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Réserve faunique de Port-Cartier-Sept-Îles
Information
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Date de création
Administration
Lac(s)
Cours d'eau
Superficie
Bureau d'informations touristiques
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La réserve faunique de Port-Cartier-Sept-Îles est un territoire public de conservation, de mise-en-valeur et de pratique des activités récréatives. Son territoire chevauche Port-Cartier, Sept-Îles et le territoire non organisé (TNO) de Lac-Walker, dans la municipalité régionale de comté (MRC) de MRC Sept-Rivières, dans la région administrative de Côte-Nord, au Québec au Canada.

Cette réserve comporte des attraits de plein air typiques de la forêt boréale. Cette réserve faunique offre des activités récréotouristiques dans une nature sauvage, centrée sur la forêt, la flore et la faune. Les principales activités récréotouristiques sur le territoire de cette réserve sont la pêche au saumon, la pêche à la journée, la pêche à gué, les activités nautiques, l'observation de la faune, la randonnée pédestre, la cueillette en forêt, la chasse au petit gibier, la chasse à l'orignal, la chasse à l'ours et la pêche blanche.

Comprendre[modifier]

Cette réserve faunique est administrée sous l'égide de la Société des établissements de plein air du Québec. Son territoire s'étend entre la limite nord de Port-Cartier (50e degrés de latitude nord) et la limite sud de la MRC de Caniapiscau (51e degré de latitude nord); ainsi qu'entre la rivière Toulnustouc (à l'ouest) et la zec Matimek à l'est. Le relief terrestre de cette réserve faunique comporte une élévation de terrain variant de 60 à 500 m.

Cette réserve faunique comporte plus de 1000 lacs dont une centaine sont accessibles à la pêche, et 15 rivières. Son couvert forestier est composé d'épinette noire, épinette blanche, sapin baumier, mélèze, bouleau et peuplier faux-tremble.

Histoire[modifier]

Cette réserve a été constituée en 1965 à l'intérieur d'une vaste réserve de castors dans le but d'assurer la conservation et le trappage de cette espèce au bénéfice des Autochtones.

Initialement, la superficie de cette réserve de chasse et de pêche, couvrait 8 417 km2. En 1976, sa superficie fut réduite une première fois à 8 063 km2 et une seconde fois en 1979, à 6 422 km2; ce qui correspond à la superficie de la réserve faunique actuelle. Son toponyme constitué des deux villes voisines se justifiait lorsque la limite orientale de la réserve de chasse et de pêche se rendait au nord de Sept-Îles; à la suite de la réduction de son étendue, le double nom est moins pertinent, alors que Port-Cartier sert de porte d'entrée.

Cette réserve faunique a été constituée en 1980; elle succède à la réserve de chasse et de pêche de Sept-Îles–Port-Cartier.

En 1989, à la demande des autorités provinciales de la réserve faunique, la Commission de toponymie a attribué de façon systématique une désignation toponymique pour chacune des entités géographiques de ce territoire. Ainsi, près de 1 700 lieux ont reçu une attribution toponymique, dont plusieurs dizaines d'après des emprunts à des œuvres littéraires du Québec, en fonction de leur rapport avec la Côte-Nord. Par exemple, des noms ont été attribué en se référant à des poèmes de Gilles Vigneault, de Roland Jomphe et de Camille Laverdière, du roman Ashini d'Yves Thériault, de l'ouvrage Forestiers et voyageurs de Joseph-Charles Taché et du récit innu Les Oiseaux d'été de Michel Noël.

Par les noms créés et des mots qui forment certains toponymes, la réserve faunique comprend maintenant le ruisseau Mourir-Ma-Belle, les rapides de l'Abandonné, le confluent des Équinoxes, le ruisseau de Sacakoua, le mont des Fleurs de Gel, le mont J'Y-Vois-le-Nord... La CTQ a aussi fait usage de d'autres procédés pour concevoir des toponymes, notamment l'emploi d'éléments spécifiques propres à la région, les noms de familles souches de la Côte-Nord et les blasons des familles Tremblay du Québec. La CTQ a aussi attribué des toponymes selon les noms de famille et les surnoms de soldats de la guerre de Sept Ans enrôlés dans l'armée de Montcalm ainsi que les noms de famille non françaises venues s'établir en Nouvelle-France.

Lac Walker

Ce toponyme parait dans le Dictionnaire des rivières et lacs de la province de Québec de 1914. Néanmoins, d'autres toponymes ont été répertoriés par la suite pour désigner ce même plan d'eau : Lac Moteghats, Tshishe Muteshekau (grand lac aux contours montagneux en montagnais), Lac Thirty Mile (faisant référence à sa longueur qui s'est avérée erronnée), Lac Cache-Deux (car une cache est située à sa décharge. Ce toponyme officiel évoque le souvenir de sir Hovenden Walker (vers 1656-1725 ou 1728), l'amiral britannique d'origine irlandaise; ce dernier a subi un échec, en 1711, en tentant de s'emparer de la ville de Québec, capitale de la Nouvelle-France.

Géographie[modifier]

La partie sud-est du territoire de la réserve a été découpée pour faire place à la réserve de biodiversité projetée du lac Pasteur. Cette dernière englobe les principaux lacs suivants : Walker, Pasteur, Morin, Chevane, à la Truite, Carré, Nicol et Petit lac à l'Anguille.

Lac Walker

La pointe sud du lac Walker est situé à une vingtaine de kilomètres à l'ouest du centre-ville de Port-Cartier. Ce lac de 33 km et ses abords offrent de nombreux attraits pour les activités de plein air: navigation de plaisance (bateau à moteur, voilier, canot, kayak, planche à pagaie...). Le lac Walker comporte des falaises abruptes favorisant la pratique de l'escalade.

Lac Arthur

Ce lac est situé du côté Est du Grand lac Caotibi, dans lequel il se déverse, et au sud du Petit lac Caotibi. Il est tributaire de la rivière Toulnustouc Nord-Est. Il comporte une superficie de 11 km2 et se situe à 90 kilomètres (en ligne directe) au nord-ouest du centre-ville de Port-Cartier et 99 km (en ligne directe) de Sept-Îles.

Le toponyme de ce lac évoque l'américain Arthur A. Schmon (1895-1964) lequel est né à Newark, au New Jersey. Schmon est devenu l'inséparable collaborateur de Robert R. McCormick, propriétaire du journal Chicago Tribune et fondateur de Baie-Comeau. Au terme d'études à Princeton, New Jersey, Schmon participe au premier conflit mondial en tant qu'adjudant du colonel McCormick pour l'armée américaine. Subséquemment, ce dernier l'invite à l'accompagner à Shelter Bay (Port-Cartier) en 1919. Il lui confie alors la direction des opérations forestières. Il devient directeur des terres à bois, pour la Quebec and Ontario Paper en 1923 et président de cette compagnie en 1933. En 1936, Schmon supervise la construction de l'usine et de la centrale hydroélectrique de Baie-Comeau. En 1938, Schmon est nommé Premier président-directeur général de la Quebec North Shore. En 1964, il assume la présidence du conseil d'administration et la direction générale de cette société papetière.

Aller[modifier]

En voiture[modifier]

  • De Québec (605 km, h 23 min), prendre la route 138 (rive Nord) en direction est, via le traversier de Tadoussac, jusqu'au village de Port-Cartier; prendre le chemin du parc vers le nord-ouest, jusqu'à l'accueil de la réserve faunique.

Circuler[modifier]

Postes d'accueil[modifier]

  • Accueil du lac Walker (de mai à octobre): poste d'accueil situé à la pointe sud du lac Walker. Ce poste d'accueil offre:
    • en vente: appâts et leurres, articles promotionnels, droits d'accès (chasse ou pêche), essence (lacs Walker et Arthur), glace, permis (chasse ou pêche);
    • en location: canne à pêche, canot, chaloupe, kayak, moteur hors-bord, vêtement de flottaison individuel pour adulte.
  • Accueil du lac Arthur (de mai à octobre): poste d'accueil situé sur la rive sud du lac Arthur. Ce poste d'accueil offre:
    • en vente: bois de chauffage, essence, glace, permis de pêche et appâts;
    • en location: canot chaloupe, moteur hors-bord et vêtement de flottaison individuel pour adulte.

Cartes géographiques[modifier]

La SÉPAQ met à la disposition du public, notamment:

Autres sources de renseignements[modifier]

Voir[modifier]

Les principaux attraits à voir sont :

  • 1 Lac Walker Logo indiquant un lien wikipédia Logo indiquant un lien vers l'élément wikidata – Panorama Lac majestueux, d'environ 30 km de long par 4 km de largeur maximale, avec des falaises abruptes de chaque côté. Il est formé par une excroissance de la Rivière aux Rochers qui le traverse vers le sud-est. Une investigation hydrographique datant de 2011 lui attribue une profondeur de 280 m; ce qui en fait le lac le plus profond du Québec. Ce lac reçoit aussi les eaux de la rivière du Diable. Cette zone est dotée d'une ancienne tour de garde-feu en montagne du côté ouest du lac. Ce lac se déverse dans la Rivière aux Rochers laquelle va se déverser au village de Port-Cartier dans la Baie de l'Abri.
  • 2 Chutes MacDonald (Chutes situées en bordure de la route forestière R092D) Logo indiquant des horaires accessible en permanence. Logo indiquant des tarifs gratuit. – Accessible, sans aide, aux personnes à mobilité réduite Panorama Accessible depuis une passerelle en bois. Ces chutes coincées entre deux falaises de montagne (le sommet de la montagne du côté nord atteint 454 m; le sommet du côté sud, 409 m), ayant un dénivelé de 58 m. Le sommet des chutes est à 235 m d'altitude. La voie ferroviaire passe du côté sud des chutes.
  • les sentiers de randonnée pédestre de la Montagne et MacDonald,
  • 3 Chute du Carlos (Chute située au sud du pont du chemin de la Réserve de Port-Cartier-Sept-Îles) Logo indiquant des horaires accessible en permanence. Logo indiquant des tarifs gratuit. – Accessible, sans aide, aux personnes à mobilité réduite Panorama Chute du ruisseau Carlos descendant en magnifiques cascades sur le rocher. Dénivelé d'environ 13 m. Ce ruisseau s'avère la décharge du lac Carlos.
  • 4 lac Arthur Logo indiquant des horaires accessible en permanence. Logo indiquant des tarifs gratuit. – Accessible, sans aide, aux personnes à mobilité réduite Panorama Ce lac (altitude: 506 m) présente d'imposantes falaises, à cause des montagnes dont un sommet atteint 713 m à l'Est et 717 m à l'ouest du lac. Le chemin de fer Port-Cartier-Mont-Wright passe tout près du côté ouest du lac, sur un istme séparant le Grand lac Caotibi et le lac Arthur. Un sentier permet d'apprécier le panorama sauvage et montagneux de la région. Ce magnifique lac comporte un camping exploité par le SÉPAQ, des chalets et des embarcations en location. Ce site fonctionne surtout à l'énergie solaire. Ce site de vacances est accessible depuis la route qui longe le sud du lac. Le toponyme de ce lac évoque le souvenir d'Arthur A. Schmon (1895-1964) originaire de Newark, New Jersey, un gestionnaire de l'industrie papetière de la Côte-Nord.

Faire[modifier]

Été[modifier]

  • Chasse
  • Pêche – Considérant la rareté des espèces de poissons compétitrices, la truite mouchetée indigène prolifère dans la majorité des lacs.
  • Sentiers de randonnée – La carte des sentiers de randonnées pédestres est accessible sur la SÉPAQ.
Sentier pédestre Longueur Dénivelé Type Niveau Note
1 Chute MacDonald 1,0 km Linéaire Débutant Avec pont suspendu pour franchir la rivière MacDonald
2 Lac Carré 7,0 km Linéaire Débutant Sentier passant par plusieurs lacs
3 Montagne de la Solitude 1,0 km 60 m Linéaire Intermédiaire Sentier d'une vallée glaciaire avec vue sur la chute MacDonald. Panorama bucolique au sommet.
4 De la Montagne 1,5 km 140 m Linéaire Intermédiaire

Hiver[modifier]

Acheter[modifier]

Manger[modifier]

Boire un verre / Sortir[modifier]

Le territoire de la Réserve faunique Port-Cartier-Sept-Îles ne comporte pas de lieu public servant des consommations alcooliques.

Se loger[modifier]

  • Chalets en location

Camping[modifier]

  • Camping du lac Walker
  • Camping du lac Arthur

Chalets[modifier]

  • Chalets en location

Aux environs[modifier]

Destinations limitrophes de la Réserve faunique Port-Cartier-Sept-Îles
  • 1 Sept-Îles Logo indiquant un lien wikipédia Logo indiquant un lien vers l'élément wikidata (62 km à l'est de Port-Cartier (d'un centre-ville à l'autre)) – Plus grande ville de la région touristique de Duplessis. Sept-Îles est tout un paradis pour les amants de la nature. Les environs comprennent de nombreuses forêts, de nombreuses plages de sable, des lacs et des rivières de renommée mondiale (notamment pour la pêche au saumon). Sept-Îles est un important centre de services commerciaux, gouvernementaux (ex. santé, éducation, divers ministères), aéroportuaires, maritimes et routiers.
  • 2 Port-Cartier Logo indiquant un lien vers le site web Logo indiquant un lien wikipédia Logo indiquant un lien vers l'élément wikidata – Une ville qui s'est développée grâce à son industrie forestière et l'exploitation des gisements de fer des villes minières de Gagnon et de Mont-Wright. Aujourd'hui, l'économie s'oriente vers les services aux voyageurs et aux activités récréotouristiques: villégiature, chasse et pêche, musées et sites historiques, parcs, circuits patrimoniaux, plage de sable fin s'étendant sur 11 km à Pointe-aux-Anglais.
  • 3 Baie-Trinité Logo indiquant un lien wikipédia Logo indiquant un lien vers l'élément wikidata (81 km au sud-ouest de Port-Cartier) – Municipalité montagneuse, forestières et traversée par les rivières de la Trinité et Godbout; son territoire forme une grosse pointe s'avançant vers le sud-est dans le golfe du Saint-Laurent. Elle comprend le canton de De Monts et les magnifiques villages de Godbout, Pointe-des-Monts, Pointe-à-Poulin, Baie-Trinité (ouest, centre et est) et Petit-Mai.
  • 4 Rivière-aux-Outardes Logo indiquant un lien vers le site web Logo indiquant un lien wikipédia Logo indiquant un lien vers l'élément wikidata – Un territoire non organisé de la MRC de Manicouagan, sur la Côte-Nord. Ce TNO constitue un paradis de chasse & pêche, d'excursions en VTT et motoneiges, de cueillette de petits fruits sauvages, ainsi que d'observation de la faune, de la flore et du relief terrestre.
  • 5 Mont-Valin Logo indiquant un lien wikipédia Logo indiquant un lien vers l'élément wikidata – Territoire non organisé de la MRC du Fjord-du-Saguenay, situé entre la rivière Mistassibi et la région administrative de la Côte-Nord. Magnifique territoire pour des activités récréotouristiques. Territoire couvrant 38 032,3 km2.
  • 6 Rivière-Mouchalagane Logo indiquant un lien wikipédia Logo indiquant un lien vers l'élément wikidata – Un vaste territoire non organisé de la MRC de Caniapiscau, comprenant 261 lacs, 27 rivières, 23 cantons, 11 montagnes, trois lieux-dits, quatre barrages sur la rivière Hard-Jaune et la Réserve de biodiversité Uapishka. Ce TNO offre de nombreuses activités de plein air inusitées dans l'arrière-pays.
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