Apparence
Cet article recense les sites inscrits au patrimoine mondial au Burkina Faso.
Comprendre
[modifier]Le Burkina Faso ratifie la Convention pour la protection du patrimoine mondial, culturel et naturel le . Le premier site protégé est inscrit en 2009 lors de la 33e session du Comité du patrimoine mondial.
Le Burkina Faso compte 3 sites inscrits au patrimoine mondial, 2 culturels et 1 naturel.
Le pays a également soumis 5 sites à la liste indicative, tous culturels.
Liste
[modifier]Les sites suivants sont inscrits au patrimoine mondial.
Site | Type | Critère | Description | Illustration | |||||||||||||||||||||
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1 Ruines de Loropéni | Culturel | (iii) | Ce premier site burkinabé est bardé de hauts murs et s’étend sur 11 130 m2. C’est la mieux préservée des dix forteresses que compte la région du Lobi. Il s’inscrit aussi dans un ensemble plus large qui compte une centaine d’enceintes en pierre, reflétant la puissance du commerce transsaharien de l’or. Vieilles d’au moins mille ans selon des découvertes récentes, ces ruines sont situées près des frontières du Togo et du Ghana. L’emplacement a été occupé par les Lohron ou les Koulango qui contrôlaient l’extraction et la transformation de l’or dans la région à l’apogée de cette exploitation aurifère (XIVe au XVIIe siècle). Beaucoup de mystère entoure ce site dont une large part n’a pas encore été fouillée. Au cours de sa longue histoire, Loropéni semble avoir été abandonné à plusieurs reprises. L’abandon définitif est intervenu entre le début et le milieu du XIXe siècle. Ce site promet encore beaucoup d’informations. | ||||||||||||||||||||||
Sites de métallurgie ancienne du fer du Burkina Faso | Culturel | (iii)(iv)(vi) | Ce bien, composé de cinq éléments situés dans différentes provinces du pays, comprend une quinzaine de fourneaux debout à tirage naturel, plusieurs bases de fourneaux, des mines et des traces d’habitations. Remontant au VIIIe siècle AEC, 2 Douroula est le témoin le plus ancien du développement de la production de fer recensé au Burkina Faso. Les autres composantes du bien - 3 Tiwêga, 4 Yamané , 5 Kindibo et 6 Békuy – illustrent l’intensification de la production de fer au cours du IIe millénaire EC. Même si la réduction de fer – obtention de fer à partir du minerai – n’est plus pratiquée aujourd’hui, les forgerons des villages jouent encore un rôle important en fournissant des outils et en prenant part à de nombreux rituels. | | |||||||||||||||||||||
Complexe W-Arly-Pendjari | Naturel | (ix)(x) | Cette extension transnationale (Bénin, Burkina Faso) au Parc national du W au Niger, inscrit en 1996 sur la Liste du patrimoine mondial, couvre une vaste étendue de savane soudano-sahélienne intacte, avec des types de végétation comme les prairies, les brousses arbustives, les savanes boisées ou les vastes forêts-galeries. Il s’agit du plus grand et du plus important continuum d’écosystèmes terrestres, semi-aquatiques et aquatiques de la ceinture de savanes d’Afrique de l’Ouest. Le bien sert de refuge à des espèces animales qui ont disparu ailleurs en Afrique de l’Ouest ou sont très menacées. Il accueille notamment la plus grande population d’éléphants d’Afrique de l’Ouest et la plupart des grands mammifères typiques de la région, comme le lamantin d’Afrique, le guépard, le lion ou le léopard. Il abrite aussi la seule population viable de lions de la région. |
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Légende des critères
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