Vanuatu | |
Drapeau | |
Information | |
Capitale | Port-Vila |
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Altitude maxi. | m (mont Tabwemasana) |
Altitude mini. | 0 m (océan Pacifique) |
Superficie | 12 190 km² |
Population | 300 019 hab. () |
Densité | 24,61 hab./km2 |
Forme de l'État | |
Langue(s) officielle(s) | bichelamar, français, anglais |
Monnaie | Vatu |
Religion(s) | |
Électricité | 220 V / 50 Hz / BS 1363, AS/NZS 3112, Europlug |
Préfixe téléphonique | +678 |
Suffixe Internet | .vu |
Sens de circulation | Conduite à droite |
Plaques d'immatriculation | |
Fuseau | UTC+11:00, Pacifique/Efate |
Localisation | |
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Site officiel | |
Le Vanuatu (anciennement les Nouvelles-Hébrides) est un archipel formant un pays de la Mélanésie en Océanie.
Comprendre
- Patricia Siméoni, 2009. « Atlas du Vanouatou (Vanuatu) », Port-Vila, Éditions Géo-consulte, (1re édition), 392 p.
L'archipel, indépendant depuis 1980, fait partie de la cinquantaine des pays les moins avancés (PMA). Cette place financière off-shore, paradis fiscal, pavillon de complaisance, hors-taxe, ne fait pas encore bénéficier de ses bienfaits la population, essentiellement mélanésienne, sauf peut-être dans les deux villes importantes. Les gens ordinaires sont la plupart du temps accueillants, bienveillants, prêts à aider, qu'ils parlent anglais ou français ou non.
Coutume
La Mélanésie continue à vivre, globalement, selon les traditions d'avant les premiers contacts européens, et d'avant la colonisation. Une manifestation en est le maintien des différentes langues locales, dont chacune est parlée par quelques milliers d'individus. Bien sûr, le bichelamar est parlé par presque tout le monde. L'anglais et le français, tous deux de qualité, sont également utilisés par une bonne partie de la population, grâce à l'enseignement.
La diversité culturelle entre les différentes îles, et les différents territoires, ne permet pas de définir précisément une tradition unique. Depuis très longtemps, la navigation en pirogue entre les îles (La Méditerranée vanuataise) a développé les relations commerciales et humaines (mariages), et les métissages culturels, dont linguistiques (environ 130 langues).
Certains villages-tribus, particulièrement les toutes petites îles, et autres endroits isolés, plus respectueux des traditions, limitent l'accès aux lieux, aux personnes, aux objets.
Certains villages-tribus proposent comme attraction touristique des spectacles de kastom, revendiquant les pratiques, techniques, récits, valeurs de leurs ancêtres : feu, cuisine (râper, écorcer, laver, émincer, cuire...), tressage, musique, danse, chant, dessin sur sable, chasse... : un concentré (tarifé) de la vie d'autrefois. Les vêtements portés à ces occasions sont d'origine végétale : étuis péniens (big nambas, smol nambas, sur Malekula), coiffures, parures (couronnes de feuilles, bracelets végétaux, plumets de danse), maquillages (camouflages). Les objets sont peu nombreux ː bâtons, sagaies, frondes... On est très loin des sinistres villages des expositions coloniales des années 1870-1931). Les commentaires précis des organisateurs, en anglais ou en français, se terminent souvent par les remerciements aux spectateurs, l'invitation à diffuser images et vidéo, et l'invitation à exprimer en retour devant le groupe leur propre appréciation de ce qu'ils ont vécu.
Ces spectacles, qui peuvent s'accompagner de stages d'initiation (vannerie, cuisine, danse...), permettent de maintenir une identité culturelle, communautaire, intergénérationnelle, villageoise, et parfois de masquer les réalités coutumières : l'étranger accède à cette expression, mais pas aux pratiques réelles, comme les cérémonies. L'étranger est bienvenu quand il se conforme aux règles communautaires. L'accès à certaines zones de certains villages est filtré : le chemin de certaines zones sacrées est limité à certaines heures, à certain groupe social, à certain genre (femmes exclues, par exemple), pour certaines activités, dont la maison des hommes (assemblée de village), la piste de danse, et évidemment dans la langue de la communauté.
Tout le reste est sans doute accessible, sur demande soumise à autorisation des responsables coutumiers, mais cela exige du temps, de la confiance, de la participation, comme dans toute communauté humaine. Comme partout en Mélanésie, il faut du temps pour apprendre et comprendre le mode de vie réel des populations locales, généralement, très accueillantes.
Végétation
Régions
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Villes
- 1 Port-Vila – Port-Vila, sur l'ile d'Efate, est la capitale.
- 2 Luganville – Luganville, sur l’île d'Espiritu Santo, est la seconde ville du pays.
Autres destinations
Aller
Formalités
En avion
Avec Air Vanuatu (site ) au départ de Nouméa, ou Air New Zeeland au départ de l'Australie ou de Auckland.
Il peut être prudent et avantageux d'acheter les vols domestiques en même temps que les vols internationaux aller-retour (obligatoires pour le visa de tourisme à l'arrivée).
Il est prudent et anxiogène de (re)confirmer régulièrement les vols intérieurs.
En bateau
Circuler
En bateau
Plus aucune liaison maritime régulière de Nouméa au Vanuatu. Seulement des plaisanciers qui cherchent quelquefois un ou plusieurs équipiers (ou acceptent des passagers). À Nouméa, voir la capitainerie de port Moselle
Déplacements d'île à île
Pour les déplacements intérieurs, il est assez facile de trouver une place à bon prix sur les bateaux des commerçants.
Pour les déplacements d'îles à îles (principales), le bateau Big Sista assure une rotation hebdomadaire. Environ 200 passagers et plusieurs tonnes de fret, mais pas de véhicules sauf bicyclettes; Le Big Sista relie Port Vila (Efaté island) à Luganville (Santo island) en faisant une dizaine d'escales notamment Atchin, Malikolo (2 escales sur cette île qui s'écrit aussi Malakula), Paama etc. Durée du trajet Port-Vila / Luganville, environ 30 h Un bateau relativement régulier (nom ?) relie Port Vila (Efaté) à Tanna. Durée environ 24 h
En avion
Il existe plusieurs compagnies locales qui peuvent vous emmener d'une île à l'autre dans de petits avions de tourisme, mais cela reste relativement cher.
En voiture
La conduite se fait à droite de la chaussée, le volant se trouve à gauche, malgré des influences britanniques.
En zone "urbaine" il est conseillé d'utiliser les taxis communs qui, pour 100 Vatu la course (en ville, sur courte distance), déposent là où on le souhaite. Les taxis et minibus existent également, à qui on peut faire signe n'importe où.
Très (très) rares stations-service en dehors de la capitale ou de Luganville. (par ex. Eton sur l'île Efaté - vue en 2013-)
Les routes ne sont pas goudronnées hors des zones urbaines (et, par exemple, du tour de l'île Efaté -120 km-, ou de Luganville à Port Olry -65 km-), ce qui peut rendre la conduite éprouvante. Il faut donc adapter son allure, car les risques sont évidents, pour votre véhicule ou toute autre rencontre, piétons, véhicules ou animaux.
Limitations de vitesse :
- Route : aucune limitation par défaut
- Ville : 50 km/h
Le permis de conduire international est nécessaire en cas conduite autonome.
À vélo
Il est tout à fait possible de circuler à vélo et faire le tour complet d'Efaté (120 km) Nombreux campings plus ou moins bien aménagés mais toujours (ou presque) accueillants. Il est aussi tout à fait possible de dormir chez l'habitant en brousse ou de camper à proximité du village. Seul impératif : demander l'autorisation et l'endroit où planter sa tente. Accueil très sympathique assuré pour peu que vous soyez souriants.
Idem pour la côte Est de Santo, route goudronnée jusqu'à Port-Olry (65 km depuis Luganville), puis bonne piste.
Parler
Les langues officielles sont l'anglais, le français et le bichlamar. Dans la pratique, certaines personnes parlent anglais, d'autres français, certaines les deux, mais tous parlent bichlamar, ainsi que leur langue propre.
Acheter
La devise locale est le vatu (VUV) et il est possible de se procurer de l'argent liquide dans les distributeurs automatiques de billets.
Taux de change VUV actuel | |
XE.com: | CAD CHF EUR GBP USD |
OANDA.com: | CAD CHF EUR GBP USD |
fxtop.com: | CAD CHF EUR GBP USD |
Quelques agents de change dans les deux villes principales.
Les cartes de crédit internationales sont généralement acceptées en retrait et en paiement dans de nombreux commerces.
À Port Vila, notamment, de nombreux magasins vendent en Dutee Free (hors taxes) et vous livreront vos achats à l'aéroport, après votre passage aux contrôles douaniers et policiers. Attention toutefois aux prix pratiqués (hors taxes) qui peuvent être supérieurs à ceux des mêmes produits chez vous, et aux quantités autorisées à l'entrée de votre pays de destination.
En dehors de Port-Vila et Luganville, il est encore presque impossible de retirer de l'argent, de payer par carte, et de payer en devises étrangères. Il est donc impératif, au passage dans une de ces deux villes, de se faire un stock de billets de 200, 500, 1000, 2000, 5000, 10000 vatus.
Manger
À défaut d'humains (qui ne sont plus consommés depuis un peu plus d'un siècle), on peut manger de délicieux laplap ou tuluk (plats traditionnels), des bougnas (plat d'origine kanak), des fruits, des légumes, des fruits de mer, du poisson, et toutes sortes de choses saines.
On peut aussi manger, souvent, dans les marchés locaux (Luganville, Port Vila etc.) un plat unique très bon marché (de 400 à 700 vatus, soit de 3 à 6 € environ en 2013) : Grande assiette de riz + légumes + poisson ou viande. Poisson, fruits et légumes locaux sont vendus aussi dans ces marchés.
Boire un verre / Sortir
Le Kava s'impose sur place dès la tombée de la nuit et l'ouverture des Nakamal ou Kava Bar. La légende veut que le kava du Vanuatu soit le meilleur du monde, à partir de produit frais (et pas en poudre comme ailleurs), et celui de Futuna le plus fort.
Ceux qui préfèrent la bière se désaltèrent à la Tusker, ou à tout autre alcool imaginables, dans les bars ou les luxueux hôtels.
Attention toutefois pour ceux qui ne sont pas à l'hôtel : le week-end les ventes d'alcool sont suspendues dans les magasins !
Se loger
Dans les hôtels, des plus luxueux aux plus simples, à tous les prix.
En liant connaissance avec quelqu'un et en lui demandant de l'aide, la plupart des gens seront prêts à vous aider.
Vie courante
Apporter un adaptateur pour les prises électriques, pas toujours fourni par les hébergeurs.
Apprendre
Des cours (payants) de Bichlamar sont donnés à l'alliance Française à Port-Vila (-plein centre, tout près de l'office de tourisme-)
Travailler
Communiquer
Sécurité
Numéro d'appel d'urgence : Tous services d'urgence : 112 |
Depuis quelques récentes années, les vols se multiplient dans les zones urbanisées ou plus densément peuplées : touristes gardez un œil sur vos affaires. Mis à part ces petits larcins tout à fait compréhensibles, les gens sont charmants, on peut se promener seul(e) partout et sans risques.
Aucune plage n'est surveillée, se méfier des courants marins parfois suffisamment puissants pour se faire emporter.
Conseils gouvernementaux aux voyageurs
Santé
Zone de palu 2. Peu de risques, aucun vaccin obligatoire.
Se protéger efficacement des moustiques : malaria, dengue, zika...
Respecter
Les Ni-Vanuatu sont assez puritains : attention à votre tenue.
La kastom (ou coutume) est très présente, parfois amusante, parfois pesante. Elle régit la vie des villages, respectez-la.
Toute possession de stupéfiants et toute activité pornographique sont sanctionnées par de lourdes amendes, des peines pouvant aller jusqu'à l'expulsion pure et simple du territoire.