Apparence
Cet article recense les sites inscrits au patrimoine mondial à Bahreïn.
Comprendre
[modifier]Bahreïn ratifie la convention pour la protection du patrimoine mondial, culturel et naturel le . Le premier site protégé est inscrit en 2005.
Bahreïn compte 2 sites inscrits au patrimoine mondial, tous deux culturels.
Le pays a également soumis 5 sites à la liste indicative, 4 culturels et 1 naturel.
Liste
[modifier]Les sites suivants sont inscrits au patrimoine mondial.
Site | Type | Critère | Description | Illustration | |||||||||||||||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 Activités perlières, témoignage d'une économie insulaire | Culturel | (iii) | Le site comprend dix-sept bâtiments enserrés dans le tissu urbain de la ville de Muharraq, trois bancs d’huîtres en mer et la forteresse de Qal’at Bū Māhir, à la pointe méridionale de l’île, d’où partaient les bateaux allant pêcher les huîtres. Les bâtiments urbains comprennent des résidences de riches négociants, des magasins et entrepôts, une mosquée. Le bien est le dernier exemple complet de la tradition culturelle liée à l’industrie perlière, activité dominante dans le golfe Persique du iie au xxe siècle (jusqu’au développement des perles de culture au Japon). Il représente aussi un exemple exceptionnel de l’utilisation traditionnelle de la mer et de l’interaction de l’être humain avec son environnement, deux éléments qui ont façonné l’identité économique et culturelle de l’île. |
| |||||||||||||||||||||
2 Qal'at al-Bahreïn – ancien port et capitale de Dilmun | Culturel | (ii), (iii), (iv) | Qal’at al-Bahreïn est un tell typique, c’est-à-dire une colline artificielle créée par plusieurs strates successives d’occupation humaine. La stratigraphie du tell de 300 m sur 600 atteste d’une présence humaine constante depuis environ 2300 av. J.-C. jusqu’au XVIe siècle de notre ère. Près d’un quart du site a déjà fait l’objet de fouilles, qui ont révélé des structures de types divers : résidentiel, public, commercial, religieux et militaire. Elles témoignent de l’importance du lieu, un port marchand, à travers les siècles. Au sommet de la colline de 12 m de hauteur se trouve un impressionnant fort portugais qui a donné son nom à l’ensemble du site (qal’a signifie fort). Le site est l’ancienne capitale de Dilmun, l’une des plus importantes civilisations antiques de la région. Il contient les plus riches vestiges répertoriés de cette civilisation, dont on n’avait auparavant connaissance qu’à travers les écrits sumériens. |
| |||||||||||||||||||||
Légende des critères
|