Domont | |
Informations | |
Pays | France |
---|---|
Régions | Île-de-France Val-d'Oise |
Altitude | 80 mètre, 202 mètre |
Superficie | 8,33 km² |
Population | 16 078 hab. () |
Densité | 1 930,13 hab./km2 |
Gentilé | |
Code postal | 95330 |
Préfixe téléphonique | |
Fuseau | UTC+01:00, UTC+02:00 |
Localisation | |
| |
Site officiel | |
Domont est une commune française d'Île-de-France
Comprendre
[modifier]Domont est une commune française du Val-d'Oise située dans le Pays de France, à environ 20 km au nord de Paris. Ses habitants sont les Domontois.
Histoire
[modifier]Domont est un village de bûcherons et de paysans depuis le Haut Moyen Âge.
Il est attesté en 1105, ou 1108, dans un acte où Rudolphe le Bel seigneur de Domont, donne l'abbaye bénédictine sise à Domont au Prieuré Saint-Martin-des-Champs à Paris. En 1149 une bulle du pape Calixte II en confirma la donation. Il n'en reste plus de nos jours que la chapelle monastique devenue paroisse sous le patronage de sainte Madeleine.
Durant les siècles qui suivent, le village est la seigneurie de différentes familles : les Montmorency, puis les Villiers, les Billy et les Champluisant.
L'ouverture du chemin de fer et l'inauguration de la gare en 1877 projette le village dans la modernité. De nombreux vergers sont créés, donnant bientôt à la commune le surnom de « Domont-les-poires », des briqueteries sont édifiées sur le plateau limoneux à proximité de la gare. Le développement du village et la proximité de la capitale grâce au train amènent les débuts d'une urbanisation pavillonnaire entre le bourg et la gare dès les années 1920.
Dans les années 1960 et 1970, ce sont de petits collectifs et HLM qui sont édifiés, la population double entre 1958 et 1977 et dépasse alors les 10 000 habitants.
L'urbanisation s'est poursuivie durant les années 1980 et 1990 par la construction de « nouveaux villages », petits collectifs et lotissements pavillonnaires contemporains, comblant finalement la plupart des espaces libres.
Aller
[modifier]Domont est desservie par la gare de Domont, sur le réseau SNCF Transilien Paris-Nord, branches Paris-Nord — Persan-Beaumont/Luzarches, ligne H. La gare est desservie à raison d'un train semi-directs tous les 1/4 d'heure aux heures de pointe le matin ainsi que le soir de la gare d'Epinay-Villetaneuse à celle de Sarcelles - Saint-Brice. La desserte se réduit à un train omnibus toutes les 30 min en soirée (après 20 h 30) et le week-end. Il faut de 22 (train semi-direct) à 25 min (train omnibus) de trajet à partir de la gare du Nord. Domont est aussi desservie par le Bus RATP 269 et les lignes TVO 13 et 32 (Dobus).
Au niveau des infrastructures routières, Domont, comme nombre de communes de la Plaine de France peu éloignées de l'aéroport de Roissy CDG, est bien desservie, avec notamment la Francilienne N 104 ou encore la RD 301 (ex RN 1) rejoignant directement Paris.
- 1 Gare SNCF rue Censier
Voir
[modifier]- 1 Église Sainte Marie-Madeleine – L'église est bâtie dans une seule campagne de travaux pendant les années 1150, sous la direction des bénédictins du prieuré clunisien fondé à Domont en 1108. Le chœur et le transept sont un reflet de la période de transition du roman vers le gothique, avec des chapiteaux à feuilles d'acanthe et des ornementations sous l'influence de l'art roman, mais des arcades déjà brisées. L'église est de plan cruciforme à déambulatoire (sans chapelles rayonnantes), et l'élévation porte sur trois niveaux avec un faux triforium dans la nef et l'abside, et un étage de fenêtres hautes. La partie sud-ouest du déambulatoire a été reconstruite à la période flamboyante, et des arcs-boutants ont été construits pour épauler le mur haut de l'abside. Leurs culées sont ornés de pinacles plaqués. La chapelle d'axe à l'extrémité orientale du chevet est rebâtie au milieu du XIXe siècle. Quant au transept, il se compose initialement de deux croisillons carrés, deux fois plus larges que les bas-côtés, et cantonnés aux angles par des énormes contreforts à ressauts. Le croisillon sud est resté intact avec sa façade à pignon, alors que le croisillon nord, menaçant ruine tout comme le clocher dès la fin de l'Ancien Régime, est rebâti de manière simplifié vers le milieu du XIXe siècle pour devenir la chapelle Sainte-Marie-Madeleine. Perdant une partie de sa superficie d'origine, il se retrouve recouvert d'un toit en appentis, alors qu'un pignon en briques rouges est construit à l'intersection entre la croisée du transept et le bras nord. L'harmonie de la façade septentrionale est ainsi rompue. Le clocher se dresse à l'angle entre le croisillon nord et la nef ; il ne présente pas un style particulier et est ajouré sur son niveau supérieur par une seule baie abat-son plein cintre par face. La courte flèche en charpente est couverte d'ardoise. La nef se compose de trois travées et demi et d'autant de travées pour les bas-côtés : ruinée peu avant la Révolution française, elle est reconstituée de toutes pièces au milieu du XIXe siècle. La façade occidentale avec un pignon en haut est très simple ; elle laisse apparaître les arcs-boutants de la nef au-dessus des toits plats des bas-côtés, percés de baies en tiers-point à lancette simple vers l'ouest également. La porte rectangulaire est surmonté par un arc de décharge au tympan nu. Un grand oculus à huit lobes, entouré de deux tores, éclaire la nef par le haut.
- 2 Château du Prieuré rue de la Mairie (actuelle mairie) – Il s'agit d'un grand hôtel particulier construit entre 1870 et 1880 pour Sigismond Glandaz, natif de Domont, premier président à la Cour de cassation de Paris et président de la Chambre des avoués. Bien qu'édifié dans une zone alors peu urbanisé, le « château » s'élève sur quatre niveaux pour le corps central de trois niveaux, et trois niveaux pour les ailes latérales de deux travées. L'ensemble est couvert de toits à la Mansart, mais ne reflète que vaguement le style néoclassique, avec un petit fronton dominant la travée centrale et des esquisses de pilastres, mais des proportions inhabituelles. La commune rachète la grande demeure dès 1946 et y installe la mairie six ans plus tard.
- 3 Château d'Ombreval – Ce surnom est donné au logis d'une ferme d'une certaine importance, de la forme d'une barre d'un seul étage avec un toit à deux croupes peu élevé. La façade sur sept travées présente au rez-de-chaussée une alternance entre portes-fenêtres et fenêtres, et une large frise de têtes et autres éléments sculptés en dessous de la gouttière. Le propriétaire du manoir pendant les années 1920 étant collectionneur de sculptures, l'on voit des fragments de sculptures appliqués sur les trumeaux de l'étage, de la manière de bas-reliefs. Le nom du domaine remonte à un fief existant dès le Moyen Âge et relevant de la seigneurie de Domont.
- 4 Fort de Domont (au nord du vieux village, à cheval sur la commune voisine de Piscop) – Il est construit entre 1874 et 1878, sous la direction du futur maréchal Joffre et du capitaine Alfred Louis Adrien Delanne. Le fort constitue un élément de la ligne de défense autour de la capitale, dont la création est motivée par la Guerre franco-prussienne de 1870. Le fort de Domont est l'un des plus importants de cette ligne, dit de première classe, occupant 12 ha au sol et pouvant occuper 1 175 hommes, dont six cents prisonniers. Pendant la Seconde Guerre mondiale, des troupes allemandes avançant vers Épinay-Champlâtreux sont apparemment attaquées depuis le fort, ce qui ne l'empêche pas d'être occupé par des Allemands dès la même année. Le fort est désaffecté après la guerre.
Manger
[modifier]Dans la rue principale se trouvent des restaurants grecs et une pizzeria (la Mona Lisa).
Boire un verre / Sortir
[modifier]À l'intersection de la rue principale et de la rue du chemin vert se trouve le cinéma Ermitage.
Aux environs
[modifier]- Paris à 20 km au Sud.
- Enghien-les-Bains à 10-15 min par la nationale 104.
- 1 Sannois