République de Chine ((zh)中華民國) | |
Drapeau | |
Information | |
Capitale | Taipei |
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Altitude maxi. | m (Yu Shan) |
Superficie | 36 193 km² |
Population | 23 412 899 hab. () |
Densité | 646,89 hab./km2 |
Gentilé | Taïwanais(e) |
Mer | mer de Chine méridionale, mer de Chine orientale |
Forme de l'État | régime semi-présidentiel, démocratie, république constitutionnelle |
Langue(s) officielle(s) | mandarin de Taïwan, hakka taïwanais, taïwanais, amis, paiwan, Kinmen dialect, O-ku-uā, Matsu dialect, langue des signes taïwanaise, saisiyat, pouyouma, atayal, tsou, bunun, rukai, Truku, seediq, sakizaya, yami, kavalan, kanakanabu, saaroa |
Monnaie | nouveau dollar de Taïwan |
Religion(s) | |
Électricité | 110 V / 60 Hz / NEMA 1-15, NEMA 5-15 |
Préfixe téléphonique | +886 |
Suffixe Internet | .tw |
Sens de circulation | Conduite à droite |
Plaques d'immatriculation | |
Fuseau | UTC+08:00, Asie/Taïpei, heure de Taïwan |
Localisation | |
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Site gouvernemental | |
Site touristique | |
Taïwan ou Taiwan, en forme officielle République de Chine (en chinois traditionnel : 中華民國, en pinyin : Zhōnghuá Mínguó), et anciennement appelée Formose, est une île-État d'Asie de l'Est de facto indépendante administrée par le gouvernement de la République de Chine depuis 1949.
En plus de l'île principale de Taïwan (臺灣) proprement dite, la République de Chine administre également plusieurs autres petites îles dont Penghu (Pescadores), Kinmen et Matsu. L’île de Taïwan est composée de plusieurs régions à l'histoire complexe et à la culture différente.
Le détroit de Taïwan sépare l'île de la Chine continentale dite République populaire de Chine qui en revendique officiellement la souveraineté. Taïwan compte plus de 300 sommets de montagne a plus de 3 000 m d'altitude. Le plus haut d'entre eux étant le Yu Shan (montagne de Jade) qui culmine à 3 952 m, ce qui en fait le quatrième plus haut de l'Asie de l'Est. Le nombre important de montagne en fait un lieu apprécié des randonneurs.
Malgré son histoire, ses paysages, sa gastronomie et plus encore, il n'y a pas de tourisme de masse à Taïwan et la plupart des touristes sont taïwanais, chinois ou venant de l'Asie de l'Est. En 2019, Taïwan a accueilli près de 12 millions de visiteurs, un chiffre en grande augmentation par rapport à quelques années auparavant[1]. Cependant la crise COVID entre 2020 et 2022 a réduit ce chiffre: en 2022, le pays a accueilli moins d'un million de visiteurs et en 2023 six millions de visiteurs[2].
Comprendre
[modifier]Géographie
[modifier]Taïwan est un état indépendant mais non reconnu. Depuis 1949, elle est administrée de fait, sous le nom de République de Chine, par son propre gouvernement.
L'île, traversée par le tropique et abondamment arrosée par la mousson en été, et est formée, à l'est, de montagnes élevées et, à l'ouest, de collines et de plaines intensément mises en valeur (canne à sucre, riz, légumes et fruits). Le secteur industriel (textiles, matériel électrique et électronique, plastiques, jouets), à vocation exportatrice, est devenu le moteur d'une économie qui a connu un essor spectaculaire.
Climat
[modifier]Taiwan jouit d’un climat tropical, chaud et pluvieux la majeure partie de l’année.
D’avril à septembre, c’est la période de la mousson d’été, avec des pluies très abondantes et des typhons. En raison de la forte humidité, la chaleur est parfois pénible. La température peut atteindre jusqu’à 30-35 °C, surtout dans les grandes villes qui souffrent de pollution atmosphérique (densité de la foule, embouteillage aux heures de pointe…).
D’octobre à mars, le nord de l’île et les régions montagneuses sont encore arrosées par les pluies de la mousson d’hiver. Le Sud reste beaucoup plus sec. Dans la capitale Taipei, les températures sont d'environ 30 °C en été et de 20 °C en hiver.
Histoire
[modifier]L'île est colonisée par les Chinois au XIIe siècle. Les Portugais, qui la découvrent en 1590, lui donnent le nom d’Ilha Formosa (Formose), mais ne peuvent s'y implanter. Plus heureux, les Hollandais fondent Anping sur la côte ouest (1624) et repoussent une tentative espagnole sur Keelung (1642). Le pirate chinois Koxinga s'empare de l'île (1661), qui devient une principauté autonome ; mais, conquise par les empereurs mandchous, l'île devient chinoise (1683). En 1860, les Occidentaux obtiennent l'ouverture de Taïwan à l'influence des missionnaires catholiques et protestants. À la suite du massacre de pêcheurs japonais échoués sur la côte (1871), un corps d'armée japonais, commandé par Saigo Tsugumichi, débarque dans le Sud (1874), puis l'évacue après versement d'une indemnité. Lors de la guerre du Tonkin, l'amiral Courbet, pour le blocus du riz, occupe Keelung, mais Lespès échoue devant Tanshui (1884). Lors de la paix de 1885, la France renonce à l'île, que les Japonais annexent par la paix de Shimonoseki (avril 1895). Durant la Seconde Guerre mondiale, ils font de Taïwan une base d'invasion. À la conférence du Caire (1943), Jiang Jieshi (Tchang Kaï-chek) se voit promettre la restitution de Taïwan, qui a lieu en septembre 1945.
Les envoyés du Guomindang, bien accueillis à leur arrivée, se comportent comme en pays conquis, tenant ouvertement les insulaires pour des « collaborateurs » de l'occupant nippon ou pour des Chinois de seconde zone. De plus, ils apportent avec eux toutes les tares qui minent le régime sur le continent : inflation galopante, chômage massif, corruption généralisée. En février 1947, une émeute, à Taipei, aboutit à une insurrection générale de l'île. Le gouverneur négocie alors avec des élus de la population qui exigent dans une certaine confusion le retrait des forces nationalistes et une véritable autonomie. Mais des renforts militaires envoyés du continent à partir du 5 mars se livrent pendant dix jours à une répression impitoyable, qui sera prolongée de façon ordinaire jusqu'en 1954 par une terreur blanche permanente. On parle en tout de 10 000 à 20 000 victimes.
Le 14 juillet 1987, la levée de la loi martiale, imposée à l'île par Jiang Jieshi le 19 mai 1949, ouvre une ère nouvelle dans la vie politique de la République de Chine. Après la mort de Jiang Jingguo, le 13 janvier 1988, et la désignation comme successeur d'un Taïwanais d'origine, Lee Teng-hui, le démantèlement de l'appareil répressif du Guomindang s'accélère.
Dans les années 1990-1995, la vie politique se développe dans un climat plus libre, surtout dans le Sud, autour de Kaohsiung. Le 28 février 1995, Lee Teng-hui présente ses excuses officielles pour la répression de 1947, érige un monument dédié aux victimes et fait du jour anniversaire de la tragédie une fête chômée. Après les élections locales de novembre 1997, le DPP devient le premier parti de l'île avec 43,32 % des voix, devant le Guomindang, 42,12 %.
La question des relations avec la Chine populaire devient centrale, mais controversée et conflictuelle à la suite d’une réunion organisée à Hongkong en novembre 1992 entre les représentants de l’Association pour les relations à travers le détroit de Taïwan (ARATS) pour Pékin, et la Fondation des échanges entre les deux rives (SEF) pour Taipei. Ce qui sera désigné comme le « consensus de 1992 » – les deux parties reconnaissent le principe d’« une seule Chine » mais l’interprètent différemment – en sera le fruit sans être cependant reconnu par le DPP. À trois reprises, le régime communiste confirme sa détermination en organisant des manœuvres militaires visant à intimider Taïwan (juillet et août 1995, mars 1996).
Le rapprochement avec la Chine se déroule dès lors en plusieurs étapes : en novembre 2008, lors d’une rencontre historique depuis la fin de la guerre entre communistes et nationalistes chinois il y a 60 ans, le président taïwanais reçoit Chen Yunlin, responsable chinois du département des relations entre la Chine populaire et Taïwan. Le mois suivant, premier signe concret du réchauffement des relations entre les deux pays, la Chine et Taïwan inaugurent leurs premières liaisons aériennes directes quotidiennes et des services maritimes et postaux directs à travers le détroit sont établis. Enfin, couronnement de ce rapprochement, un accord-cadre de coopération économique (ECFA) libéralisant les échanges commerciaux entre les deux pays (suppression ou réduction des taxes sur des centaines de produits) est signé en juin 2010 et entre en vigueur en septembre.
En janvier 2012, le président sortant Ma Ying-jeou est réélu pour un second mandat tandis que le Guomindang remporte les élections législatives. Investi en mai, le président veut poursuivre la politique de rapprochement pacifique avec la Chine populaire dans le cadre du statu quo (défini par les formules « pas d’unification, pas d’indépendance et pas de recours à la force » et d’« Une République de Chine, deux régions ») alors que Taïwan est désormais le premier investisseur étranger en Chine continentale, devenue son premier partenaire commercial.
En janvier 2016, à l’issue d’une campagne électorale axée davantage sur les questions économiques (liées à l’essoufflement de la croissance sous l’effet notamment du ralentissement de l’économie chinoise) que sur les relations avec Pékin, le DPP revient au pouvoir à la suite d’une éclatante victoire aux élections présidentielle et législatives. Sa présidente, Tsai Ing-wen (qui avait été battue en 2012), première femme à accéder à la tête de l’État, recueille 56 % des suffrages contre 31 % au candidat du Guomindang, en proie aux divisions et affaibli depuis 2014. Avec 68 sièges sur 113, le DPP remporte pour la première fois une majorité au Yuan législatif. Particularité de ce scrutin, le parti du nouveau pouvoir (NPP), fondé par le chanteur de rock Freddy Lim dans le sillage du « mouvement des tournesols » et porteur des aspirations de la jeunesse à une démocratie participative (dont le candidat obtient 12 % des voix au scrutin présidentiel), fait son entrée au parlement avec 5 sièges.
Dans son discours inaugural du 20 mai, la présidente se fixe parmi ses objectifs prioritaires une réforme du système économique et social taïwanais ainsi que la reprise des discussions commerciales, y compris en vue de l’association de Taïwan au TPP. Concernant les relations inter-détroit, si elle appelle à un « dialogue positif » entre les deux gouvernements, sa référence au « consensus de 1992 » reste évasive et prudente, le terme de « consensus » n’étant pas prononcé même si ce « fait historique » est reconnu, tandis qu’elle rappelle comme fondation essentielle du dialogue avec la Chine le respect de la Constitution taïwanaise et des principes démocratiques. Une position jugée « incomplète » par Pékin qui accueille avec froideur et réserve cette victoire.
Bien qu'ayant un gouvernement autonome depuis 1949, Taïwan n'est pas reconnue comme indépendante par la plupart des pays du monde qui entretiennent des relations diplomatiques avec la République populaire de Chine, celle-ci considérant Taïwan comme une de ses provinces.
Population
[modifier]Population de l’île
[modifier]Le ministère de l'Intérieur taïwanais estime que la population de Taiwan est de 23 413 000 habitants. Cela place Taiwan au 52e rang des pays les plus grands dans le monde en termes de population, et le 17e pays le plus densément peuplé au monde avec une zone géographique de 36 193 km². Sa densité moyenne est de 649 habitants par kilomètre carré.
La plupart des villes peuplées de Taïwan
[modifier]La plus grande ville de Taïwan est Nouveau Taipei , qui compte 4 040 000 habitants. Nouveau Taipei ne doit pas être confondue avec la ville de Taipei, la capitale de Taïwan. Taipei est entièrement entourée par la ville de Nouveau Taipei et a une population de 2 600 000 habitants, ce qui en fait la 4e plus grande ville de Taïwan. Ensemble avec la ville de Keelung, elles forment la région métropolitaine de Taipei, qui a une population totale de 7 046 811 habitants.
Les autres grandes villes de Taïwan sont Kaohsiung (2 778 918 habitants), Taichung (2 752 413 habitants) et la ville de Tainan (1 885 252 habitants). Aucune autre ville de Taïwan n’a une population de plus de 500 000 personnes.
Démographie de Taïwan
[modifier]La grande majorité (98 %) des personnes vivant à Taïwan sont des Chinois Han, dont environ 12 % de la population qui sont classés comme Waishengren — les personnes qui ont fui la Chine continentale après la guerre civile chinoise (et leurs descendants). Les deux pour cent restants sont des aborigènes taïwanais, descendants des peuples austronésiennes qui ont dominé Taïwan jusqu'au XVIIe siècle.
Fêtes et jours fériés
[modifier]Dates observées du calendrier grégorien 2016 | Type de calendrier | Date du calendrier | Dénomination française | Noms chinois | Remarques |
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1er janvier | Calendrier grégorien | 1er janvier | Fondation de la République de Chine (voir aussi « Jour de l'An ») | 中華民國開國紀念日/元旦 | Commémoration de l’établissement du Gouvernement provisoire à Nanjing. |
7 février | Calendrier Chinois | Dernier jour (29 /30) du 12e mois | Nouvel An chinois | 農曆除夕 | Veille du Nouvel An chinois. |
8-12 février | Calendrier chinois | Les 3 premiers jours du 1er mois | Festival du Printemps | 春節 | Nouvel An chinois |
29 février | Calendrier grégorien | 28 février | Jour commémoratif de l'Incident 228 | 228和平紀念日 | Commémoration de l'incident du . En ce jour, tous les drapeaux du pays flottent à mi-hauteur comme marque de respect pour ceux qui sont morts. |
29 mars | Calendrier grégorien | 29 mars | Jour du Martyre | 革命先烈紀念日/青年節 | Commémoration du 10e soulèvement révolutionnaire de 1911 |
4 avril | Calendrier grégorien | 4 avril | Journée de l'enfance et Journée de nettoyage des tombes | 婦女節、兒童節合併 | Journée dédiée aux droits des enfants et à l'abolition des abus et meurtres d'enfants. |
1er mai | Calendrier grégorien | 1er mai | Fête du Travail | 勞動節/勞工節 | |
9 juin | Calendrier chinois | 5e jour du 5e mois | Festival du bateau dragon | 端午節 | Commémoration du patriote Qu Yuan. |
15 septembre | Calendrier chinois | 15e jour du 8e mois | Fête de la mi automne | 中秋節 | Journée de regroupement familial |
28 septembre | Calendrier grégorien | 28 septembre | Journée des professeurs | 孔子誕辰紀念日 | Anniversaire de Confucius |
10 octobre | Calendrier Grégorien | 10 octobre | Fête nationale / Fête du Double dixième jour (10/10) | 國慶日/雙十節 | Commémoration du soulèvement de Wuchang en 1911. |
25 octobre | Calendrier grégorien | 25 octobre | Célébration de la rétrocession de Taiwan | 臺灣光復節 | Le Japon abandonne le contrôle de Taïwan et la rend à la République de Chine le |
31 octobre | Calendrier grégorien | 31 octobre | Anniversaire du président Chiang Kaï-chek | 蔣公誕辰紀念日 | |
12 novembre | Calendrier grégorien | 12 novembre | Anniversaire de Sun Yat-sen | 國父誕辰紀念日 | Aussi la Journée des docteurs et de la Renaissance culturelle |
25 décembre | Calendrier grégorien | 25 décembre | Fête de la Constitution | 行憲紀念日 | Coïncide avec Noël et l'anniversaire de la Constitution de la RDC en 1947 |
Régions
[modifier]
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Villes
[modifier]Autres destinations
[modifier]Aller
[modifier]Formalités
[modifier]En avion
[modifier]Le CKS international Airport est à environ 30 min du centre de Taipei et un peu moins d'une heure de Hsinchu.
En bateau
[modifier]Le gouvernement de Taïwan a récemment ouvert les lignes de bateaux pour rejoindre la province du Fujian en République populaire de Chine.
Circuler
[modifier]En bateau
[modifier]Il est possible de rejoindre les îles taiwanaises par bateau. L’île des Orchidées (Lanyu) est accessible au départ de Kenting et de Taitung. Le départ pour l’île verte (Ludao) se fera aussi de Taitung même si certains petits bateaux proposent des trajets entre Hualien et Ludao. Pour accéder a l’île de Penghu, il est possible de prendre un bateau au départ de Kaohsiung ou Chiayi. La plupart des îles sont accessibles Par avion.
En avion
[modifier]Les aéroports suivant ont des vols planifiés et des lignes commerciales.
Nom de l’aéroport | ICAO | IATA | Coordonnées géographiques | |
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Aéroport Internationaux Majeurs | ||||
1 Aéroport International de Taiwan Taoyuan | RCTP | TPE | ||
2 Aéroport International de Taipei | RCSS | TSA | ||
3 Aéroport International de Kaohsiung | RCKH | KHH | ||
4 Aéroport de Taichung | RCMQ | RMQ | ||
Aéroport Internationaux Mineurs | ||||
Aéroport de Tainan | RCNN | TNN | 22°57′01″N 120°12′20″E | |
Aéroports Nationaux | ||||
Aéroport de Hualien | RCYU | HUN | 24°01′23″N 121°37′04″E | |
Aéroport de Chiayi | RCKU | CYI | 23°27′42″N 120°23′34″E | |
Aéroport de Lyudao | RCGI | GNI | 22°40′25″N 121°27′59″E | |
Aéroport de Hengchun | RCKW | HCN | 22°02′17″N 120°43′49″E | |
Aéroport de Kinmen | RCBS | KNH | 24°25′40″N 118°21′33″E | |
Aéroport de Magong | RCQC | MZG | 23°34′00″N 119°37′48″E | |
Aéroport de Beigan | RCMT | MFK | 26°13′26″N 120°00′09″E | |
Aéroport de Nangan | RCFG | LZN | 26°09′35″N 119°57′30″E | |
Aéroport de Lanyu | RCLY | KYD | 22°01′46″N 121°31′38″E | |
Aéroport de Pingtung | RCSQ | PIF | 22°41′43″N 120°28′40″E | |
Aéroport de Qimei | RCCM | CMJ | 23°12′47″N 119°25′03″E | |
Aéroport de Taïtung | RCFN | TTT | 22°45′17″N 121°06′06″E |
En train
[modifier]À grande vitesse
[modifier]La ligne à grande vitesse de Taïwan couvre la côte ouest de l'île. En 2024, elle dessert 12 villes, du nord au sud :
- Nangang
- Taipei
- Banqiao
- Taoyuan
- Hsinchu
- Miaoli
- Taichung
- Changhua
- Yunlin
- Chiayi
- Tainan
- Zuoying
Cette ligne est exploitée par la Taiwan High Speed Rail Corporation .
Un trajet d'un bout à l'autre de la ligne dure entre 1h45 et 2h25, ce qui en fait le moyen de transport le plus rapide sur l'île principale.
L'exploitant vends plusieurs types de tickets, dont des tickets pour des sièges non réservés vendus uniquement le jour même et différents passes permettant de faire un nombre illimité de trajets durant un nombre de jour donné[3]. Les trains sont divisés entre Standard, Business et les voitures non réservées. Selon la distance du trajet et le type de ticket, les prix varient entre quelques dizaines de yuan et 2500 yuan pour un trajet en classe Business d'un bout à l'autre de la ligne.
Les enfants de moins de 12 ans et 115 cm qui ne prennent pas de sièges sont exemptés de tickets[4].
À vitesse normale
[modifier]La Taiwan Railway Corporation exploite le plus grand réseau de voies ferrées de l'île, qui permet d'en faire le tour et de rentrer dans le centre de l'île depuis l'ouest.
En autocar
[modifier]Probablement le meilleur moyen de se déplacer en Taïwan sur des longues distances. Les autocars sont très confortables: fauteuils larges, écrans individuels, parfois jeux vidéo. Le trajet Hsinchu→Tainan coûte par exemple 600 NTD pour 3 h de route.
En voiture
[modifier]Le trafic est assez chaotique (attention aux scooters). Possibilité de conduire avec un permis international pendant un séjour de tourisme ; pour un long séjour (plus de 30 jours), il faudra passer par les autorités taïwanaises.
En métro
[modifier]L'agglomération de Taipei ainsi que les villes de Taichung et Kaohsiung comportent chacune un système de métro.
Le réseau de métro de Taipei comprent une ligne qui permet de rejoindre l'aéroport international Taiwan-Taoyuan, situé à ~30km du centre de Taipei en 35 minutes[5]. Il s'étend au nord jusqu'à la ville de Tamsui, sur la côte de lîle, et à l'ouest jusqu'à la ville de Taoyuan.
Le métro de Kaohsiung permet de rejoindre la ville de Gangshan au nord et l'aéroport international de Kaohsiung au sud.
Le métro de Taichung est, en 2024, composé d'une seule ligne.
Parler
[modifier]Le chinois mandarin est la langue officielle, mais il est surtout parlé dans le nord. Dans le sud, c'est un dialecte, le Min-nan ou taïwanais, qui est parlé par la majorité de la population.
La plupart des Taïwanais ne parle pas, ou très mal, l'anglais (hormis les citoyens fréquemment en contact avec les étrangers). Avant de prendre le taxi, mieux vaut demander à l'hôtesse d'accueil de l'hôtel d'écrire la destination en chinois sur une feuille.
Acheter
[modifier]La monnaie de Taïwan est le nouveau dollar de Taïwan (元, NT$, dollar, yuan, TWD).
Taux de change TWD actuel | |
XE.com: | CAD CHF EUR GBP USD |
OANDA.com: | CAD CHF EUR GBP USD |
fxtop.com: | CAD CHF EUR GBP USD |
Cartes à puce
[modifier]À Taïwan, l'usage des cartes à puce sans contact est très répandu. Il existe différents systèmes, les deux principaux étant EasyCard[6]et iPass.
Ces cartes sont vendues dans les convenience store, ainsi qu'à d'autres endroits comme dans les agences de transports en commun, les offices de tourisme et boutiques diverses. Le prix d'une EasyCard commence à 100NT$ pour la carte classique et peut augmenter selon le format et l'illustration de la carte, mais les usages sont les mêmes. Certaines cartes prennent la forme de porte-clefs, de petites peluches, de bracelets.
Une EasyCard peut-être rechargée dans la plupart des points de vente de la carte, ainsi que à certains automates.
L'EasyCard permet de payer rapidement beaucoup de choses sur tout le territoire: métro, train, vélo, achats au convenience store, achats dans certaines boutiques, attractions...
Manger
[modifier]La culture culinaire est à l'image de l'histoire de Taïwan. L’île est en effet reconnue comme une des capitales gastronomiques de l'Asie. On y mange très bien et à tous les prix, du petit restaurant local au restaurant gastronomique. La cuisine taïwanaise a d'abord été influencée par la cuisine aborigène, puis chinoise et ensuite japonaise. Taïwan offre une palette diversifiée en termes de gastronomie, on y trouve de tout, du steak-house américain jusqu'à la crêperie bretonne et certains établissements restent ouvert la nuit dans les grandes villes
Pour trouver un bon restaurant, il est possible de se fier au nombre de personnes attendant devant ou se trouvant dans le restaurant. Le prix dans les restaurants varie de 50 TWD pour un repas simple a 600 TWD pour un repas élaboré.
Boire un verre / Sortir
[modifier]Marchés de nuit
[modifier]Les marchés de nuit ou night markets sont un des symboles de la vie nocturne taïwanaise et sont incontournables pour les amateurs de gastronomie et d'authenticité.
Épiceries
[modifier]Les épiceries ou convenience stores sont une réelle institution à Taïwan. Leur disponibilité 24h/24 et leur nombre, on estime que la densité est de une épicerie par 2 500 personnes, leur offre un rôle d'acteur important dans vos sorties taïwanaises. Certaines sont tenues par des indépendants mais d'autres font partie de chaines comme 7-Eleven qui possède, début 2021, environ 6 000 magasins à Taïwan dont certains associés à un Domino's Pizza.
Boites de nuits
[modifier]Les boites de nuits taïwanaises offrent un large éventail de divertissements. Cependant, bien que considéré comme l'un des pays les plus sûrs en Asie, il ne faut pas négliger les risques usuels liés à ce genre d'établissements comme, par exemple, des tentatives d’extorsion à la sortie.
Taipei
[modifier]Taipei regorge de boites de nuit. Ne manquez pas d'y faire un tour. Ce sont des endroits de rencontres intéressants où les cultures se côtoient au rythme de la nuit. Elles sont principalement situées dans la proche banlieue mais une concentration notable de boites de nuit et de bars se situe dans centre commercial de l'ATT4FUN dans le district Est, à proximité du Tapei 101.
Taichung
[modifier]Bien qu'appréciable, Taichung est une étape méconnue pour vos sorties en boites de nuits. Certaines de ces boîtes se situent à proximité du Feng Chia Night Market.
Kaohsiung
[modifier]La vie nocturne de Kaohsiung reste importante mais moindre par rapport à la capitale. Les boites de nuits y sont en effet plus petites.
KTV
[modifier]Les établissements karaoké ou KTV offrent des salles à des groupes d'amis ou de collègues voulant chanter dans un espace privatif pendant une à plusieurs heures. Ces KTV sont une étape incontournable à Taïwan. En cas de difficulté avec les chansons chinoises, des chansons anglaises et quelques chansons françaises sont disponibles. Il est d'ailleurs recommandé d'y aller avec des locaux dans la mesure du possible. Ces établissements offrent des prestations semblables à celles d'un restaurant. Vous pourrez y trouver des buffets à volonté et des boissons. Les prix peuvent varier en fonction de la qualité et de la renommée de l’établissement. Les principaux sont : la chaine Partyworld Cashbox, présente partout, la chaine NewCBParty, présente à Taipei et le Holiday KTV de Taipei.
Se loger
[modifier]Des hôtels de tous les niveaux selon les budgets. Il est possible d'aller dans les chambres d'hôtes (guest houses) sur les lieux touristiques.
Apprendre
[modifier]Taïwan est une destination privilégiée pour de nombreux élèves souhaitant apprendre le mandarin.
Travailler
[modifier]Travailler à Taïwan en tant qu'étranger n'est pas chose aisée, à moins de bénéficier d'un contrat d'expatrié obtenu dans votre propre pays.
En cas contraire, le problème principal est l'immigration. Taïwan étant une île, il vous faudra obligatoirement prendre l'avion pour renouveler votre visa. Généralement, ce dernier dure trois mois et peut s'obtenir dans quasiment tous les pays voisins. Le plus simple étant de passer par le bureau d'immigration de Hong-Kong. Cependant ce visa ne vous permettra pas de travailler légalement dans le pays (bien que les autorités soient assez peu regardantes à condition de rester discret).
Les enseignants de langues étrangères pourront obtenir, dans la majeure partie des cas, un permis de travail via leur école ainsi qu'un ARC (Alien Resident Card) valable un an.
Les emplois que vous pourrez trouver sur place sont les suivants: enseignement (90 % des jobs disponibles), mannequinat non-professionnel, bar à hôtesses ou établissements plus classiques, traduction. Il existe de nombreuses entreprises étrangères sur place mais il vous faudra vous constituer un réseau de connaissances avant de pouvoir être introduit au sein de ces entreprises.
Pour info, un enseignant d'anglais pourra gagner près de 2 000 € à raison de 5 h par jour et 5 jours par semaine.
Communiquer
[modifier]Sécurité
[modifier]Numéro d'appel d'urgence : Police : 110 Ambulance : 119 Pompier : 119 |
Taïwan est probablement l'endroit le plus sûr d'Asie. Les règles d'usages pour les voyageurs sont tout de même à respecter. Évitez de montrer tout signe extérieur de richesse, ne laissez pas vos affaires personnelles sans surveillance, etc. Les Femmes seules doivent éviter de traverser un sous-terrain la nuit, de prendre un taxi seule de nuit sans par exemple montrer au chauffeur de taxi qu'un ami a relevé la plaque d'immatriculation ou bien mettre en évidence son téléphone portable ou, en bref, d'utiliser tous les moyens dissuasifs.
Conseils gouvernementaux aux voyageurs
[modifier]Les typhons
[modifier]La période des typhons s’étend de juillet à octobre. Les typhons touchent particulièrement les versants sud des montagnes. Le passage d’un typhon provoque des inondations, des glissements de terrain et des accidents en ville (chute de scooters, enseignes commerciales arrachées). Les alertes sont données à l'avance par le Central Weather Bureau, qui fournit des informations sur la progression des typhons, leur intensité et les régions affectées.
Santé
[modifier]Le système de santé est de haut niveau et moderne.
Les vaccins
[modifier]Les vaccins recommandées sont les mêmes que pour les autres pays de l’Asie de l’Est :
- Hépatite (A+B) – Vaccin - Twinrix®
- Encéphalite japonaise – A faire pour un voyage de longue durée en zone rurale pendant la mousson. Vaccin - Ixiaro
- Rage – Si vous partez dans les zones naturelles et en dehors des villes
- Fièvre typhoïde (Facultatif) – Pour les séjours supérieurs à 3 semaines. Vaccin - Typherix® ou Tyavax® (combiné hépatite A + typhoïde)
Ces vaccins sont à faire si vous prévoyez notamment de sortir des villes pour un long moment ou si vous rester plus de 3 semaines dans un endroit dont les conditions sanitaires sont basses.
Les médicaments
[modifier]Les médicaments sont disponibles en vente libre pour des infections mineures dans les pharmacies. Vous pouvez également trouver des médicaments nécessitant une ordonnance dans les pays Européens (comme inhalateurs et les pilules du lendemain) qui sont moins cher et disponibles dans les pharmacies sans ordonnance.
Vous trouverez à Taiwan la médecine chinoise et la médecine occidentale, qui sont toutes deux appréciées. Cependant, pour les étrangers, mieux vaut s’orienter vers la médecine orientale qui correspondra plus à la culture du pays d’origine. La qualité des hôpitaux Taiwanais est excellente et égale, voire surpasse, ceux trouvés dans l'Ouest. Le système de santé de Taiwan est considéré comme l'un des meilleurs au monde. Les médecins ont une carte nationale de santé qui prouve la formation et la capacité d’utilisation de la médecine Chinoise et Occidentale. Les locaux ont une carte de santé permettant d’avoir accès aux soins à moindre cout.
Cependant, cette carte n’est pas disponible pour les séjours de courte durée (visas touristiques) et elle ne couvre pas les principaux frais d'hospitalisation. La plupart des médecins taïwanais sont en mesure de communiquer en anglais, et de fait, beaucoup de médecins reconnus ont obtenu leurs diplômes aux États-Unis et sont capables de parler couramment l'anglais.
Respecter
[modifier]Traditions, coutumes et superstitions
[modifier]En Asie, et plus spécifiquement en Asie de l'Est, les coutumes et superstitions sont nombreuses. Taiwan partage quelques tabous culturels avec d’autres pays d’Asie de l’Est, cependant certains sont propres au pays. Voici quelques règles a respecter :
- lorsque vous donnez ou recevez une carte de visite (ou tout autre document important), il faut toujours la prendre (ou donner) avec les 2 mains et en penchant légèrement la tête en signe de respect. Recevoir une carte de visite avec une seule main est très irrespectueux ;
- certains Taïwanais sont superstitieux à propos de tout ce qui touche la mort — les choses malheureuses, les possibles accidents, etc. ne doivent jamais être mentionnés. Une chose importante à noter est que le nombre 4 (quatre, prononcé «si ou se») se prononce comme la mort en mandarin. Il est donc important d’éviter de la dire. Certains hôtels ont même décidés de ne pas faire de chambre « 4 ». En comparaison, le chiffre 4 est le chiffre 13 pour certaines personnes en Europe ;
- ne pas écrire les noms des personnes en rouge. C’est encore une connotation de la mort. Si vous l’écrivez en anglais, ce n'est pas un problème, mais il ne faut pas écrire les noms chinois en rouge ;
- ne pas siffler ou faire sonner une cloche la nuit. C’est une « invitation aux fantômes » ;
- ne pas pointer du doigt les cimetières ou les tombes. C’est un manque de respect pour les morts ;
- ne pas pointer du doigt une personne, cela apporte le malheur sur la personne concernée. S’il faut designer quelqu’un le faire avec au moins 2 doigts ou 1 main ;
- il existe de nombreux tabous dictant que certains objets ne doivent pas être donnés à d'autres, souvent parce que le nom de l’objet sonne comme un le nom d’un malheur ;
- les parapluies, qui en mandarin se prononcent comme le mot « rupture », sont aussi un sujet tabou. Les amis doivent donc ne jamais donner de parapluies à d’autres amis. Au lieu de cela, les amis vont se « louer » les uns les autres les parapluies pour une petite somme (1 TWD, par exemple) ;
- offrir une horloge (en cadeau). L'expression « donner une horloge » ( zhong chanson), en mandarin, a le même prononciation que « pour effectuer les derniers sacrements ». Si vous donnez à quelqu'un une horloge, le destinataire peut vous donner une pièce de monnaie en retour pour dissiper la malédiction ;
- les chaussures. Ne jamais offrir des chaussures comme un cadeau aux personnes âgées, car cela signifie les envoyer sur leur chemin vers le ciel. C’est acceptable seulement si le destinataire le sait à l’avance et si les chaussures lui sont théoriquement vendues contre une petite somme d'environ 10 $ ;
- les couteaux ou les objets pointus sont aussi à éviter comme cadeau étant donné qu’ils sont vu comme des objets pour blesser la personne ;
- les Taïwanais ne sont certainement pas puritains et aiment boire quelques verres, en particulier la « Taiwan Beer » et la « Kaoliang » qui sont des bières locales. Cependant, Taiwan n'a pas une culture de la consommation abusive d'alcool et il est rare de voir quelqu'un en état d'ébriété dans la rue. Boire de l'alcool n’est pas un tabou social en tant que tel (et certaines personnes s’en donnent à cœur joie lors des mariages). Boire trop est considéré comme un signe de manque de confiance en soi et d'immaturité, et cela ne vous apportera sûrement pas de nouveau amis ;
- vous êtes tenu d'enlever vos chaussures avant d'entrer dans une maison. Vous trouverez des pantoufles à mettre pour les visiteurs à côté de la porte d'entrée. Ça peut être le même rituel pour salles de bains, le balcon ou même les toilettes où vous serez appelé à retirer vos pantoufles pour porter une paire de sandales en plastique ;
- si vous devenez plus proche des Taiwanais, vous êtes très susceptibles de recevoir des petits cadeaux de toutes sortes tels que des boissons, de la nourriture, des petits objets, etc. C’est un moyen très pratique pour lubrifier les relations sociales entre Taïwanais, et ils sont particulièrement fréquents entre amis pour les jeunes dans la vingtaine. Vous devez répondre à tous ces cadeaux avec quelque chose de similaire, mais pas dans l’immédiat, ou spécifiquement à la personne (vous pouvez donner à la famille de la personne). Si vous êtes professeur, vous n'êtes pas censé offrir quelque chose en retour (par exemple dans une classe) aussi longtemps que la relation reste formelle. Cependant méfiez-vous des cadeaux parfois trop généreux de parents qui peuvent aller jusqu'à offrir des cadeaux de plusieurs milliers de TWD et qui attendront de vous que vous preniez soin de leur enfant (il faut comprendre que leurs attentes sont considérées comme équitables dans la culture taiwanaise) ;
- vous n'êtes pas censé donner un pourboire dans les hôtels, les restaurants et les taxis, mais les grooms peuvent parfois attendre un petit pourboire de 50 TWD ou plus pour porter vos bagages ;
- si vous avez besoin d'utiliser les toilettes d'un temple, il faut se plier à toutes les statues de divinités que vous voyez que vous y croyez ou non. La plupart des temples ne sont pas s’offusquer si vous utilisez les toilettes, cependant ils attendent un minimum de respect par rapport au temple et à ses divinités. Si vous prévoyez d'offrir des cadeaux (comme des fruits) aux statues de divinités dans le temple, il est recommandé que vous laviez les fruits et vos mains avant l’offrande. En outre, à l'entrée et à la sortie d'un temple, ne marchez pas directement sur le pas de porte (qui est là pour arrêter les fantômes), essayez plutôt de l’enjamber. De plus. Il faut toujours rentrer par la droite et sortir par la gauche du temple.
- ↑ https://admin.taiwan.net.tw/fapi/AttFile?type=AttFile&id=23843
- ↑ https://stat.taiwan.net.tw/
- ↑ https://pass.thsrc.com.tw/oatsb2c/home.do?G=3
- ↑ https://en.thsrc.com.tw/ArticleContent/1f6d4b42-c408-4985-840a-1b4c59daaa1d
- ↑ https://www.travel.taipei/en/information/taoyuanmetro
- ↑ https://fr.wikipedia.org/wiki/EasyCard