Apparence
Cet article recense les sites inscrits au patrimoine mondial en Arabie saoudite.
Comprendre
[modifier]L'Arabie saoudite accepte la convention pour la protection du patrimoine mondial, culturel et naturel le . Le premier site protégé est inscrit en 2008.
L'Arabie saoudite compte 5 sites inscrits au patrimoine mondial, culturels.
Le pays a également soumis 9 sites à la liste indicative, culturels.
Liste
[modifier]Les sites suivants sont inscrits au patrimoine mondial.
Site | Type | Critère | Description | Illustration | |||||||||||||||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 Art rupestre de la région de Hail en Arabie saoudite | Culturel | (i), (iii), (v), (vi) | Ce bien en série est composé de deux sites au paysage désertique : le djebel Umm Sinman à Jubbah et les djebels al-Manjor et Raat à Shuwaymis. La chaîne de collines d’Umm Sinman surplombe un lac d’eau douce, aujourd’hui disparu, qui fournissait de l’eau aux hommes et aux animaux dans la partie sud du grand désert de Nefoud. Les ancêtres des populations arabes actuelles y ont laissé des traces de leur présence sur de nombreux panneaux de pétroglyphes et de nombreuses inscriptions. Les djebels al-Manjor et Raat forment les escarpements rocheux d’un oued aujourd’hui ensablé présentant un grand nombre de représentations humaines et animales qui couvrent près de 10 000 ans d’histoire humaine. |
| |||||||||||||||||||||
2 District d'at-Turaif à ad-Dir'iyah | Culturel | (iv), (v), (vi) | Ce site fut la première capitale de la dynastie saoudienne, dans le centre de la péninsule arabique, au nord-ouest de Ryad. Fondée au XVe siècle, elle témoigne du style architectural Nadji, propre au cœur de la péninsule arabique. Au 15e et au début du XIXe siècle, son rôle politique et religieux s'est accru et la citadelle d'at-Turaif est devenue le centre du pouvoir temporel des Saoud et de la diffusion de la réforme wahhabite au sein de la religion musulmane. Le bien comprend des vestiges de nombreux palais et d'un ensemble urbain érigé en bordure de l'oasis ad-Dir'iyah. |
| |||||||||||||||||||||
3 Oasis d’Al-Ahsa, un paysage culturel en évolution | Culturel | (iii), (iv), (v) | Située dans la partie orientale de la péninsule arabique, l'oasis d'Al-Ahsa est un bien en série qui comprend des jardins, des canaux, des sources, des puits, un lac de drainage, des bâtiments historiques, un tissu urbain et des sites archéologiques qui sont considérés comme représentant les traces d'une occupation humaine sédentaire dans la région du Golfe depuis la période néolithique jusqu'à nos jours. Cela se manifeste notamment par les forteresses historiques subsistantes, les mosquées, les sources, les canaux et autres dispositifs de gestion de l'eau. Avec ses 2,5 millions de palmiers, il s'agit de la plus vaste oasis au monde. Ce paysage géoculturel unique est aussi un exemple exceptionnel d'interaction humaine avec l'environnement. |
| |||||||||||||||||||||
4 Site archéologique de Al-Hijr | Culturel | (ii), (iii) | Le Site archéologique de Al-Hijr (Madain Salih), est le premier site de ce pays inscrit sur la Liste du patrimoine mondial. Anciennement appelé Hegra, il s’agit du plus important site conservé de la civilisation des Nabatéens au sud de Pétra (Jordanie), il comporte notamment des tombes monumentales aux façades décorées, datant principalement du 1er siècle avant J.C. au 1er siècle après J.C. Le site compte aussi une cinquantaine d’inscriptions de la période pré-nabatéenne et des dessins rupestres. Al-Hijr est un témoignage unique de la civilisation nabatéenne. Avec ses 111 tombes monumentales, dont 94 avec des façades décorées, et ses puits, le site est un exemple exceptionnel de la qualité de l’architecture des Nabatéens et de leur maîtrise des techniques hydrauliques. |
| |||||||||||||||||||||
5 Ville historique de Djeddah, la porte de La Mecque | Culturel | (ii), (iii), (iv), (v) | Sur la rive orientale de la mer Rouge, Djedda a été à partir du VIIe siècle l’un des ports les plus importants sur les routes commerciales de l’océan Indien. C’est ici qu’arrivaient les marchandises à destination de La Mecque. C’était aussi le port d’arrivée pour les pèlerins voyageant par la mer. Ce double rôle a permis le développement d’une ville multiculturelle, caractérisée par une tradition architecturale originale, née de la fusion des traditions de construction en corail de la région côtière de la mer Rouge avec des idées et savoir-faire glanés le long des routes commerciales. Au XIXe siècle, les élites marchandes y ont notamment bâti de superbes maisons-tours. |
| |||||||||||||||||||||
Légende des critères
|