)
- 5 Sankt Veit an der Glan (chef-lieu de district ; 12 255 hab) – La ville est encore dans les Alpes de Gurktal mais annonce la Zollfeld, large vallée de la rivière Glan ouvrant sur le bassin de Klagenfurt ; le château d'Hochosterwitz de trouve à une dizaine de kilomètres à l'est.
- 6 Spittal an der Drau (chef-lieu de district ; 15 270 hab)
- 7 Velden am Wörther See (9 127 hab) – La station la plus huppée de la Wörthersee.
- 8 Villach (ville statutaire ; 65 135 hab)
- 9 Wolfsberg (chef -lieu de district ; 25 133 hab) – Principale ville du Lavanttal
Voir
[modifier]Faire
[modifier]Stations de sport d'hiver
[modifier]- Ankogel
- Bad Kleinkirchheim
- Dreiländereck près de Arnoldstein
- Emberger Alm
- Falkert
- Flattnitz
- 1 Gerlitzen
- Goldeck
- Hebalm (en partie en Styrie)
- Heiligenblut
- Hochrindl
- Innerkrems
- Katschberg
- Klippitztörl
- Koralpe
- Mölltaler Gletscher (ski sur glacier)
- 2 Nassfeld
- Nassfeld à Hermagor
- Petzen
- Simonhöhe
- Turracher Höhe
- Verditz
- Weinebene (en partie en Styrie)
Acheter
[modifier]Aux environs
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