Pamiers | |
Informations | |
Pays | France |
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Région | Ariège |
Cours d'eau | Ariège, Crieu, canaux de Pamiers |
Altitude | 256 mètre, 473 mètre |
Superficie | 45,85 km² |
Population | 16 394 hab. () |
Densité | 357,56 hab./km2 |
Gentilé | Appaméen(ne) |
Code postal | 09100 |
Préfixe téléphonique | |
Fuseau | UTC+01:00, UTC+02:00 |
Localisation | |
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Site officiel | |
Comprendre
Pamiers est une commune française située dans le département de l'Ariège, en région Occitanie. Elle est la commune la plus peuplée du département avec 15 688 habitants appelés les Appaméens et les Appaméennes. Son unité urbaine compte 26 911 habitants et son aire urbaine 35 566 habitants en 2016. Pamiers est située dans la plaine de Basse-Ariège, au pied des collines du Terrefort ariégeois, à environ 64 kilomètres au sud de Toulouse, 20 kilomètres au nord de Foix, 70 kilomètres à l'ouest de Carcassonne et 93 kilomètres à l'est de Saint-Gaudens.
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Depuis Paris et Toulouse A61 puis A66 direction Andorre Foix Pamiers ou RN20 direction Foix Pamiers
Depuis Lyon Marseille et l'est de France A61 direction Toulouse sortie 22 Bram direction Foix Mirepoix puis Pamiers
Depuis Bayonne et Pau A64 direction Toulouse sortie 20 St Martory direction Foix St Girons puis à Foix direction Pamiers
En train
Gare de Pamiers desservie par le train de nuit Paris Austerlitz-La Tour de Carol
Plusieurs liaisons TER quotidienne avec Toulouse en train ou en Bus
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- 1 Les canaux – Les canaux de Pamiers constituent un ensemble de cours d'eau alimentés par l'Ariège et encerclant le centre historique de la ville. Ils sont situés sur un ancien bras de l'Ariège. Au sud, la chaussée du Foulon alimente le canal du Barriol qui se dédouble peu avant le Pont Neuf pour former les canaux est et ouest du centre-ville. Ils se rejoignent près du carrefour de Lestang et se déversent enfin dans l'Ariège. Établis à partir du XIIIe siècle, leur longueur cumulée approche les 5 kilomètres. À vocation initialement défensive, les canaux de Pamiers ont ensuite servi à alimenter les industries établies sur le territoire communal, notamment autour du pastel. Ils font l'objet depuis 1999 d'une inscription au titre des monuments historiques. Un parcours d'interprétation permet de découvrir l'histoire des canaux et leur fonction essentielle pour le développement artisanal. Avec ce sentier d'interprétation, tout au long des canaux, partez à la découverte du patrimoine industriel de Pamiers. Des tanneries du Moyen Âge, en passant par les moulins et foulons, jusqu’à l’usine métallurgique actuelle. Des panneaux explicatifs, des bornes-jeu et une locomotive de 1916, classée Monument Historique, vous attendent sur ce parcours qui se veut instructif et ludique.
- 2 Le Carmel 7 place du Mercadal – Le carmel fut fondé en 1648 par les sœurs de l'ordre de Sainte Thérèse d'Avila qui, anciennement établies à Auch, vinrent s'installer à Pamiers. Les bâtiments claustraux datent de la fin du XVIIe siècle. Le couvent restant propriété des religieuses, il est rare de pouvoir y admirer les magnifiques charpentes et les belles boiseries datant du XVIIIe siècle, dont le bois nécessaire à la construction fut acheminé par flottaison grâce au marquis de Gudanes dont la fille était religieuse dans le couvent de Pamiers de 1707 à 1784. La construction de la chapelle débuta en 1704 et s'étala sur plus d'un siècle faute de moyens. Elle est admirablement bien entretenue par les sœurs carmélites. L’aménagement y est original, reprenant l’idée d’une ascension mystique, de l’entrée vers l’autel, situé en haut d’un escalier de marbre, à hauteur des cellules. À l'extérieur, s'élève une tour carrée appelée « tour de l'évêque », construite en 1285 sur les ordres du comte de Foix Roger-Bernard III, après qu'il se fut établi dans la ville par la force. Il s'agissait pour lui de marquer son pouvoir à la suite du paréage entre le Roi Philippe IV de France et Bernard Saisset (alors évêque de Pamiers). Comme sentence, Guy III de Lévis, Seigneur de Mirepoix, attribue cette tour à l'évêque, d'où son nom, décision confirmée par le Pape Boniface VIII le . À la fin du XVIIe siècle, la tour est cédée au Carmel. De cette tour, on ne peut plus admirer les trois fenêtres romanes qui furent obstruées par une construction en 1967, ni les murs anciens qui disparurent sous le crépi. Les bâtiments du Carmel furent utilisés comme prison sous l’Inquisition et pendant la Révolution. Après 360 ans d'occupation (mis à part lors de la Révolution française et de 1901 à 1917), les dernières carmélites vont quitter Pamiers pour Luçon à l'automne 2008. Il ne reste dès lors plus aucun des nombreux ordres religieux que comptait la ville.
- 3 L'église Notre Dame du Camp place du Camp – Édifiée au XIIe siècle, l’église Notre Dame du Camp a été rebâtie au XIVe siècle suite aux dommages provoqués par la croisade des Albigeois. En partie ruinée lors des Guerres de Religion, elle est à nouveau reconstruite au XVIIe siècle. Entre 1870 et 1872, l'architecte Layrix réinvente le portail ouest. La façade occidentale est classée au titre des monuments historiques depuis 1912 et l'ensemble de l'église est inscrit depuis 2001. C’est un monument à nef unique (quinzaine de mètres) de quatre travées et chevet polygonal couvert de voûtes d’arêtes minces réalisées en brique hourdées au plâtre. Des chapelles latérales, également voûtées d’ogives, s’ouvrent sur la nef. L’église Notre-Dame-du-Camp tient son nom (« Notre Dame des Champs ») de sa situation géographique, hors les murs de la ville. Si la construction de l’église date du XIIe siècle, un agrandissement important incluant la construction de la puissante façade en brique, fut effectué au XIVe siècle. Cette façade est la seule partie qui subsistera après la destruction de l’église par les Huguenots en 1577. L’église que nous connaissons aujourd’hui date donc du XVIIe siècle. Le portail, classé, fut reconstruit à l’identique en 1870. Plusieurs toiles, des XVIIe et XVIIIe siècles, sont classées. L’Église abrite un orgue construit en 1860 par Émile Poirier et Nicolas Lieberknecht, classé monument historique pour sa partie instrumentale. Il a été restauré en 2004. On y trouve également un carillon de vingt-et-une cloches.
- 4 La cathédrale Saint-Antonin Place du Mercadal – L'édifice est en brique toulousaine, matériau typique de la région. L'église d'origine, remontant au XIIe siècle, ne subsiste que par une partie du portail. En effet les guerres de religion, durant le XVIe siècle, causèrent de lourds dégâts dans la ville, ne laissant debout que le clocher qui pouvait être utilisé comme tour de guet. La nef, reconstruite, ne fut totalement achevée qu'en 1689. Il est de tradition d'attribuer le plan de cette nouvelle église à François Mansart, ce qui est plausible compte tenu du style très sobre de l'ensemble. D'autres l'attribuent au neveu de cet architecte, Jules Hardouin-Mansart (1645-1708), dont on sait qu'il travailla sous la direction de son oncle. Cette cathédrale est à nef unique de quatre travées, les chapelles venant s'insérer entre les contreforts.
- 5 Le site de Cailloup et l'église du Mas Vieux Chemin de Barès (Traverser l'Ariège par le Pont Neuf et la route de Vicaria puis prendre tout de suite à gauche le chemin de Barès) – Située dans la commune de Pamiers, sur la rive gauche de l’Ariège face au quartier du Foulon, les terres de Cailloup ont été longtemps isolées du reste du territoire communal, d’abord par la rivière, au flot encore rapide, mais aussi par les collines du Terrefort, malaisées à franchir. C’est là qu’a été édifié au début du XIIe siècle l’église du Mas Vieux, sur le tombeau présumé de Saint Antonin. Cailloup est l’endroit idéal pour apprécier le calme et la nature, se promener à pied, pratiquer le VTT le long de l’Ariège et dans les collines. Le Chemin du Piémont, branche du Chemin de Saint-Jacques de Compostelle, traverse ses terres entre Pamiers et Saint-Victor Rouzeaud. Cailloup est aussi un lieu très fréquenté par les pêcheurs. L'église du Mas Vieux, récemment restaurée, a été édifiée dans les premières années du XIIe siècle par les moines augustins de l'abbaye Saint-Antonin de Frédélas, aujourd'hui disparue, située sur la rive droite de l'Ariège. Ruinée à la fin du XVIe siècle pendant les guerres de religion, restaurée partiellement au XVIIIe siècle, elle est rachetée par la municipalité de Pamiers en 1989 et classée monument historique en 1992.
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Aux environs
- 1 Parc aux Bambous (à 10 km à l'est de Pamiers sur la commune de Lapenne)
- 2 Ferme aux Bisons (à 10 km à l'est de Pamiers sur la commune de Lapenne)
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