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Patrimoine mondial de l'UNESCO > Patrimoine mondial en Iran

Patrimoine mondial en Iran

Cet article recense les sites inscrits au patrimoine mondial en Iran.

Comprendre

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L'Iran signe la Convention pour la protection du patrimoine mondial, culturel et naturel le 26 février 1975. Le premier site protégé est inscrit en 1979.

L'Iran compte 24 sites inscrits au patrimoine mondial, 22 culturels et 2 naturels.

Liste

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SiteTypeCritèreDescriptionIllustration


Bam et son paysage culturel Culturel (ii)(iii)(iv)(v) Bam et son paysage culturel s’inscrivent dans un environnement désertique, à la lisière sud du haut plateau iranien. On peut retracer les origines de Bam jusqu’à la période achéménide (VIe au IVe siècle av. J.-C.). Située au carrefour d’importantes routes marchandes et réputée pour la production de soie et de vêtements de coton, elle connut son apogée du VIIe au XIe siècle. La vie dans l’oasis reposait sur les canaux d’irrigation souterrains, les qanāts, dont Bam a préservé quelques-uns des plus anciens en Iran. Arg-e Bam est l’exemple le plus représentatif d’une ville médiévale fortifiée construite selon une technique vernaculaire, à l’aide de couches de terre (chineh).


Behistun Culturel (ii)(iii) Behistun se trouve sur l’ancienne route marchande reliant le haut plateau iranien à la Mésopotamie et possède des vestiges de l’époque préhistorique aux périodes mède, achéménide, sassanide et ilkhanide. Le monument principal de ce site archéologique est un bas-relief et une inscription cunéiforme commandés par Darius I le Grand, quand il monta sur le trône de l’Empire perse, en 521 avant JC. Ce bas-relief représente Darius tenant un arc, symbole de sa souveraineté, et écrasant le torse d’un homme allongé sur le dos devant lui. Selon la légende, ce personnage serait Gaumata, le mage mède prétendant au trône dont l’assassinat permit à Darius la conquête du pouvoir. Sous le bas-relief et autour, quelque 1 200 lignes d’inscriptions retracent l’histoire des batailles que Darius a dû livrer en 521 - 520 avant JC contre les gouverneurs qui tentèrent de diviser l’empire fondé par Cyrus. L’inscription est rédigée en trois langues. La plus ancienne est un texte élamite faisant référence aux légendes qui décrivent le roi et les rébellions. Elle est suivie par une version babylonienne de légendes similaires. La dernière partie de l’inscription est particulièrement importante, car c’est là que Darius introduisit pour la première fois la version en vieux perse de ses res gestae (ce qu’il a accompli). C’est l’unique inscription monumentale achéménide connu sur la re-fondation de l’Empire par Darius I. Elle constitue également un témoignage sur les influences mutuelles dans le développement de l’art monumental et de l’écriture dans la région de l’Empire perse. On trouve aussi à Behistun des vestiges de la période mède (8e au 7e siècle avant JC) ainsi que des périodes achéménide (6e au 4e siècles) et post-achéménide.


Ensemble du bazar historique de Tabriz Culturel (ii)(iii)(iv) Lieu d'échange culturel depuis l'Antiquité, l'ensemble du bazar historique de Tabriz est l'un des plus importants centres de commerce le long de la Route de la Soie. L'ensemble du bazar historique de Tabriz se compose d'une série d'enceintes et de structures couvertes en briques reliées entre elles et d'enceintes aux fonctions variées. Tabriz et son bazar étaient déjà prospères et célèbres au 13e siècle, lorsque Tabriz, située dans la province d'Azerbaïdjan-Oriental, devint la capitale du royaume safavide. La ville, qui perdit son statut de capitale au XVIe siècle, conserva son rôle de pôle commercial majeur jusqu'à la fin du XVIIIe siècle avec l'essor du pouvoir ottoman. Il s'agit d'un des exemples les plus complets de système commercial et culturel traditionnel d'Iran.


Ensemble du Khānegāh et du sanctuaire de Cheikh Safi al-Din à Ardabil Culturel (i)(ii)(iv) Construit entre le début du 16e siècle et la fin du 18e siècle, ce lieu de retraite spirituelle soufi utilise les formes architecturales traditionnelles iraniennes. Les constructeurs ont su tirer le meilleur parti de l'espace réduit pour assurer de multiples fonctions, notamment une bibliothèque, une mosquée, une école, un mausolée, une citerne, un hôpital, des cuisines, une boulangerie et quelques bureaux. Le site comprend un cheminement conduisant au sanctuaire du Cheik articulé en sept étapes qui reflètent les sept stades du mysticisme soufi, séparées par huit portes qui représentent les huit attitudes du soufisme. Le site comprend également des façades et des intérieurs richement ornementés ainsi qu'une remarquable collection d'objets anciens. Il forme un rare ensemble d'éléments d'architecture islamique médiévale.


Ensembles monastiques arméniens de l'Iran Culturel (ii)(iii)(vi) Les Ensembles monastiques arméniens de l’Iran, au nord-ouest du pays comprennent trois ensembles monastiques historiques de la foi chrétienne arménienne : St-Thaddeus, St-Stepanos et la chapelle Ste-Marie de Dzordzor. Ces édifices, dont le plus ancien, St-Thaddeus, date du VIIème siècle, sont des exemples de valeur universelle exceptionnelle des traditions architecturale et décorative arméniennes. Ils montrent également les très importants échanges qui ont eu lieu avec d’autres cultures, notamment byzantine, orthodoxe et perse. Situés aux limites sud-est de la zone principale de la culture arménienne, les monastères ont été un centre majeur de sa diffusion dans la région. Ce sont aujourd’hui les derniers témoignages régionaux de cette culture dans un état d’intégrité et d’authenticité satisfaisants. De plus, en tant que lieux de pèlerinage, les ensembles monastiques apportent un témoignage vivant des traditions religieuses arméniennes à travers les siècles.


Gonbad-e Qābus Culturel (i)(ii)(iii)(iv) Cette tour funéraire, haute de 53 mètres, a été érigée en 1006 après J.-C. pour Qābus ibn Voshmgir, souverain ziyaride lettré, près de Djordjan, l’ancienne capitale ziyaride, au nord-est de l’Iran ; elle témoigne des échanges culturels entre les nomades de l’Asie centrale et l’ancienne civilisation iranienne. Seule trace de la ville de Djordjan qui fut un pôle artistique et scientifique avant d’être détruite par les invasions des Mongols aux XIVe et XVe siècles, la tour est à la fois une prouesse technique et un exemple remarquable de l’architecture islamique en matière de tours funéraires ; son influence se fait sentir en Iran, en Anatolie et en Asie centrale. Construit en briques cuites non vernissées, ce mausolée est conçu selon un schéma géométrique complexe pour former une tour cylindrique – de 17 mètres de diamètre à la base et 15,5 mètres sous le toit – qui s’effile vers un toit conique en briques. Il témoigne du développement des mathématiques et des sciences dans le monde musulman au tournant du premier millénaire.


Le jardin persan (9 sites) Culturel (i)(ii)(iii)(iv)(vi) Le site comprend neuf jardins dans diverses régions d'Iran. Ils témoignent de la diversité des jardins paysagers persans qui ont évolué et se sont adaptés aux différentes conditions climatiques, tout en restant fidèles aux principes du concept original qui remonte aux temps de Cyrus le Grand, au VIe siècle av. J.-C. Toujours divisé en quatre secteurs et accordant à l'eau un rôle central (tant pour l'irrigation que pour l'esthétique), le jardin persan a été conçu pour symboliser l'Eden et les quatre éléments zoroastriens : le ciel, la terre, l'eau et les végétaux. Ces jardins datent de périodes différentes depuis le VIe siècle av. J.-C. et ils comportent aussi des bâtiments, pavillons et murs, ainsi que des systèmes d'irrigation sophistiqués. Ils ont influencé l'art du jardin paysager jusqu'en Inde et en Espagne.


Le qanat perse (11 sites) Culturel iii)(iv) Dans l'ensemble des régions arides de l'Iran, des établissements agricoles et permanents sont soutenus par l'ancien système de qanats qui puisent l'eau des sources aquifères en amont des vallées et la font circuler par gravité le long de tunnels souterrains, souvent sur de nombreux kilomètres. Les 11 qanats qui représentent ce système comprennent des aires de repos pour les travailleurs, des réservoirs d'eau et des moulins à eau. Le système de gestion communautaire traditionnel encore en place permet un partage et une distribution de l'eau équitables et durables. Les qanats fournissent un témoignage exceptionnel sur des traditions culturelles et des civilisations de zones désertiques au climat aride.


Masjed-e Jāme’ d’Ispahan Culturel (ii) Située dans le centre historique d'Ispahan, Masjed-e Jāme’ ou la « Mosquée du vendredi » peut être considérée comme une illustration de l'évolution architecturale de la construction de mosquées couvrant douze siècles, à partir de 841 apr. J.-C. Il s'agit du plus ancien édifice préservé de ce type en Iran et d'un prototype qui servit ultérieurement pour la conception des mosquées à travers toute l'Asie centrale. Couvrant une superficie de 20 000 m2, elle est aussi le premier bâtiment islamique à avoir adapté la configuration des palais sassanides, avec une cour à quatre iwans, à l'architecture islamique religieuse. Ses coupoles côtelées à deux coques représentent une innovation architecturale qui a inspiré les bâtisseurs dans toute la région. Le site présente également de remarquables motifs décoratifs représentatifs des développements stylistiques pendant plus d'un millier d'années de l'art islamique.


Meidan Emam, Ispahan Culturel (i)(v)(vi) Construit par le shah Abbas Ier le Grand au début du XVIIe siècle, et entièrement entouré de constructions monumentales reliées par une série d'arcades à deux étages, ce site est célèbre pour sa mosquée Royale, la mosquée du cheikh Lotfollah, le magnifique portique de Qeysariyeh et le palais timouride qui date du XVe siècle. C'est un témoignage de la vie sociale et culturelle en Perse durant l'ère des Séfévides.


Palais du Golestan Culturel (ii)(iii)(iv) Le somptueux palais du Golestan est un chef d’œuvre de l’ère kadjare qui illustre l’introduction réussie d’artisanats persans traditionnels et de formes architecturales de périodes antérieures avec des influences occidentales. Le palais ceint de murs, l’un des plus anciens ensembles de Téhéran, fut choisi comme siège du gouvernement par la famille dirigeante kadjare, arrivée au pouvoir en 1779, qui fit de Téhéran la capitale du pays. Construit autour d’un jardin composé de bassins et de zones plantées, il fut doté de ses éléments les plus caractéristiques et de ses ornements au 19e siècle. Devenu un centre des arts et de l’architecture kadjars dont il est un témoignage unique, il est demeuré jusqu’à aujourd’hui une source d’inspiration pour les artistes et les architectes iraniens. Il incarne un nouveau style combinant les arts et l’artisanat persans traditionnels et des éléments de l’architecture et de la technologie européennes du 18e siècle.


Pasargades Culturel (i)(ii)(iii)(iv) Pasargades fut la première capitale dynastique de l’Empire achéménide fondée au VIe siècle av. J.-C. par Cyrus II le Grand au cœur du Fars, la patrie des Perses. Ses palais, jardins, et le mausolée de Cyrus constituent de remarquables exemples de la première période de l’art et de l’architecture achéménide, et des témoignages exceptionnels de la civilisation perse. Les vestiges les plus dignes d’intérêt sur ce site de 160 ha sont notamment : le mausolée de Cyrus II, le Tall-e Takht, une terrasse fortifiée, et un ensemble royal composé de vestiges d’une porte, d’une salle d’audience, du palais résidentiel et du jardin. Pasargades fut la capitale du premier grand empire pluriculturel en Asie occidentale. S’étendant de la Méditerranée orientale et de l’Égypte à l’Hindus, il est considéré comme le premier empire à avoir respecté la diversité culturelle des différents peuples qui le constituaient. En témoigne l’architecture achéménide, représentation synthétique de cultures diverses.


Paysage culturel de Maymand Culturel (v) Situés dans le sud-est de la province iranienne du Fars, les huit sites archéologiques se trouvent dans trois zones géographiques : Firouzabad, Bishapour et Savestan. Les structures fortifiées, palais et plans urbains remontent aux premiers et derniers moments de l'Empire sassanide, qui s'étendait dans la région entre 224 et 658 de notre ère. Les sites comprennent notamment la première capitale du fondateur de la dynastie, Ardachir Papakan, ainsi qu'une ville et des structures architecturales de son successeur, le roi Shapur Ier. Ce paysage archéologique, qui s'appuie sur une exploitation optimale de la topographie naturelle, témoigne de l'influence des traditions culturelles achéménides et parthes, et de l'art romain qui eurent un impact important sur l'architecture de la période islamique.


Persépolis Culturel (i)(iii)(vi) Fondée par Darius Ier en 518 av. J.-C., Persépolis, capitale de l'Empire achéménide, fut construite sur une immense terrasse mi-naturelle, mi-artificielle où le roi des rois avait édifié un splendide palais aux proportions imposantes, inspiré de modèles mésopotamiens. C'est un site archéologique unique par l'importance et la qualité de ses vestiges monumentaux.


Shahr-i-Sokhta Culturel (ii)(iii)(iv) Shahr-i-Sokhta, qui signifie « ville brûlée », est situé à la jonction de routes commerciales de l’âge du bronze traversant le plateau iranien. Les vestiges de la ville en briques de terre crue représentent l’émergence des premières sociétés complexes dans l’est de l’Iran. Fondée vers 3200 av. J.-C., la ville fut habitée au cours de quatre principales périodes jusque vers 1800 av. J.-C. au cours desquelles se développèrent plusieurs quartiers distincts de la ville. Ils comprennent une aire monumentale, des quartiers résidentiels, des quartiers d'artisans et une nécropole. Un changement du lit du cours d’eau et un changement climatique ont conduit à l’abandon de la ville au début du second millénaire avant notre ère. Les structures, la nécropole et le grand nombre d’objets importants mis au jour lors de fouilles et leur bon état de conservation dû au climat sec du désert font de ce site une source riche d’informations sur l’émergence de sociétés complexes et sur les contacts entre elles au troisième millénaire avant notre ère.


Soltaniyeh Culturel (ii)(iii)(iv) Le mausolée d’Oljeitu fut construit entre 1302 et 1312 dans la ville de Soltaniyeh, capitale des tribus mongoles Ilkhanides. Situé dans la province de Zanjan, à quelque 240 km de Téhéran dans le nord-ouest de l’Iran, Soltaniyeh est l’un des exemples les plus saisissants de réalisations architecturales perses et un monument clé dans le développement de l’architecture islamique. Cet édifice de forme octogonale est surmonté d’une coupole majestueuse d’une hauteur de 50 m, recouverte de carreaux de faïence turquoise et entourée de huit minarets à la silhouette élancée. Cette structure constitue le plus ancien exemple existant de coupole double en Iran. La décoration de l’intérieur du mausolée est également admirable et des spécialistes tels qu’A.U. Pope ont qualifié ce bâtiment de « précurseur du Taj Mahal ».


Suse Culturel (i)(ii)(iii)(iv) Situé dans le sud-ouest de l’Iran, dans la partie inférieure des monts Zagros, le bien comprend un ensemble archéologique s’élevant sur la rive orientale de la rivière Chaour, et le palais d’Ardeshir, sur la rive opposée du Chaour. Les monuments architecturaux révélés par les fouilles comprennent notamment des structures administratives, religieuses, résidentielles et palatiales. Suse présente plusieurs couches d’établissements urbains superposés, selon une succession continue s’étalant du Ve millénaire av. J.-C. au XIIIe siècle apr. J.-C. Le site apporte un témoignage exceptionnel sur les traditions culturelles élamite, perse et parthe, qui ont disparu en grande partie.


Système hydraulique historique de Shushtar Culturel (i)(ii)(v) Le système hydraulique historique de Shushtar a été inscrit en tant que chef d’œuvre du génie créateur humain. Il aurait été entrepris dès Darius le Grand, au Vème siècle av. J.-C. Il s’agit de deux grands canaux de dérivation des eaux de la rivière Kârun. L’un d’entre eux, le canal Gargar, fournit encore de l’eau à la ville de Shustar par une série de tunnels et fait fonctionner tout un ensemble de moulins. Après une falaise spectaculaire, l’eau tombe en cascades dans le bassin aval, avant d’entrer dans la plaine au sud de la ville, où elle a permis le développement de vergers et de terres agricoles sur une surface de 40 000 ha. dénommée Mianaâb (Le paradis). Le bien comprend des lieux remarquables, dont le château Salâsel, centre de contrôle de tout le système hydraulique, la tour Kolâh-Farangi qui mesure le niveau de l’eau, des barrages, ponts, bassins et moulins. Il témoigne du savoir-faire des Elamites et Mésopotamiens, ainsi que de l’expertise plus récente des Nabatéens et de l’influence du génie civil romain.


Takht-e Sulaiman Culturel (i)(ii)(iii)(iv)(vi) Le site archéologique de Takht-e Sulaiman, dans le nord-ouest de l’Iran, est situé dans une vallée, au milieu d’une région de montagnes volcaniques. Le site comprend le principal sanctuaire zoroastrien, en partie reconstruit sous la période des Ilkhans (Mongols), au XIIIe siècle, ainsi qu’un temple dédié à Anahita datant de la période sassanide, VIe et VIIe siècles. Le site a une valeur symbolique importante. La conception du temple du feu, celle du palais et la disposition générale du site ont sensiblement influencé le développement de l’architecture islamique.


Tchoga Zanbil Culturel (iii)(iv) À l'intérieur de trois formidables enceintes concentriques, le site de Tchoga Zanbil conserve les ruines de la ville sainte du royaume d'Élam, fondée vers 1250 av. J.-C., qui, après l'invasion d'Assurbanipal, resta inachevée, comme l'attestent ses milliers de briques inutilisées.


1 Ville historique de Yazd Culturel (iii)(v) La ville historique de Yazd est située au milieu du plateau iranien, à 270 km au sud-est d’Ispahan, à proximité des routes des épices et de la soie. C’est un témoignage vivant de l’utilisation de ressources limitées pour assurer la survie dans le désert. L’eau est amenée en ville par un système de qanat – ouvrage destiné à capter l’eau souterraine. Construite en terre, la ville de Yazd a échappé à la modernisation qui a détruit de nombreuses villes de ce type. Elle a gardé ses quartiers traditionnels, le système de qanat, les maisons anciennes, les bazars, les hammams, les mosquées, les synagogues, les temples zoroastriens et le jardin historique de Dolat-abad.


Désert de Lout Naturel (vii)(viii) Le désert de Lout, ou Dasht-e-Lut, se trouve dans le sud-est du pays. Entre juin et octobre, cette zone subtropicale aride est balayée par des vents violents qui transportent des sédiments et provoquent une érosion éolienne à une échelle colossale. De fait, le site présente certains des exemples les plus spectaculaires de reliefs éoliens de yardangs (crêtes ondulées massives). Il se compose aussi de vastes déserts de pierre et de champs de dunes. Le bien forme un exemple exceptionnel de processus géologiques en cours.


Forêts hyrcaniennes Naturel (ix) Les forêts hyrcaniennes forment un massif forestier unique qui s’étend sur 850 km, le long du littoral méridional de la mer Caspienne. L’histoire de ces forêts de feuillus remonte entre 25 et 50 millions d’années, une époque où elles couvraient la majeure partie de cette région tempérée septentrionale. Ces forêts anciennes ont reculé durant les glaciations du Quaternaire puis se sont étendues de nouveau lorsque le climat s’est radouci. La biodiversité floristique y est remarquable : 44 % des plantes vasculaires connues en Iran se trouvent dans la région hyrcanienne qui ne couvre que 7 % du pays. À ce jour, 180 espèces d’oiseaux typiques des forêts tempérées de feuillus et 58 espèces de mammifères y ont été recensées, notamment une espèce emblématique : la panthère de Perse.


Légende des critères
(i) Représenter un chef-d’œuvre du génie créateur humain.
(ii) Témoigner d'un échange d'influences considérable pendant une période donnée ou dans une aire culturelle déterminée, sur le développement de l'architecture ou de la technologie, des arts monumentaux, de la planification des villes ou de la création de paysages.
(iii) Apporter un témoignage unique ou du moins exceptionnel sur une tradition culturelle ou une civilisation vivante ou disparue.
(iv) Offrir un exemple éminent d'un type de construction ou d'ensemble architectural ou technologique ou de paysage illustrant une ou des périodes significative(s) de l'histoire humaine.
(v) Être un exemple éminent d'établissement humain traditionnel, de l'utilisation traditionnelle du territoire ou de la mer, qui soit représentatif d'une culture (ou de cultures), ou de l'interaction humaine avec l'environnement, spécialement quand celui-ci est devenu vulnérable sous l'impact d'une mutation irréversible .
(vi) Être directement ou matériellement associé à des événements ou des traditions vivantes, des idées, des croyances ou des œuvres artistiques et littéraires ayant une signification universelle exceptionnelle.
(vii) Représenter des phénomènes naturels ou des aires d'une beauté naturelle et d'une importance esthétique exceptionnelles.
(viii) Être des exemples éminemment représentatifs des grands stades de l'histoire de la terre, y compris le témoignage de la vie, de processus géologiques en cours dans le développement des formes terrestres ou d'éléments géomorphiques ou physiographiques ayant une grande signification.
(ix) Être des exemples éminemment représentatifs de processus écologiques et biologiques en cours dans l'évolution et le développement des écosystèmes et communautés de plantes et d'animaux terrestres, aquatiques, côtiers et marins.
(x) Contenir les habitats naturels les plus représentatifs et les plus importants pour la conservation in situ de la diversité biologique, y compris ceux où survivent des espèces menacées ayant une valeur universelle exceptionnelle du point de vue de la science ou de la conservation.
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