Duttlenheim | |
Informations | |
Pays | France |
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Altitude | 157 mètre, 178 mètre |
Superficie | 8,6 km² |
Population | 2 903 hab. () |
Densité | 337,56 hab./km2 |
Gentilé | |
Code postal | 67120 |
Préfixe téléphonique | |
Fuseau | UTC+01:00, UTC+02:00 |
Localisation | |
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Site officiel | |
Site touristique | |
Duttlenheim est une commune française située dans le Bas-Rhin en Alsace. Le village compte environ 2 812 habitants. Son blason officiel est composé de quatre quartiers. Le premier quartier est de couleur azur et contient un buste de femme sans bras. Le second représente une cigogne, ce sont les armoiries des Reich Von Platz. Le troisième quartier représente la croix de la famille d'Andlau, le quatrième les armoiries de la famille Landsberg.
Comprendre
[modifier]L'existence de Duttlenheim est attestée pour la première fois à la fin du Xème siècle, à l'occasion d'une donation de biens que le Comte di Nordgau fait à l'abbaye d'Altorf. Au XIIIe siècle, le village fait partie des possessions de l'évêché de Strasbourg qui le donne en fief aux Landsberg. Au siècle suivant, l'évêque attribue une partie de la localité aux Andlau, et une autre partie au Sturm de Sturmeck. La part de ces derniers passe en 1640 à une famille originaire du Tyrol, les Reich von Platz. En 1533, la Réforme est introduite dans le village, mais il retourne à la religion catholique en 1686. À la Révolution, le bourg est intégré au canton de Geispolsheim et y reste jusqu'en 1974. Duttlenheim a toujours été un village important qui, en 1861, compte 1 577 habitants.
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[modifier]L'église Saint Louis
[modifier]Cette église de style néo-gothique comporte une façade à clocher semi-engagé et un portail à fronton triangulaire, une nef unique à portails latéraux rectilignes et un chœur polygonal en retrait animé par des chaînes. L'édifice peut être attribué à l'architecte Desbordes, inspecteur principal des Ponts et Chaussées, qui établit en 1773-1775 des plans et des devis pour le projet primitif, modifié à l'exécution. Le nombre de travées de la nef a été porté de quatre à six, et le portail à colonnes et fronton surbaissé a cédé la place à une entrée plus sévère.
Sur l'une des façades de l'église paroissiale, tournée vers le sud, est installé un cadran solaire sculpté dans une dalle carrée. Recouvert à une époque d'une couche de crépi, celui-ci revoit la lumière en 1967, à l'occasion de la rénovation du revêtement du mur. Tous les chiffres sont orientés vers le centre, probablement dans un souci d'harmonie de la part de l'artisan créateur.
Le maître-autel est daté du XVIIIe siècle. Encadré de quatre colonnes corinthiennes semi-engagées, le tableau d'autel daté de 1838 est l'œuvre d'un peintre anonyme. La toile présente le patron de l'église agenouillé, en prière devant un autel. Le manteau orné de fleurs de lis et les attributs royaux déposés à ses pieds rappellent que Saint Louis est roi de France à partir de 1226. Il meurt de la peste en 1270 aux portes de Tunis, pendant la huitième croisade.
L'orgue de Duttlenheim vient des ateliers de Seltz. Il est transformé par Koulen et Kriess, puis par les frères Steinmetz au cours des XIXe et XXe siècles. Également très remanié, le buffet en chêne comporte des parties latérales réalisées en 1920. Malgré ces travaux, l'orgue reste un instrument de qualité, comprenant quatre plates-face et trois tourelles surmontées d'urnes en demi-relief.
Le calvaire
[modifier]Le village possède plusieurs croix des XVIIIe et XIXe siècle, parmi lesquelles ce calvaire baroque en forme de T, situé sur l'avenue du Général de Gaulle. Restauré dans le courant du XIXe siècle, il est érigé à l'initiative de deux femmes, Anna et Maria, et met en scène les trois protagonistes habituels, le Christ en croix, la Vierge et saint Jean, ces deux derniers étant d'une facture un peu fruste.
La chapelle privée
[modifier]À la suite de la naissance de trois enfants sourds et muets, une famille du village fait le serment d'édifier une chapelle si un enfant sain vient au monde. Le vœu se réalise, et le père fait alors construire cette chapelle privée. Il va lui-même chercher les matériaux nécessaires pour la construire en 1808.
Ancien Lavoir
[modifier]Ce lavoir traditionnel du XIXe siècle est abrité par un toit à deux pans, supporté par huit piliers. Au bord de l'eau on distingue neuf emplacements, dits Waschbretsche, réservés aux lavandières qui y battaient le linge. Comme beaucoup de constructions du même type, il est élevé à l'époque où les municipalités disposent d'une plus grande autonomie budgétaire, et où la population prend conscience de l'importance de l'hygiène individuelle.
Le Puits
[modifier]De nombreux puits sont disséminés dans le village. Celui-ci est situé dans l'impasse des Francs-Bourgeois, et se compose d'une cuve massive transformée en bac à fleurs. Le treuil en bois autour duquel s'enroule la chaîne est abrité par un toit en bâtière, recouvert de tuiles alsaciennes, dites : Biberschwänz.
Faire
[modifier]Acheter
[modifier]Manger
[modifier]- Belle Vue 2, quartier de la gare, +33 3 88 47 80 86, courriel : schott.jean-jacques229@orange.fr – Brasserie, Cuisine Traditionnelle et petit déjeuner. 15 couverts. La salle est accessible aux personnes à mobilité réduite.
- la Couronne d'Or 9, rue du Général Leclerc, +33 3 88 50 81 26
- la Croix d'Or 44, rue du Général de Gaulle, +33 3 88 49 10 60
Se loger
[modifier]- Meublé de Mme Kathia Monsch 42, rue de la Gare – Maisonnette dans grande cour intérieure, entrée indépendante, coin salon avec convertible 2 personnes, chambre avec lit 2 personnes, mezzanine avec couchage 2 personnes.
Aux environs
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