Tbilissi | |
Informations | |
Pays | Géorgie |
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Région | Kartli |
Cours d'eau | Koura |
Altitude | 575 mètre |
Superficie | 720 km² |
Population | 1 118 035 hab. () |
Densité | 1 552,83 hab./km2 |
Gentilé | Tbilissienne, Tbilissien, Tbilisano, тбілісец, тбіліска, тбілісцы, тбилисец, тбилиска, тбилисцы |
Code postal | 0100–0199 |
Préfixe téléphonique | 32 |
Fuseau | UTC+04:00 |
Localisation | |
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Site officiel | |
Tbilissi est la capitale de la République de Géorgie. La ville est située sur les rives de la rivière Koura. La ville couvre une superficie de 726 km2 et a une population d'environ 1 000 000 d'habitant.
Comprendre
[modifier]Géographie
[modifier]Tbilissi se trouve au centre de la Géorgie orientale, dans les contreforts de la chaîne de montagne Trialeti entre le Grand Caucase et le Petit Caucase, à l'endroit où les deux chaînes ne sont séparées que par l'étroite vallée du fleuve Koura. Le relief accidenté freine l'expansion de la ville. La ville, située dans une zone sismique, est frappée parfois par des tremblements de terre.
Climat
[modifier]J | F | M | A | M | J | J | A | S | O | N | D |
Diagramme des températures en °C | |||||||||||
5.9
-1.5
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7.1
-0.8
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12.2
3.0
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19.3
8.1
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23.1
12.1
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27.5
16.0
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31.0
19.4
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30.2
18.6
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26.1
15.0
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19.4
9.4
|
12.7
4.5
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7.8
0.5
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20 | 29 | 31 | 51 | 84 | 84 | 41 | 43 | 35 | 41 | 35 | 23 |
Temp. max. annuelles moyennes en °C 18.5 | |||||||||||
Temp. min. annuelles moyennes en °C 8.7 | |||||||||||
Précipitations annuelles en mm 517 | |||||||||||
Légende: Temp. maxi et mini en °C • Précipitation en mm | |||||||||||
Source : Pogoda.ru.net. |
Le climat de Tbilissi est un climat de transition entre un climat subtropical humide et un climat continental tempéré. Le climat de la ville subit la double influence des masses d'air sèches en provenance d'Asie centrale et des masses d'air subtropicales humides en provenance de la mer Noire.
Tbilissi connaît des hivers doux avec une température moyenne de 1,5 °C en janvier et des étés chauds avec une température moyenne de 24,5 °C en juillet. La douceur des températures en hiver s'explique par la proximité de deux grandes masses d'eau (la mer Noire et la mer Caspienne) et par le fait que la chaîne de montagne du Grand Caucase empêche l'intrusion des masses d'air froides en provenance de Russie. La neige ne tient au sol en moyenne que 13 jours par an (hauteur moyenne de 2 cm en février avec un maximum de 44 cm).
Histoire
[modifier]Les débuts
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Légende de la fondation de la ville La légende raconte que le territoire de l'actuelle Tbilissi était, jadis, complètement recouvert par une forêt dans laquelle la Cour de Mtskheta allait parfois chasser. Selon la tradition, Vakhtang Ier Gorgassali, roi d'Ibérie, chassait au faucon dans cette contrée boisée (parfois, le faucon est remplacé dans la légende par un petit oiseau), quand celui-ci attrapa un faisan. Mais les deux oiseaux tombèrent dans une source d'eau chaude proche, et moururent. Le roi Vakhtang fut si étonné par la découverte de sources d'eau, qu'il décida de fonder une ville à cet endroit. Il nomma la ville Tpili, ce qui veut dire chaud en géorgien. Ainsi, Tpili, ou Tbilissi (endroit chaud), reçut son nom à cause de ses nombreuses sources d'eau chaude. |
Les études archéologiques de la région ont révélé que le territoire de Tbilissi fut occupé par des êtres humains au plus tôt au IVe millénaire avant notre ère. La source la plus ancienne mentionnant ce lieu date de la seconde moitié du IVe siècle, sous le règne de Varaz-Bakour Ier, quand celui-ci fit construire une forteresse dans la dite forêt. Vers la fin du même siècle, la forteresse tomba dans les mains des Perses, avant de revenir dans les mains des Géorgiens sous le règne de Vakhtang Ier. Ce dernier ne serait donc pas le fondateur de Tbilissi, mais seulement l'auteur de l'agrandissement de la forteresse pour en faire une ville. Les territoires que le roi fit construire semblent recouper l'actuelle ancienne Tbilissi.
Le roi Vatché II d'Ibérie (roi de 522 à 534), fils et successeur de Vakhtang Gorgassali, déplace la capitale de son royaume de Mtskheta à Tbilissi, selon la volonté de son père2. Sous son règne, le roi Vatché II termine également la construction de la forteresse entourant la ville, et établit ainsi les premières limites de Tbilissi. La nouvelle capitale devient bientôt une ville importante dans la région, au vu de sa position stratégique et favorable, au carrefour des chemins des marchands de l'occident et de l'orient.
Domination étrangère
[modifier]La position géographique de Tbilissi n'est toutefois pas si favorable que cela pour le royaume d'Ibérie. Située stratégiquement au cœur du Caucase, entre l'Europe et l'Asie, elle devient le principal objet de rivalités entre les différentes puissances voisines telles que l'Empire byzantin, la Perse, l'Arabie et la Turquie seldjoukide. Le développement culturel de la ville dépend ainsi des différents empires la dominant du VIe au Xe siècle. Toutefois, Tbilissi, comme le reste de la Géorgie orientale, réussit à préserver une autonomie notable vis-à-vis de ses conquérants.
À partir de 570/580, les Perses prennent Tbilissi et y règnent pour environ une décennie. En 627, elle est prise et saccagée par les armées byzantines et khazares. Vers 737, les Arabes entrent dans la ville sous le commandement de Marwan al-J`adîy al-Himâr et établissent un émirat dans la région avec pour capitale Tbilissi. En 764, la ville est à nouveau prise par les Khazars mais reste sous domination arabe. En 853, les armées du général arabe Boughba le Turc envahissent Tbilissi dans le but d'établir une domination abbasside dans le Caucase. La domination arabe sur Tbilissi continue ainsi jusque dans les années 1050, les Géorgiens y résidant ne pouvant se révolter. En 1068, la ville est encore une fois saccagée, cette fois par les Seldjoukides sous le sultan Alp Arslan.
Tbilissi, capitale de la Géorgie de l'Âge d'Or
[modifier]En 1122, après de violents combats contre les Turcs seldjoukides qui affrontaient au moins 60 000 Géorgiens et 300 000 Turcs, les troupes du roi de Géorgie David IV le Reconstructeur entrèrent dans Tiflis. À la fin des affrontements contre les musulmans dans la région, le roi déplaça sa capitale de Koutaïssi (en Géorgie occidentale) à Tbilissi, ce qui marqua le début du rôle de cette ville en tant que symbole de l'unification géorgienne. À partir du XIIe siècle, Tbilissi devint donc une ville dans laquelle le pouvoir dominant de la région pouvait profiter d'une bonne situation économique (avec un commerce bien développé et des travaux qualifiés), et d'une structure sociale bien établie. À la fin du siècle, la ville s'agrandit et acquit une population de 80 000 habitants. La ville devint également un centre culturel et littéraire important, non seulement pour les Géorgiens eux-mêmes, mais également pour nombre d'auteurs européens ou vivant au Proche-Orient. Sous le règne de la reine Tamar, le poète Chota Roustaveli travailla à Tbilissi et y écrivit son poème épique légendaire, Le Chevalier à la peau de panthère. Cette période est connue aujourd'hui sous le nom d'« Âge d'Or géorgien », ou bien de « Renaissance géorgienne ».
Domination mongole et période de chaos
[modifier]Toutefois, l'Âge d'Or de Tbilissi ne dura pas plus d'un siècle. En 1236, après avoir souffert de défaites écrasantes face aux Mongols, la Géorgie se retrouva soumise à Gengis Khan. La nation elle-même se préserva, garda une forme de semi-indépendance et ne perdit guère son gouvernement ; mais Tbilissi fut fortement influencée par les Mongols pendant au moins un siècle, aussi bien politiquement que culturellement. Dans les années 1320, les Mongols furent repoussés de Géorgie et Tbilissi redevint la capitale d'une Géorgie indépendante, une nouvelle fois. Mais affaiblie par les événements précédents, la ville en plus fut victime de calamités : ainsi, la Grande Peste vint frapper Tbilissi en 1366.
De la seconde moitié du XIVe siècle jusqu'à la fin du XVIIIe siècle, Tbilissi fut à nouveau la cible de plusieurs envahisseurs et fut complètement brûlée plusieurs fois. En 1386, Tbilissi fut envahie par les armées de Tamerlan (Timour Lang). En 1444, la ville fut prise et détruite par Jahan Shah (chef des Turkmènes Qara Qoyunlu). Puis entre 1477 et 1478, Tbilissi fut agrégée à l'empire d'Uzun Hasan, l'ennemi du précédent envahisseur et chef des Aq Qoyunlu. En 1522, les Perses prirent la ville qui fut libérée deux ans plus tard par le roi David X de Karthli. Durant cette période, certains quartiers de Tbilissi furent reconstruits, mais dès le XVIIe siècle, elle redevint le théâtre d'invasions terribles pour le pays. Cette fois, Tbilissi était plus un objet de conflit entre deux empires que la cible d'envahisseurs sanguinaires, car les Turcs ottomans et les Perses séfévides s'affrontaient pour le contrôle de la ville. Plus tard, le roi Héraclius II de Géorgie (Iraki II) tenta à plusieurs reprises (mais sans succès) de libérer Tbilissi de la domination perse, mais il n'en résulta que l'incendie de l'ancienne capitale du Caucase, en 1795, par Agha Mohammad Shah. À ce moment, sentant que la Géorgie ne pourrait plus résister seule contre ses ennemis, le roi décida de faire appel à la Russie.
Tbilissi était aussi une étape sur l'un des itinéraires de la route de la soie, d'où la présence de nombreux caravansérails dont certains subsistent encore :celui de Téklés Karvasla, reconstruit après avoir été détruit par les Perses en 1795, de style « européano-mauresque », durement touché par le tremblement de terre de 2002, a été réhabilité depuis.
Tbilissi sous l'ère russe
[modifier]En 1801, après que le royaume de Géorgie orientale Karthl-Kakhétie a été annexé par l'empire russe contrairement aux accords du traité de Guiorguievsk de 1783, Tbilissi, désormais connue sous son ancien nom arabe de Tiflis, devint le centre de la vice-royauté du Caucase. Dès le début du XIXe siècle, Tiflis commença à s'améliorer d'un point de vue économique et à se développer politiquement. De nouveaux bâtiments de style européen furent érigés dans la ville et de nouvelles routes furent construites pour relier la ville à d'autres villes importantes de Transcaucasie, telles que Batoumi, Poti, Bakou et Erevan. Dans les années 1850, Tiflis fut à nouveau le centre du renouveau de la vie culturelle caucasienne en général et géorgienne en particulier. Les poètes et auteurs Ilia Tchavtchavadzé, Akaki Tsereteli, Jacob Gogebachvili, Alexandre Griboïedov, qui était secrétaire diplomatique du gouverneur général du Caucase, et d'autres s'établirent à Tiflis.
La ville devint l'objet de l'affection d'Alexandre Pouchkine, de Léon Tolstoï, de Mikhaïl Lermontov, de la famille impériale et de bien d'autres. La famille impériale établit même sa résidence transcaucasienne dans la rue Golvine (aujourd'hui l'avenue Roustaveli).
Au XIXe siècle, le rôle politique, culturel et économique de Tiflis avec ses diversités ethniques, religieuses et culturelles fut important non seulement pour la Géorgie, mais également pour l'ensemble du Caucase. Ainsi, Tiflis prit un visage différent. On y construisit des monuments qui lui donnèrent les attributs d'une ville cosmopolite, tandis que son folklore urbain, sa langue et également sa culture populaire dite Tbilisouri (littéralement, appartenant à Tbilissi) lui donnèrent un charme particulier.
Première indépendance et Géorgie soviétique
[modifier]Après la Révolution russe de 1917, Tiflis servit de quartier général au gouvernement intérimaire transcaucasien qui établit, au printemps 1918, l'éphémère République démocratique fédérative de Transcaucasie. La capitale reprit son nom de Tbilissi. C'était dans cette nouvelle capitale que les trois nations transcaucasiennes (Géorgie, Arménie et Azerbaïdjan) déclarèrent leur indépendance, les 26 et . Tbilissi servit alors de capitale à la République démocratique de Géorgie jusqu'au . De 1918 à 1919, la ville avait également servi de QG aux troupes britanniques et allemandes.
Sous le gouvernement national, Tbilissi devint la première ville universitaire du Caucase après que l'Université d'État de Tbilissi fut fondée en 1918. C'était enfin la concrétisation d'un rêve de la société géorgienne que les gouverneurs généraux russes ou les vice-rois du Caucase n'avaient jamais permis de réaliser.
Après les révolutions de février et d'octobre 1917 à Petrograd, la Géorgie tente de restaurer son indépendance : le Noé Jordania proclame la naissance de la 1ère République de Géorgie, mais la Russie soviétique envahit le pays, contraignant le Parlement géorgien à voter l’exil des dirigeants. C'est le début d'une période de domination soviétique dans le Caucase.
Les Soviets créèrent alors la République socialiste fédérative soviétique de Transcaucasie, avec pour capitale Tbilissi. En 1936, Joseph Staline dissout la fédération soviétique de Transcaucasie et Tbilissi se retrouva ainsi capitale de la seule République socialiste soviétique de Géorgie.
Pendant toute la période soviétique, la population de la ville augmenta fortement; la ville s'industrialisa et devint l'un des centres politiques, sociaux et culturels de l'Union soviétique parmi les plus importants, avec Moscou, Kiev et Léningrad.
Après la mort de Staline en 1953, les autorités soviétiques adoptèrent la doctrine de déstalinisation de Nikita Khrouchtchev, et les Géorgiens attachés à la figure du petit père des peuples montrèrent à maintes reprises leur mépris du gouvernement de Moscou. Ainsi, des manifestations anti-soviétiques se produisirent à Tbilissi en 1956.
Plus tard en 1978 (manifestation de défense de la langue géorgienne) et en 1989 des manifestations furent sévèrement réprimées par le pouvoir soviétique.
Depuis 1991
[modifier]À la chute de l'Union soviétique, Tbilissi subit de graves périodes d'instabilité et de troubles, surtout pendant le gouvernement dictatorial de Zviad Gamsakhourdia. Après une brève guerre civile dont la ville fut le théâtre pendant deux semaines de décembre 1991 à janvier 1992 (guerre qui opposa les forces gouvernementales à celles de l'opposition), la capitale géorgienne devint la scène de confrontations fréquentes entre différents clans. Même durant l'ère Chevardnadzé (1993 - 2003), le crime et la corruption devinrent si importants qu'ils affectèrent les niveaux les plus élevés de la société de Tbilissi. Le chômage et l'appauvrissement de la population de Tbilissi étaient désastreux.
En novembre 2003, suite à des élections législatives falsifiées, des protestations de masse eurent lieu et près de 100 000 Géorgiens manifestèrent contre le gouvernement. Cela mena à la Révolution des Roses qui, le , renversa le président Edouard Chevardnadzé. Le nouveau président est élu avec un mandat de lutte contre la corruption. Il fait pour cela venir Kakha Avtandilovich Bendukidze, un ancien biologiste russe devenu magnat de l'industrie et de la finance, qu'il nomme ministre puis chef de la chancellerie (après avoir acquis la nationalité géorgienne). Kakha Bendukidze affirme engager et appliquer une large stratégie de lutte contre la corruption et une certaine amélioration de l'économie (au regard des critères de la Banque mondiale et une reprise du tourisme s’ensuivent, permettant à la capitale de retrouver un niveau qu'elle n'avait plus connu depuis longtemps, mais au prix d'une forte baisse de la protection sociale et de privatisations en série conduites dans le cadre d'une politique ultralibérale, voire libertariste par K. Bendukidze.
Aller
[modifier]En avion
[modifier]- 1 Aéroport international Shota-Rustaveli (IATA : TBS, OACI : UGTB , თბილისის შოთა რუსთაველის სახელობის საერთაშორისო აეროპორტი) (à 17 km au sud-est du centre-ville.) – Un nouveau terminal a été inauguré le .
Le Bus n° 37 quitte l'aéroport toutes les 15-30 min, 8 h - 20 h, puis toutes les heures jusqu'à 23 h du centre-ville. Son arrêt est situé à droite de la zone d'arrivée. Il passe par Avlabari, Place de la Liberté, Rustaveli, Place de la République et pont Tamar et termine à la gare principale (Vagzal). Le voyage peut prendre plus de 50 min. Le tarif est de 0,50 GEL.
Les taxis entre l'aéroport et la ville coûtent environ 20-30 GEL. Les prix standards sont répertoriés sur un tableau à la station de taxi à votre droite en sortant de l'aéroport.
Les trains de l'aéroport à la gare centrale coûtent 2 GEL et sont rapides. Le train circule seulement 6 ou 7 fois par jour, mais les déplacements sont la plupart du temps synchronisés avec les arrivées des vols il est donc bien de regarder les horaires. Les horaires changent de temps en temps, les trains circulent actuellement entre 3 h 15 et 18 h 05 depuis la gare centrale.
Si vous voyagez vers / à partir de Mestia, il y a des vols disponibles 5 jours par semaine pour 75 GEL. Vous pouvez réserver vos billets dans la cour Mariott sur la Place de la Liberté de 9 h - 13 h dans le bureau de la compagnie aérienne Pegasus. Notez que les vols en provenance et vers Mestia sont régulièrement annulés en raison de la météo dans les montagnes. Il n'est donc pas recommandé de se rendre à Mestia peu de temps avant un départ international.
Notez que Koutaïssi a un aéroport international avec des vols de Wizz Air vers de nombreuses villes d’Europe. La compagnie Georgian Bus propose des trajets entre cet aéroport et Tbilissi.
En train
[modifier]Des trains domestiques circulent entre Tbilissi et Batoumi, Gori, Koutaïssi, Akhaltsikhé, Marneouli, Poti et Zougdidi.
Des trains internationaux circulent vers et depuis Bakou et Erevan. Le train de nuit depuis Erevan roule tous les jours. Les billets peuvent être achetés à la gare d'Erevan, argent comptant seulement 5600AMD (décembre 2011). Le train de Bakou à Tbilissi n'est pas très confortable et assez chaud. Le passage de la frontière prend beaucoup de temps.
En autocar
[modifier]- 2 Gare routière de Didoubé (station de métro Didoubé (დიდუბე)) – C’est de là que partent et arrivent les minibus pour les destinations du nord et de l’est : Mtskheta, Gori, Stepantsminda, Koutaïssi, Bordjomi, Batoumi, Vladikavkaz… Vous y trouverez aussi un marché et des chauffeurs de taxis qui interpellent les touristes, principalement pour leur proposer d’aller à Mtskheta ou Stepantsminda.
Depuis l'Arménie, il est possible de faire le trajet Erevan - Tbilissi par la route en marchroutka, les minibus collectifs présents dans toute l'ex-URSS. Ce type de moyen de transport présente l'avantage d'être bien moins onéreux que le train ou l'avion, et il permet également de rencontrer et d'échanger avec la population locale.
Les départs se font depuis la Gare routière centrale d'Erevan, située au Sud-Est de la ville. Des marchroutkas partent environ toutes les deux heures.
En janvier 2018, du fait de la fermeture de l'axe routier principal entre la Géorgie et l'Arménie via le centre du pays, le trajet se fait par la région du Tavush, frontalière de l'Azerbaïdjan et classée rouge par le MAEDI. Cependant le trajet vaut l'aventure, du fait de la beauté des paysages montagneux traversés avec en point d'orgue le chemin longeant le Lac Sevan.
En voiture
[modifier]Circuler
[modifier]En métro
[modifier]Tbilissi a un système de métro de deux lignes , qui opère de 6 h à minuit.
Toutes les indications à l'intérieur du métro sont en géorgien et en anglais. Les noms des gares sont également annoncées dans les deux langues. Il y a rarement des cartes du réseau dans les wagons eux-mêmes. Vous avez peu de chance de trouver des anglophones ou des francophones dans le métro, et plus de chance avec le russe qui est largement parlé. Prenez une carte bilingue avec vous si vous n'êtes pas compétent avec l'alphabet et la prononciation locale.
Un voyage avec le métro de Tbilissi coûte 0,50 GEL. Il faut acheter une carte (2 GEL) au comptoir. Elle est rechargeable avec le montant souhaité, et fonctionne dans le métro et les bus publics.
À l'automne 2012, Tbilissi a introduit le système de transfert sans supplément entre le métro et les bus pendant une heure et demie. Il s'applique à l'ensemble du réseau de métro à métros et de bus à bus, ainsi qu'une combinaison des deux systèmes.
On peut utiliser une seule carte pour plusieurs personnes, cependant, la deuxième personne paye 0,50 GEL chaque pointage.
En bus
[modifier]Les autobus urbains sont jaunes et de tailles différentes. Le nombre de bus et une description de l'itinéraire figurent habituellement sur des panneaux sur les fenêtres des bus, mais uniquement en géorgien. La ville vient d'installer des tableaux d'arrivée électroniques avec les heures d'arrivée estimées assez précises aux arrêts d'autobus des routes principales. Les panneaux sont en anglais et en géorgien et affichent le numéro du bus, le nombre de minutes à l'arrivée et à la destination.
Montez par n'importe quelle porte en général les doubles portes du milieu sont les plus faciles. Un voyage coûte 0,50 GEL et la monnaie exacte est nécessaire si vous n'avez pas une carte de contact (qui peut être achetée dans les stations de métro). Carte tactile permet des transferts gratuits, et peut être rechargée à plusieurs automates répartis dans la ville en plus des stations de métro. Conservez le billet que vous recevez sur le bus, vous aurez besoin de le présenter aux contrôleurs de billets identifiables par leur chemise jaune.
Il y a des marchroutkas, des camionnettes qui desservent les petites rues de la ville, appartenant à des propriétaires indépendants. Comme pour les bus, l'itinéraire est affiché sur la fenêtre avant (souvent uniquement en géorgien), mais les marchroutkas utilisent un système de numérotation d'itinéraire différent et les descriptions d'itinéraire sont souvent plus générales que pour les bus (par exemple "Vake" plutôt qu'une rue en particulier dans le quartier Vake). Crier « gatcheret » quand vous voulez descendre et donner la monnaie au chauffeur à la sortie. Le tarif est (en moyenne) de 0,80 GEL. Dans les nouvelles camionnettes Ford Transit jaunes, vous pouvez aussi payer avec la carte électronique dont vous avez besoin pour le métro. En cas de paiement avec une carte, chaque voyage après le premier de la journée est au tarif réduit de 0,65 GEL.
Voir
[modifier]Faire
[modifier]Apprendre
[modifier]Travailler
[modifier]Acheter
[modifier]Manger
[modifier]Il faut absolument goûter :
- khinkali (ravioli qui peut être farci de différents ingrédients mais traditionnellement de viande)
- khachapuri (sorte de pizza, pâte à pain farcie de fromage de lait de vache. Il en existe de nombreuses variantes aussi bonnes les unes que les autres)
- kubdari (pâte à pain farcie de viande épicée traditionnellement)
- chakapuli
- gomi
- churchkhela (dessert fait de jus de raisin et de noix)
- kozinakhi (dessert fait de miel et de noix)
Bon marché
[modifier]Prix moyen
[modifier]Luxe
[modifier]Boire un verre / Sortir
[modifier]Se loger
[modifier]Bon marché
[modifier]- 1 Envoy Hostel 45 Betlemi Street, +995 322 920111, courriel : info@envoyhostel.com 28 GEL/personne. – (gratuit) Bénéficiant d'une grande terrasse avec une vue sur la ville. Leur personnel parle très bien anglais et est très compétents et serviables. Récemment rénové et propre, il y a un taux élevé de salles de bains par lit. Le petit déjeuner gratuit est proposé tous les jours ainsi que le thé ou le café disponible toute la journée. Wifi gratuit, service de blanchisserie, accueil à l'aéroport et climatisation / chauffage central des chambres sont quelques-unes des commodités offertes. Ils offrent également des visites en Géorgie ainsi qu'en Arménie (y compris une visite hebdomadaire qui vous prend de Tbilissi à Erevan avec visite sur la route et un déjeuner barbecue). Ils ont aussi une auberge de jeunesse à Erevan.
- 2 Walker Hostel 19 rue Gomi, +995 322 14 65 75, +995 555 55 66 65, courriel : WalkerHostelTbilisi@gmail.com 10 €. – (gratuit) Chambres confortables, grand salon, cuisine et balcon avec vue incroyable. Réception 24 h/24, ventilateur , transferts vers l'aéroport (11 €), un espace barbecue, parking vélo, télévision par câble, parking gratuit, wifi gratuit, linge, draps et serviettes inclus, casiers, bagagerie, Agence de voyage.
- 3 Boombully Rooms & Hostel Av. Rustaveli 24, +995 551 100172, +995 322 931638, courriel : mail@boombully.com – Situé dans le centre historique, à proximité de nombreuses attractions de la ville et du district de la vieille ville. La propriété est située dans un bâtiment historique avec de nombreux éléments écologiques, respectueux de l'environnement et durable, comme du mobilier réutilisé. L'enseigne sur le devant de l'immeuble de Boombully n'est pas le plus visible, soyez donc attentif.
Prix moyen
[modifier]Luxe
[modifier]Communiquer
[modifier]Gérer le quotidien
[modifier]Représentations diplomatiques
[modifier]- Belgique (Consulat honoraire) Avenue Kazbegi, 24, 13e étage 0177 Tbilisi, +995 32 237 22 20, courriel : pierre_orloff@access.sanet.ge – La Belgique n'a pas d'ambassade en Géorgie. L'ambassade compétente pour la Géorgie est située à Bakou.
- 1 France 49, rue Krtsanissi 0114 Tbilissi, +995 32 2 72 14 90 – Ambassade
- Suisse (Ambassade) Krtsanisi 11 0114 Tbilisi, +995 322 75 30 01, courriel : tif.vertretung@eda.admin.ch
Sécurité
[modifier]Aux environs
[modifier]- 1 Mtskheta (ville située à environ à 20 km au nord de Tbilissi) – Mtskheta fut la capitale de l’Ibérie, l’ancien royaume de Géorgie orientale, entre le IIIe siècle avant JC et le Ve siècle après JC. Elle est d'une grande importance pour le peuple géorgien. C’est de cette ville que la Géorgie a adopté le christianisme en 334 après JC et elle reste le siège de l’Église orthodoxe géorgienne. Mtskheta est d’un très grand intérêt pour quiconque s’intéresse à l'histoire ou au christianisme orthodoxe géorgien. C’est un passage presque obligé
- 2 Monastère de David Garedja – Un monastère chrétien fondé au VIe siècle, en partie rupestre, situé à la frontière entre l’Azerbaïdjan et la Géorgie. La compagnie Gareji Line organise des excursions à 30 laris : départ à 11:00 de la Place de la Liberté, retour vers 20:00.
- 3 Gori (ville du centre de la Géorgie) – Gori est célèbre pour être le lieu de naissance de Staline, mais outre un musée qui lui est dédié, on y trouve aussi une forteresse et, à proximité, le site archéologique d’Ouplistsikhé. Il est possible d’y faire une excursion d’une journée depuis Tbilissi.
- 4 Stepantsminda (Kazbegui) (petite ville située au nord de Tbilissi, près de la Russie) – Il est possible de faire une excursion sur une journée depuis Tbilissi pour y visiter la célèbre église de la Trinité de Guerguéti, même s’il vaut le coup d’y rester plusieurs jours pour faire de la randonnée dans la région.