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Patrimoine mondial de l'UNESCO > Patrimoine mondial en Norvège

Patrimoine mondial en Norvège

Cet article recense les sites inscrits au patrimoine mondial en Norvège.

Comprendre

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Liste

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SiteTypeCritèreDescriptionIllustration


Arc géodésique de Struve
1 point n°1 Fuglenes, Hammerfest
2 point n°2 Raipas, Alta
3 point n°3 Luvdiidcohkka, Kautokeino
4 point n°4 Baelljasvarri, Kautokeino
Culturel (ii)(iii)(vi) L’arc de Struve est un réseau de triangulations qui s’étend de Hammerfest en Norvège jusqu’à la mer Noire et traverse 10 pays sur plus de 2 820 km. L’arc est formé par les points d’une triangulation réalisée entre 1816 et 1855 par l’astronome Friedrich Georg Wilhelm Struve et représentant la première mesure exacte d’un long segment de méridien. Cette triangulation a contribué à définir et mesurer la taille et la forme exactes de la Terre ; elle a joué un rôle essentiel dans le développement des sciences de la Terre et l’établissement de cartes topographiques précises. C’est un formidable exemple de collaboration scientifique entre chercheurs de différents pays et de coopération entre des monarques pour une cause scientifique. À l’origine, l’arc était constitué de 258 triangles principaux et de 265 points fixes principaux. Le site inscrit sur la liste comprend 34 des points fixes d’origine, avec différents marquages – trous percés dans la roche, croix en fer, cairns ou obélisques.


Art rupestre d’Alta Culturel (iii) Les pétroglyphes du fjord d'Alta, proche du cercle arctique, conservent la trace d'un habitat qui dura à peu près de 4200 à 500 av. J.-C. Des milliers de peintures et gravures nous aident à comprendre l'environnement et l'activité humaine à l'époque préhistorique aux confins du Grand Nord.  


5 Quartier de Bryggen Culturel (iii) Bryggen, le vieux quai de Bergen rappelle l’importance de la ville comme élément de l’empire commercial de la Ligue hanséatique, du XIVe siècle au milieu du XVIe siècle. De nombreux incendies, dont le dernier en 1955, ont ravagé les maisons typiques en bois de Bryggen. Sa reconstruction a traditionnellement repris les anciennes méthodes et modèles, (ainsi en laissant)sa structure principale a été préservée, qui est une relique d’une ancienne structure urbaine en bois autrefois commune dans le nord de l’Europe. Aujourd’hui, environ 62 immeubles persistent dans cet ancien townscape.  


Site du patrimoine industriel de Rjukan-Notodden Culturel (ii)(iv) Situé au sein d’un paysage spectaculaire de montagnes, de chutes d’eau et de vallées fluviales, le site comprend un ensemble de centrales hydroélectriques, de lignes électriques, d’usines, de réseaux de transport et de villes. Ce complexe fut mis en place par la société Norsk Hydro pour produire des engrais chimiques à partir de l’azote présent dans l’air. Il s’agissait de répondre à la demande croissante du monde occidental en matière de production agricole au début du XXe siècle. Les villes ouvrières de Rjukan et de Notodden présentent des logements ouvriers et des institutions sociales reliés à un réseau ferré et des services de ferrys vers les ports d’embarcation des engrais. Le site de Rjukan-Notodden, qui manifeste une association exceptionnelle d’équipements et de concepts industriels liés au paysage, offre un exemple de nouvelle industrie mondiale au début du XXe siècle.  


Vegaøyan – Archipel de Vega Culturel (v) Ce groupe d’une douzaine d’îles autour de Vega, au sud du cercle arctique, constitue un paysage culturel de 103 710 ha dont 6 930 ha de terres. Les îles attestent d’un mode de vie frugal fondé sur la pêche et la collecte du duvet d’eider (une espèce de canard) dans un environnement hostile. On y trouve des villages de pêcheurs avec des quais, entrepôts et bâtiments servant de nichoirs pour les canards eiders, ainsi que d’un paysage agricole, des phares et des balises. Les traces de peuplement humain remontent à l’âge de la pierre. Au IXe siècle, les îles étaient devenues un grand centre d’approvisionnement du duvet, lequel représentait probablement un tiers des revenus des îliens. L’archipel de Vega illustre la façon dont les pêcheurs/agriculteurs subsistaient depuis 1 500 ans et le rôle des femmes dans la collecte du duvet d’eider.  


Ville minière de Røros et la Circonférence Culturel (iii)(iv)(v) L'histoire de la ville de Røros est liée à l'exploitation des mines de cuivre découvertes au XVIIe siècle et exploitées pendant 333 ans, jusqu'en 1977. le site comprend la ville et ses paysages culturels industrialo-ruraux, Femundsytta, une fonderie avec sa zone associée et la route de transport d'hiver. Entièrement reconstruite après sa destruction par les troupes suédoises en 1679, elle possède environ 2000 maisons en bois à un ou deux étages et une fonderie. Nombre d'entre elles ont conservé leurs façades en bois noirci qui donnent à la ville un aspect médiéval. Entouré d'une zone tampon coïncidant avec la zone de privilèges (la Circonférence) accordés à l'entreprise minière par la couronne dano-norvégienne (1646), le bien illustre l'établissement d'une culture fondée sur l'extraction minière du cuivre dans une région isolée.


« Stavkirke » d’Urnes Culturel (i)(ii)(iii) C'est dans le cadre naturel du Sogn og Fjordane que s'élève un chef-d'œuvre de l'architecture de bois des pays scandinaves : l'église à piliers de bois (ou « stavkirke ») d'Urnes, construite aux XIIe et XIIIe siècles. On peut y distinguer à la fois des réminiscences de l'art celtique, des traditions vikings et des structures spatiales romanes.  


Fjords de l’Ouest de la Norvège – Geirangerfjord et Nærøyfjord Naturel (vii)(viii) Situés au sud-ouest de la Norvège, au nord-est de Bergen, Geirangerfjord et Nærøyfjord, à 120 km l’un de l’autre, font partie des fjords de l’ouest de la Norvège qui s’étendent de Stavanger au sud jusqu’à Andalsnes 500 km au nord-est. Les deux fjords, qui sont parmi les plus longs et des plus profonds du monde, sont considérés comme caractéristiques de la géographie des fjords et comme l’un des paysages les plus spectaculaires de la planète. Leur exceptionnelle beauté naturelle provient des parois cristallines, étroites et abruptes, qui s’élèvent jusqu’à 1 400 m au-dessus de la mer et plongent 500 m en dessous. Les parois à pic des fjords abritent de nombreuses cascades tandis que des rivières sauvages coulent à travers des forêts caduques et de conifères vers des lacs glaciaires, des glaciers et les montagnes escarpées. Le paysage contient une variété de phénomènes naturels, tant terrestres que marins, découlant de cet environnement, comme des moraines sous-marines et des mammifères marins. Des vestiges de vieilles fermes de transhumance désormais abandonnées ajoutent un aspect culturel au caractère spectaculaire du lieu et donne une ultime touche humaine au site.  


Légende des critères
(i) Représenter un chef-d’œuvre du génie créateur humain.
(ii) Témoigner d'un échange d'influences considérable pendant une période donnée ou dans une aire culturelle déterminée, sur le développement de l'architecture ou de la technologie, des arts monumentaux, de la planification des villes ou de la création de paysages.
(iii) Apporter un témoignage unique ou du moins exceptionnel sur une tradition culturelle ou une civilisation vivante ou disparue.
(iv) Offrir un exemple éminent d'un type de construction ou d'ensemble architectural ou technologique ou de paysage illustrant une ou des périodes significative(s) de l'histoire humaine.
(v) Être un exemple éminent d'établissement humain traditionnel, de l'utilisation traditionnelle du territoire ou de la mer, qui soit représentatif d'une culture (ou de cultures), ou de l'interaction humaine avec l'environnement, spécialement quand celui-ci est devenu vulnérable sous l'impact d'une mutation irréversible .
(vi) Être directement ou matériellement associé à des événements ou des traditions vivantes, des idées, des croyances ou des œuvres artistiques et littéraires ayant une signification universelle exceptionnelle.
(vii) Représenter des phénomènes naturels ou des aires d'une beauté naturelle et d'une importance esthétique exceptionnelles.
(viii) Être des exemples éminemment représentatifs des grands stades de l'histoire de la terre, y compris le témoignage de la vie, de processus géologiques en cours dans le développement des formes terrestres ou d'éléments géomorphiques ou physiographiques ayant une grande signification.
(ix) Être des exemples éminemment représentatifs de processus écologiques et biologiques en cours dans l'évolution et le développement des écosystèmes et communautés de plantes et d'animaux terrestres, aquatiques, côtiers et marins.
(x) Contenir les habitats naturels les plus représentatifs et les plus importants pour la conservation in situ de la diversité biologique, y compris ceux où survivent des espèces menacées ayant une valeur universelle exceptionnelle du point de vue de la science ou de la conservation.
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