- Pour les autres lieux du même nom, voir Saintes (homonymie).
Saintes (Sénte) | |
Informations | |
Pays | France |
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Région | Nouvelle-Aquitaine |
Cours d'eau | Charente |
Altitude | 9 mètre, 2 mètre, 81 mètre |
Superficie | 45,55 km² |
Population | 25 518 hab. () |
Densité | 560,22 hab./km2 |
Population de l'agglomération | 61 733 hab. |
Gentilé | |
Code postal | 17100 |
Préfixe téléphonique | |
Fuseau | UTC+01:00, UTC+02:00 |
Bureau d'informations touristiques | Place Bassompierre. + 33 5 46 74 23 82 |
Localisation | |
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Site officiel | |
Site touristique | |
Saintes est une ville située en Charente-Maritime, dans le Sud-Ouest de la France.
Établie sur les rives du fleuve Charente, cette cité pleine de vie est la capitale historique de la Saintonge. Elle conserve de son riche passé une remarquable parure monumentale, qui lui confère une importance touristique de premier plan et lui a valu d'être classée comme « Ville d'art et d'histoire ».
L'amphithéâtre romain ou « claudien », l'arc de Germanicus, l'abbaye aux Dames, la basilique Saint-Eutrope ou encore la cathédrale Saint-Pierre comptent parmi ses monuments les plus célèbres. Une partie de son centre-ville a été transformé en « secteur sauvegardé » semi-piéton.
Forte de près de 25 000 habitants, au sein d'une aire urbaine de plus de 60 000 habitants, elle est un des principaux pôles économiques du département.
Comprendre
[modifier]Présentation
[modifier]Lovée dans une boucle de la Charente, entre prairies humides et collines verdoyantes, la ville de Saintes doit son développement à sa situation de carrefour au cœur de la Saintonge. Cité marchande par tradition (ses grandes foires mensuelles ont un rayonnement régional depuis des siècles), elle est toujours une importante place commerciale et administrative, concentrant de grands parcs d’activités et de multiples services.
Ses 25 000 habitants rassemblés au centre d’une agglomération rassemblant près de 60 000 personnes en font la deuxième ville de Charente-Maritime derrière La Rochelle. Elle s’est en outre rapprochée de la ville de Cognac pour former un réseau de coopération croisée de plus de 100 000 habitants. Romaine autant que Romane, Saintes est riche d’un patrimoine monumental unique couvrant près de deux millénaires, depuis la période gallo-romaine jusqu’à nos jours. Son centre historique, rendu piétonnier afin de mieux le mettre en valeur, s’inscrit dans un « secteur sauvegardé » de 65 hectares, à cheval sur les deux rives de la Charente.
Quatre grands quartiers historiques forment la trame de la ville : Saint-Pierre, autour de la cathédrale, Saint-Eutrope, autour de la basilique, Saint-Vivien et Saint-Pallais, autour de l’abbaye aux Dames et de la Gare. On en prend la mesure en gravissant les degrés des ruelles étroites de la colline du Capitole, d’où la cité s’offre au regard avec, par-delà une mer de tuiles ocre, les sommets de ses clochers. Cœur battant et berceau de la ville, le « Vieux Saintes » a gardé un charme simple et authentique, avec ses ruelles animées, ses terrasses et ses places ombragées qui s'étendent jusqu'aux rives du fleuve.
Au cœur de l’arc atlantique, Saintes n’est distante que de 30 km des stations balnéaires de la Côte de Beauté (Royan, Vaux-sur-Mer, Saint-Georges-de-Didonne), paradis des baigneurs, et est aux portes des grands vignobles réputés de la région, qui produisent cognac et pineau des Charentes. Souvent représentés par les peintres (Gustave Courbet, Jean-Baptiste Corot...), les paysages de la région saintaise sont d’une grande diversité et mêlent grandes « champagnes » viticoles et céréalières, où le raisin mûrit au soleil et où le blé prend l’aspect d’un océan ambré caressé par la brise, grandes prairies inondables (« prées ») au bord du fleuve, paradis des oiseaux, ou encore collines boisées où chênes et frênes se mêlent à des essences plus méridionales, comme le pin ou le chêne-vert.
Histoire
[modifier]L’occupation humaine de la région saintaise est très ancienne, comme l’atteste la découverte d’un site archéologique daté du IIIème millénaire avant l’ère chrétienne au niveau de Diconche, dans le sud de la commune. Vers apparaît la tribu celte des Santons, qui s’installe dans la région à laquelle elle donne son nom : la Saintonge. La domination romaine marque le début d’une période de grande prospérité pour la ville de Mediolanum Santonum (nom antique de Saintes), propulsée à la tête de la province d’Aquitaine par Auguste.
Devenue capitale d’un ensemble couvrant un grand quart sud-ouest de la Gaule, des Pyrénées jusqu’à la Loire, elle se pare de monuments qui témoignent de sa puissance : basiliques, forum (établi sans doute sur la colline du Capitole), thermes, arc votif dédié à Tibère et Germanicus, aqueduc, sans oublier un amphithéâtre monumental pouvant accueillir plus de 15 000 personnes : un nombre considérable pour l’époque. Au début de l’ère chrétienne, Saintes est ainsi une des plus grandes villes de la région : couvrant plus de 100 hectares, dotée d’un plan d’urbanisme moderne (rues à angle droit, égouts), elle rivalise sans peine avec Bordeaux, Poitiers ou Périgueux et est reliée directement à la capitale des Gaules, Lyon, par une importante voie romaine (Via Agrippa). Elle possède en outre un important port maritime, situé à une trentaine de kilomètres : Portus Santonum ou Novioregum (probable site du Fâ, près de Royan). Au IIIe siècle, la ville entre dans une période de déclin due au climat d’insécurité ambiant, marqué par de multiples invasions « barbares ». Les habitants s’enferment dans un « castrum » ceint de remparts érigés avec les pierres des principaux monuments de la ville, qui sont sacrifiés pour les besoins de la cause. Les faubourgs sont plus ou moins abandonnés et transformés en nécropoles. D’une centaine d’hectares au temps de sa splendeur, la ville passe à seulement 18 hectares sous le Bas-Empire. Ces mesures radicales n’empêchent cependant pas la ville de rester un centre intellectuel, fréquenté notamment par le poète Ausone, qui possède un domaine tout près de là.
Selon la tradition, le christianisme y est introduit très tôt par saint Eutrope, premier évêque de la ville (dont il est également le saint patron) et par sainte Eustelle, qui subissent tous les deux le martyr en raison de leur foi. Au cours des siècles suivants, dont on ne sait guère de choses, les destinées de la ville sont prises en main par des évêques au caractère bien trempé : Vivien, Trojan et Pallais (tous trois canonisés par l’Église catholique ultérieurement). En 732, la cité est prise et incendiée par les armées musulmanes du général Abd-el-Rahman. En 844, puis de nouveau en 848, ce sont les Vikings qui mettent à sac la ville. Au XIe siècle, la redécouverte des reliques de saint Eutrope est l’occasion d’édifier une gigantesque basilique (celle qu’on voit aujourd’hui est amputée des deux tiers) où les pèlerins viennent faire leurs dévotions. Parallèlement, un monastère féminin est édifié sur l’autre rive de la Charente : richement doté, il connaît un rayonnement extrêmement important, et accueille les jeunes filles de la noblesse.
En 1152, un événement en apparence insignifiant va avoir de grandes conséquences sur la ville et au-delà, sur toute la région : la duchesse Aliénor d’Aquitaine, dont le mariage avec le roi de France a été annulé, épouse en secondes noces le comte d’Anjou Henri Plantagenêt. En 1154, quand celui-ci accède au trône d’Angleterre, c’est toute l’Aquitaine qui passe sous influence anglaise. La Saintonge, grande productrice de sel et de vin qu’elle peut désormais exporter avec plus de facilités vers les îles britanniques, en tire une grande prospérité. Saintes est dotée d’une charte communale en 1199. En 1242, le roi d’Angleterre et duc d’Aquitaine Henri III et le roi de France Louis IX (« Saint Louis ») viennent guerroyer sous les murs de la cité après un premier accrochage à Taillebourg, illustré par le peintre Delacroix. En 1271, Saintes est divisée : la Charente sert de frontière entre les possessions françaises (Basse-Saintonge) et anglo-aquitaines (Haute-Saintonge). Après bien des changements de main, elle est conquise par les armées françaises de Du Guesclin en 1372, mais ne passe définitivement sous l’autorité des rois de France qu’en 1404.
En dépit des ruines et des épidémies – la peste fait de nombreux ravages à cette époque – la ville se relève et entame la construction d’une nouvelle cathédrale dans le style gothique flamboyant. Alors qu’elle est presque achevée, les Guerres de Religion viennent mettre un frein à cette entreprise : les armées protestantes mettent le chantier à sac en 1568. Les finances étant au plus bas, la principale église du diocèse sera reconstruite « à l’économie ». Au XVIIe siècle, une citadelle vient remplacer l’ancien château comtal sur les hauteurs du Capitole. Démantelée par Richelieu, qui, échaudé par de multiples révoltes à Royan et Saint-Jean-d’Angély, se méfie des habitants, il en reste le logis du Gouverneur.
Au XVIIIe siècle, Saintes est une ville administrative, qui vit de son Présidial (tribunal). En collaboration avec l’ingénieur Duchesne, l’intendant Guéau de Reverseaux entreprend de moderniser la ville, qu’il juge sale et inconfortable : il fait raser les fortifications et envisage de créer à leur place des promenades arborées. La Révolution ne lui permettra pas de terminer son projet. En 1790, Saintes est choisie comme chef-lieu du nouveau département de la Charente-Inférieure. Non sans grincements de dents : La Rochelle et Saint-Jean-d’Angély contestant ce « privilège ». Napoléon Ier choisira plus tard de revenir sur cette décision et fera de La Rochelle la nouvelle préfecture, pour des raisons essentiellement stratégiques.
Les travaux d’urbanisme reprennent en 1815 avec la percée du cours national. En 1867, l’arrivée du chemin de fer entraîne la création d’un important quartier cheminot autour de la gare et des entrepôts. Dans le même temps, l’avenue Gambetta est achevée. Le , les Allemands pénètrent dans Saintes. De violents bombardements alliés touchent le quartier stratégique de la gare le : on déplore près de 300 morts. Quelques mois plus tard, les occupants sont délogés par la Résistance. La paix revenue est marquée par la reconstruction des quartiers sinistrés et par la construction, dans les années 1960 et 1970, de grands ensembles d’immeubles. En 1982, la ville connaît une crue de la Charente sans précédent – même si ce phénomène est récurrent - : près de 16 kilomètres de rues sont sous les eaux.
Au début du XXIe siècle, Saintes est devenue une des principales agglomérations du département et un centre économique de premier plan pour le sud de la région Poitou-Charentes, avec la création de plusieurs grands ensembles commerciaux, dont le « Parc Atlantique » (plus de 150 hectares).
Climat
[modifier]Saintes bénéficie d’un climat océanique de type aquitain. Bien que située à seulement 30 km de Royan, la ville connaît une amplitude thermique pouvant atteindre 3 à 5 degrés avec le littoral, qui traduit déjà une certaine influence continentale (hivers doux, mais un peu plus frais que sur la côte, et au contraire, des étés un peu plus chauds car non tempérés par les brises marines). Le climat reste cependant très clément, ce dont atteste la présence d’une végétation déjà méridionale : pins maritimes, palmiers, chênes verts, lauriers roses…
J | F | M | A | M | J | J | A | S | O | N | D |
Diagramme des températures en °C | |||||||||||
5.4
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6.7
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8.5
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11.1
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14.4
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17.8
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20.2
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19.7
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17.6
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13.7
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8.6
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5.9
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80 | 67 | 66 | 68 | 72 | 47 | 45 | 50 | 59 | 69 | 80 | 80 |
Temp. annuelles moyennes en °C 12.5 | |||||||||||
Précipitations annuelles en mm 783 | |||||||||||
Légende: Temp. maxi et mini en °C • Précipitation en mm | |||||||||||
S'il est un peu moins important que sur la côte, l’ensoleillement est très important, et oscille entre les 2250 h /an de Royan et les 2024 h /an de Cognac, villes distantes toutes deux d’une trentaine de kilomètres. La pluviosité est relativement faible, avec des précipitations atteignant à peine 783 mm de moyenne mensuelle à Cognac. Les disparités entre les saisons sont toutefois importantes (80 mm au mois de janvier, mais seulement 45 mm au mois de juillet). Les périodes de sécheresse restent récurrentes, et sont parfois sévères.
Le vent est généralement modéré, même si des tempêtes hivernales affectent ponctuellement la région. Elles n’atteignent cependant que très rarement des valeurs extrêmes, comme la tempête de 1924 ou Martin en 1999 (presque 200 km/h à Royan).
Aller
[modifier]En voiture
[modifier]La situation de la ville en plein centre du département en fait un des principaux nœuds routiers du sud de la région Poitou-Charentes. Elle est contournée par une rocade (rocade ouest depuis la Cité de l’Agriculture jusqu’à Diconche et rocade sud de Diconche jusqu’à Fief-Mignon) partiellement réaménagée en 2008, qui est une des composantes de la route Centre-Europe Atlantique, important itinéraire européen.
L’autoroute A10 (dite « L’Aquitaine ») qui contourne la ville par l’ouest la relie à Niort, Poitiers, Tours et Paris au nord et à Bordeaux au sud. Un échangeur routier (sortie n°35, au kilomètre 440) permet de gagner la rocade ouest et au-delà, le reste de l’agglomération. Plus au nord, sur la commune d’Écurat, une bretelle donne accès à l’autoroute A837 (dite « autoroute des Oiseaux ») et à la ville de Rochefort.
La D728, qu’on peut rejoindre en empruntant la rocade ouest ou l’avenue de Saintonge (ceinture routière contournant le centre-ville) est la route la plus directe pour rejoindre Marennes et l’île d'Oléron. Comptant parmi les axes de communications majeurs du schéma routier départemental, la N150 est une voie rapide à 2x2 voies permettant de se rendre à Saujon et à Royan (le projet d’aménagement du tronçon Saujon-Royan étant encore en phase de projet, c’est une route à 2x1 voie qui relie ces deux villes. Les limitations de vitesse y sont plus sévères, le maximum autorisé étant de 90 km/h).
La N141, qui forme le prolongement de l’avenue Jourdan, permet de rejoindre la ville de Cognac, dans le département voisin de la Charente, et au-delà, Angoulême et Limoges. La D737, longue route quasi-rectiligne à 2x1 voie, permet soit d’aller à Rochefort (alternative à l’autoroute) en passant par Saint-Porchaire, soit de « descendre » vers le sud et les villes de Pons (indirectement Jonzac), Mirambeau, Blaye et Bordeaux. Au nord-est, la D150 est la principale alternative gratuite à l’autoroute, et offre la possibilité d’atteindre Saint-Jean-d’Angély, puis Niort, Melle ou Poitiers.
Enfin, des voies de communications moins fréquentées, telles que la D237, permettent de gagner des communes périphériques telles que Saint-Georges-des-Coteaux ou Nieul-lès-Saintes. D’autres, comme la D114, conduisent à Cozes, dans la grande banlieue Est de Royan.
En train
[modifier]Saintes dispose d’une gare SNCF située sur la rive gauche de la Charente, à une quinzaine de minutes à pied du centre-ville. Construite à la fin du XIXe siècle dans le style néo-classique, elle était au cœur d’un complexe plus important comprenant des dépôts et des bâtiments techniques et administratifs (Saintes était le siège du VIIIème arrondissement de la SNCF jusqu’en 1971).
Désormais, elle accueille des trains grandes lignes (Intercités) et des TER des réseaux Poitou-Charentes et Aquitaine en provenance et à destination de La Rochelle, Bordeaux, Royan, Niort, Angoulême, Toulouse, Nantes ou encore Quimper. L’arrivée du TGV directement en gare de Saintes est en phase de projet et pourrait intervenir « d’ici 2018 », une fois les travaux d’électrification des lignes achevés. Actuellement, il faut se rendre à La Rochelle ou à Angoulême pour utiliser ce mode de transport.
Gare Ferroviaire | Compagnie Ferroviaire | Destinations |
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En avion
[modifier]Saintes ne dispose pas directement d'un aéroport, mais d'un aérodrome réservé à l'aviation légère. Les aéroports les plus proches sont ceux de Rochefort-Saint-Agnant (environ 30 km), de La Rochelle-Île de Ré (environ 60 km) et Bordeaux-Mérignac, important aéroport international (environ 100 km).
En bus
[modifier]Gare Routière | Compagnie Routière | Destinations |
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La ville de Saintes accueille également les bus « Eurolines » qui permettent de voyager dans toute l’Europe. Le point d’arrêt est la gare routière, située cours Reverseaux (près de l’ancien hôpital).
À pied
[modifier]La ville est traversée par deux sentiers de grande randonnée : le GR4 (de Royan à Grasse) et le GR360 (Tour de Saintonge), qui permettent tous deux de découvrir la capitale saintongeaise et ses environs de manière « douce ».
Saintes est également une étape importante sur le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle (Via Turonensis) depuis le XIe siècle, déjà mentionnée dans le « Guide du pèlerin de Saint Jacques » d'Aimery Picaud au XIIe siècle : « Sur le chemin de Saint-Jacques, à Saintes, les pèlerins doivent dévotement rendre visite au corps du bienheureux Eutrope, évêque et martyr ». Les pèlerins moderne peuvent se reposer et valider leur crédential à Saintes au refuge près de la basilique Saint-Eutrope ou à la maison diocésaine.
- 3 Refuge des Pèlerins (Près de la basilique Saint-Eutrope), + 33 6 73 56 94 04, courriel : ultreiasaintes@aol.com – Le refuge des Pèlerins accueille les « Jacquets » modernes au pied de la basilique Saint-Eutrope, haut lieu du pèlerinage compostellan. Il compte six lits.
Circuler
[modifier]La circulation à Saintes est généralement assez fluide, en dehors des horaires de sorties des bureaux, de la période estivale, de certaines manifestations festives (foulées saintaises, fête nationale du 14 juillet, cavalcade du 31 décembre) mais aussi pendant les célèbres foires mensuelles. Les principaux « points noirs » où peuvent se former des ralentissements sont le cours national et l’avenue Gambetta (grandes artères du centre-ville) ainsi que l’avenue de Saintonge et les abords des centres commerciaux (Parc Atlantique et dans une moindre mesure, cours du maréchal Leclerc près de Hyper U). En dehors de quelques axes, le centre historique est piéton ou semi-piéton. Constitué de rues commerçantes, c'est le « cœur battant » de la cité, où habitants et visiteurs viennent flâner dans les boutiques. La fréquentation y est relativement importante le samedi après-midi, de nombreux habitants des environs venant y faire du « lèche-vitrine ».
Des aires de stationnement, certaines gratuites, d’autres payantes, ont été mises en place en de nombreux endroits de la commune. Les principaux parkings gratuits sont en périphérie : parking Pierre Mendès-France, parking du Jardin-Public ou encore parking de l’Aubarrée. Les aires de stationnement de l’hyper-centre sont tous payantes (en dehors du petit parking Saint-Vivien et du parking du 11 novembre) : parking du Bois-d’Amour, parking Saint-Pierre, parking de la Mairie, parking Blair ou parking souterrain Eugène Pelletan. La plupart sont gérés par la société Q Park dans le cadre d'une délégation se service public, et coûtent 0,9 €/heure, 1,8 €/2 h et 6,5 €/24 h (tarifs au 1er janvier 2014). Comme partout, toute heure commencée est due en totalité.
Transports urbains
[modifier]Le réseau de transports urbains Buss dessert la plupart des quartiers de Saintes ainsi que Saint-Georges-des-Coteaux. Il fait cependant l’impasse sur les autres communes périphériques, même si des réflexions ont été lancées afin d’étendre le service à une partie de l’agglomération. Les communes périphériques sont desservies grâce au "transport à la demande" Allo'Buss.
Le réseau Buss se compose de trois lignes urbaines de bus (A, B et C), de lignes de transport à la demande (Allo Buss), d’une navette reliant la gare aux arrêts réguliers les plus proches (Navette Gare) et de bus de nuit (Noctam’Buss) fonctionnant uniquement les vendredis et samedis soirs, qui relie le centre-ville au complexe de discothèques « le Santon ». Le réseau Buss est également en charge du transport scolaire.
- 1 BUSS 20 cours National, + 33 800 17 10 17 De 7 h à 19 h (de 23 h à minuit et de 5 h à 6 h pour les Noctam'Buss). Ticket unitaire (valable 1 h ) : 1,1 €. Ticket groupe (au dessus de 10 personnes) : 0,55 €. Ticket Open Buss (voyages illimités pendant une journée) : 3 €. – La réseau de bus de Saintes couvre les principaux quartiers de la ville.
Suivant l'exemple du Vélib' parisien, la ville de Saintes a signé un partenariat avec la société « Cyclocom » afin d'offrir aux habitants et aux visiteurs un service de prêt gratuit de vélos. Baptisé « Vélodie », il s'inspire de l'expérience menée à Bayonne (où Cyclocom gère un service similaire) et est en service depuis 1er juin 2013.
Il faut noter que le tourisme n'est pas favorisé : il n'existe pas de bus le soir, même en été. Les vacanciers sans voiture ne peuvent donc pas avoir de loisirs après 20 heures, ni profiter de diverses festivités organisées par la Ville de Saintes.
- 2 Vélodie , + 33 5 46 92 34 03, courriel : contact@cyclocom.fr
Sept stations de prêt sont disponibles en divers points de la ville (Office de Tourisme, Hôtel de Ville, Auberge de Jeunesse, Maison de Quartier « D'une Fenêtre à l'autre », Centre social Belle Rive, Centre social Bellevue et camping « Au fil de l'eau ». D'autres pourraient voir le jour d'ici quelques mois, notamment près de la gare SNCF. Les vélos peuvent être empruntés pour la journée, mais doivent impérativement être rendus le soir dans la station où ils ont été empruntés. Ce service est ouvert aux personnes de plus de 18 ans (tolérance pour les jeunes de 15 à 18 ans s'ils sont accompagnés d'un adulte), avec ou sans abonnement. Sans abonnement, il faut remplir un contrat de prêt avant toute utilisation, présenter une pièce d'identité valide et un chèque caution de 150 €. Souscrire un abonnement est une formalité permettant de faciliter l'emprunt des vélos. Cet abonnement est gratuit et peut être souscrit auprès des services de la mairie (prévoir une photo d'identité et un chèque caution de 150 €).
Pistes cyclables
[modifier]La ville de Saintes s'est engagée depuis quelques années dans une politique visant à développer les modes de transports « doux ». Depuis 2012, quelques pistes ou bandes cyclables sont apparues aux abords des routes (cours Reverseaux, avenue Jourdan notamment) mais le centre-ville reste encore à repenser pour l'adapter à la circulation des deux roues. On trouve également un itinéraire cyclable au bord du fleuve, dans le prolongement de la place Bassompierre.
Voir
[modifier]Quartier Saint-Pierre
[modifier]Véritable berceau de la ville, le quartier Saint-Pierre correspond au « centre historique » et est en grande partie piétonnier. Il est classé « secteur sauvegardé » et concentre de nombreux édifices dignes d’intérêt. S’inscrivant dans un périmètre délimité par la Charente, la colline du Capitole et le cours national (mis en place à l’emplacement des anciens remparts), il est organisé en un lacis de rues, de venelles et de placettes pittoresques, héritage du parcellaire médiéval.
Ses deux principales rues sont la rue Victor Hugo et la rue Alsace-Lorraine, qui descend vers l’imposante cathédrale Saint-Pierre et son puissant clocher couronné d’une coupole en plomb. Très commerçantes, elles sont bordées de beaux hôtels particuliers du XVIIe siècle et du XVIIIe siècle, même si un œil exercé peut y remarquer des maisons plus anciennes, certaines d’origine médiévale. La rue des Jacobins permet de rejoindre les flancs de la colline du Capitole, qu’on atteint par une série d’escaliers. En dépit de son altitude modeste, la terrasse aménagée près du logis du gouverneur et de l’église Saint-Louis (ancien hôpital) offre une vue panoramique sur la ville, avec ses clochers émergeants d’une mer de tuiles roses.
Plus à l’Est, dans le prolongement du cours national et de la rue Victor Hugo, le pont Bernard-Palissy et la passerelle piétonne enjambent la Charente et conduisent au quartier Saint-Pallais, dit aussi parfois « de l’abbaye aux Dames ».
Lieux emblématiques
[modifier]- 1 Cathédrale Saint-Pierre – Dominant de sa masse imposante le centre historique de la ville, la cathédrale Saint-Pierre succède à au moins deux cathédrales primitives : une cathédrale mérovingienne, fondée par l’évêque saint Pallais et dont il ne reste rien, et une cathédrale romane, dont il reste le croisillon sud et une coupole sur pendentifs. Au XVe siècle, dans un état de délabrement préoccupant après des siècles difficiles, il est décidé d’élever un édifice plus grand et fastueux, dans le style gothique flamboyant alors en vogue. Les proportions retenues laissent entrevoir une cathédrale colossale s’élevant sur trois niveaux, avec de hautes voûtes (le faîte, dont la trace est toujours visible sur la face Est du clocher, atteignait 39 mètres) et une puissante tour prévue pour recevoir une flèche sur le modèle de la basilique Saint-Michel de Bordeaux. Presque achevée au XVIe siècle (à l’exception de la flèche, qui ne verra jamais le jour), elle est saccagée par les troupes protestantes de François d’Andelot en 1568. Les piliers sont sapés et les voûtes s’effondrent, le portail est martelé et plusieurs chapelles rayonnantes du chœur sont détruites (et ne seront jamais reconstruites). Au XVIIe siècle, la cathédrale est reconstruite, mais « à l’économie », avec des voûtes en plâtre beaucoup plus basses (environ les 2/3 de la hauteur initiale), remplacées aujourd’hui par une simple charpente. La cathédrale n’en reste pas moins un édifice d’une austère beauté, conservant quelques chapelles flamboyantes, de grandes-orgues du XVIIe siècle et un ciborium monumental au-dessus du maître-autel. La cathédrale était jadis entourée d’un ensemble épiscopal (évêché, Hôtel-Dieu, manécanterie) dont il ne reste rien, sinon une partie du cloître canonial. Remarquez à l'extérieur les arcs-boutants donnant dans le vide.
- 2 Rue Alsace-Lorraine – Importante artère piétonne et commerçante du centre-ville (elle concentre à elle seule près de 60% des boutiques du centre historique), elle fait la liaison entre l’esplanade du Maréchal-Foch et le cours national et la place Saint-Pierre, au pied de la cathédrale. Héritière du parcellaire médiéval, elle est un lieu de flânerie particulièrement fréquenté, idéal pour faire du lèche-vitrine : on y trouve divers commerces, comme des bijouteries, des magasins de prêt à porter, de chaussures, des libraires et des restaurants. Les maisons qui la bordent datent pour certaines du Moyen Âge, même si la plupart des façades ont été refaites au XVIIe siècle et au XVIIIe siècle, dans le cadre d’un grand plan d’urbanisme porté par l’intendant Guéau de Reverseaux. Au n°4, l’hôtel de Chaudruc de Crazannes est remarquable. En 1863, le peintre Gustave Courbet a logé au n°55 chez son ami le critique d’art Jules-Antoine Castagnary. Plusieurs placettes, appelées « cantons » rythmaient autrefois son cours, notamment l’ancien « canton de Pantecoste » ou « des Trois-Maries » (actuelle place de l’Echevinage). Plusieurs ruelles pittoresques permettent de parcourir le quartier. Non loin de la médiathèque, la petite chapelle « de l’étoile » date du XIXe siècle.
- 3 Rue Victor-Hugo – Autre voie majeure du centre historique, la rue Victor-Hugo (autrefois Grand’Rue) correspond à l’ancien decumanus gallo-romain. Rendue à la circulation des piétons, elle conserve beaucoup de cachet avec ses fleurs et ses palmiers, ainsi que ses vieilles demeures et ses hôtels particuliers, parmi lesquels l’hôtel du Présidial, construit au XVIIe siècle. En regardant vers la Charente, on aperçoit dans l’alignement l’arc de Germanicus. Les commerces y sont également nombreux : restaurants, librairie, magasins de prêt à porter, antiquaire, parfumerie et maroquinerie... Dans la rue face à la crêperie bretonne, vous trouverez la galerie d'art de M. Blanchard, artiste peintre réputé à Saintes ayant fait plusieurs apparitions dans l’émission de France 2 Le Plus Grand Cabaret du Monde.
- 4 Rue Saint-Michel – L’ensemble formé par les rues du Gros-Raisin, de l’Arche-Gaillard, Saint-Michel, des Messageries et Lemoyne ainsi que par la place aux herbes reste un des recoins les plus caractéristiques de la ville médiévale, avec ses rues pavées et ses maisons anciennes. L’endroit est pourtant souvent ignoré des touristes pressés, car ces rues tortueuses ne sont pas commerçantes. Une maison dotée d’une baie gothique cache en réalité les restes de l’église Saint-Michel, importante paroisse médiévale, partiellement détruite au XIXe siècle et transformée en habitation.
- 5 Église Sainte-Colombe – En plein cœur du quartier Saint-Pierre, au détour d’une petite rue piétonne très animée, l’église Sainte-Colombe était une des principales paroisses intra-muros au Moyen Âge. Mentionnée dans des chartes dès 1340, l’église qu’on peut observer aujourd’hui date essentiellement du XVe siècle, et est caractéristique du style gothique flamboyant. De taille modeste, elle souffre terriblement lors des Guerres de Religion : ses voûtes ne sont rebâties qu’en 1638. Vendue comme bien national en 1793, elle sombre dans un demi-oubli dont elle ne sort qu’en 1849, lorsqu’elle devient la chapelle d’un couvent de Carmélites. En 1922, elle est transformée en épicerie, puis en simple entrepôt. Rachetée par la Fraternité Saint Pie X en 2000, elle est réhabilitée et rendue au culte selon le rite « tridentin » ou traditionnel. L’intérieur, sobre et élégant, voit ses lignes soulignées par des vitraux modernes posés en 2011. Ils sont l’œuvre de Mr Riffaud, maître-verrier, élu « meilleur ouvrier de France ». Seule la grande baie reste encore sans vitrail : elle doit accueillir prochainement une « Annonciation ».
- 6 Couvent des Jacobins – Le monastère des Dominicains (appelés « Jacobins ») est implanté près du marché aux Herbes et la cathédrale en 1292. Entièrement rebâti au XVe siècle, il compte une haute chapelle et une salle capitulaire, dont seuls subsistent quelques vestiges aujourd’hui. Vendu au moment de la Révolution comme bien national, il est acquis par un particulier qui en fait une maison particulière. La propriété passe au XIXe siècle à Maurice Martineau, qui y constitue une bibliothèque. À sa mort, en 1928, il lègue sa collection et les bâtiments à la ville, qui y aménage la bibliothèque communale. Seul le chœur de la chapelle a été préservé : il conserve une grande baie flamboyante et, à l’intérieur, une inscription en lettres gothiques du XVe siècle. Une partie du couvent a été réaménagée de façon contemporaine au début du XXIe siècle.
- 7 Musée de L'Échevinage 29 ter, rue Alsace Lorraine, + 33 5 46 93 52 39 Du 1er avril au 30 septembre : Du mardi au samedi de 10 h à 12 h 30 - 13 h 30 à 18 h & Dimanche et jours fériés de 14 h - 18 h / Du 1er octobre au 31 mars : Du mardi au samedi de 13 h 30 - 17 h & Jours fériés de 13 h 30 - 17 h. Fermeture de tous les sites le lundi et les 1er mai, 1er novembre, 25 décembre et 1er janvier Du 1er avril au 30 septembre. – Implanté dans l’ancien échevinage (siège des institutions communales sous l’Ancien Régime), un bâtiment édifié du XVe au XVIIIe siècle classé monument historique, le musée de l’échevinage présente au public des collections issues du legs Lemercier, tirées de l’ancien musée de Beaux-Arts en 1978. Au moment de son ouverture, il met à l’honneur les courants picturaux du XIXe siècle : paysagisme, néo-classicisme, régionalisme, orientalisme, académisme ou réalisme, avec de nombreuses œuvres du courant saintongeais et bordelais. On peut ainsi y admirer des toiles de Gustave Courbet, Louis-Augustin Auguin, Albert-Tibule Furcy de Lavault ou encore Joseph Bail. Depuis la fermeture du musée du Présidial en 2009, le musée de l’échevinage a récupéré des collections d’art ancien dont plusieurs chefs-d’œuvre tels qu’une « Allégorie de la Terre » de Jan Brueghel de Velours ou un « Mars et Vénus » du peintre flamand Gillis Coignet.
- 8 Musée Dupuy Mestreau 4, rue Monconseil, + 33 5 46 93 36 71 Du 1er avril au 30 septembre : Du mardi au samedi de 10 h à 12 h 30 - 13 h 30 à 18 h & Dimanche et jours fériés de 14 h - 18 h; Du 1er octobre au 31 mars : Du mardi au samedi de 13 h 30 - 17 h & Jours fériés de 13 h 30 - 17 h - Fermeture de tous les sites le lundi et les 1er mai, 1er novembre, 25 décembre et 1er janvier. – Aménagé dans un ancien hôtel particulier du XVIIIe siècle construit pour le marquis de Monconseil (remarquez la décoration « rocaille » typique du style Louis XV : balustrade en fer forgé, mascarons, frises) qui fut un temps la préfecture du département de Charente-Inférieure, le musée Dupuy-Mestreau abrite des collections ethnographiques d’art saintongeais, aunisien et angoumoisin. On y trouve notamment des coiffes régionales (capots, quichenottes) et des objets de la vie courante qui permettent de mieux comprendre le mode de vie des habitants de la région dans le passé. On trouve également plusieurs reconstitutions de pièces d’habitation traditionnelles (chambre à coucher, cuisine paysanne, etc.) selon les partis-pris muséographiques du début du XXe siècle. La salle de la marine présente des maquettes de bateaux qui naviguaient dans la région, et la salle des faïences, des productions de La Chapelle des Pots. Voir également des enseignes, gravures, peintures, bijoux, costumes et armes qui font revivre la vie passée en Saintonge.
Quartier Saint-Pallais
[modifier]S’étendant sur la rive droite de la Charente, le quartier Saint-Pallais est en partie intégré au « secteur sauvegardé ». Longtemps principal faubourg de la ville, il se développe dès la période gallo-romaine, aux abords de la Via Agrippa, de l’arc de Germanicus et du pont romain (aujourd’hui détruit). Au Moyen Âge, ce quartier hors-les-murs s’organise autour d’une puissante abbaye féminine, l’abbaye aux Dames, et d’une église paroissiale dédiée à saint Pallais, un des premiers évêques de la cité.
En 1259, alors que la Charente est désignée comme frontière entre les possessions des rois de France et d’Angleterre, le faubourg Saint-Pallais devient une « tête de pont » française face au reste de la ville, restée sous l’autorité du roi d’Angleterre, duc d’Aquitaine. Ce quartier populaire conserve de nos jours une personnalité et une âme particulière. Le jardin public, aménagé sur les rives de la Charente, est un des poumons verts de la cité, et une des promenades favorites des Saintais, qui viennent s’allonger sur ses pelouses aux premiers rayons du soleil.
Lieux emblématiques
[modifier]- 9 Place Bassompierre – Cette place située en bordure de fleuve doit son nom à Louis de Bassompierre, évêque de Saintes au XVIIe siècle. Aménagée à partir de 1843, elle forme une sorte d’esplanade en avant du jardin public Fernand-Chapsal où se dresse l’arc de Germanicus, remonté à cet endroit lors de son sauvetage et sa restauration en 1851. Elle accueille également une statue de Bernard Palissy, qui perce le secret des émaux lors de son passage à Saintes en 1555, non sans avoir, d’après la légende, brûlé ses meubles pour alimenter son four, étant à court d’argent. Longtemps transformée en parking, la place Bassompierre a été entièrement repensée en 2009 et est désormais un espace piéton, accueillant ponctuellement des manifestations (spectacles, fêtes foraines, cérémonies militaires). Sur les quais qui la bordent, des navettes fluviales permettent de découvrir la ville et les proches alentours depuis le fleuve.
- 10 Arc de Germanicus – Arc votif construit en l’an 18 ou 19 et offert à la ville par Caius Julius Rufus, un notable santon, il célèbre l’empereur Tibère, son fils Drusus et son neveu et fils adoptif Germanicus. L’arc de Germanicus marquait l'entrée principale de la ville romaine en avant du pont qui traversait la Charente : ses deux arches correspondaient aux deux sens de circulation de l'époque. Deux dédicaces sont toujours visibles sur l’attique : la première, presque illisible, mentionne Tibère et Drusus, la seconde, mieux conservée, indique : « À Germanicus César, fils de Tibère Auguste, petit-fils du divin Auguste, arrière-petit-fils du divin Jules, augure, flamine augustal, consul pour la deuxième fois, salué imperator pour la deuxième fois. »
- 11 Musée Archéologique Esplanade André Malraux, + 33 5 46 74 20 97 Du 1er avril au 30 septembre : Du mardi au samedi de 10 h à 12 h 30 - 13 h 30 à 18 h & Dimanche et jours fériés de 14 h - 18 h; Du 1er octobre au 31 mars : Du mardi au samedi de 13 h 30 - 17 h & Jours fériés de 13 h 30 - 17 h - Fermeture de tous les sites le lundi et les 1er mai, 1er novembre, 25 décembre et 1er janvier. – Dans les anciens abattoirs du XIXe siècle, sont présentées d'exceptionnelles séries lapidaires issues de l'architecture publique et funéraire. Réutilisées dans la construction du rempart, elles furent exhumées à la fin du XIXe siècle.
- 12 Église Saint-Pallais Entrée libre. – L’église Saint-Pallais se situe juste à côté de l’abbaye aux Dames, dont elle a longtemps été une dépendance. Jusqu’à une époque relativement récente, elle était la seule église paroissiale de la rive droite, l’église Sainte-Marie n’ayant été rendue au culte qu’en 1939. Construite au XIIe siècle à l’emplacement de la basilique funéraire de l’évêque Pallade (ou Palladius) dans le style roman saintongeais, elle est reprise au siècle suivant dans le style gothique : l’édifice est ainsi couvert de croisées d’ogives. Ce nouveau mode de couvrement explique que certaines colonnes soient devenues inutiles, comme on peut le remarquer dans la nef. L’abside romane est également remplacée par un chevet plat percé d’une baie à remplage flamboyant au XVe siècle. Du clocher, édifié sur le croisillon nord, ne subsiste que la partie inférieure, curieusement couronnée d’une structure en ardoises atypique. Le parvis était autrefois occupé par un cimetière : il a été transformé en une petite place publique au XIXe siècle.
- 13 Abbaye aux Dames , + 33 5 46 97 48 48, courriel : info@abbayeauxdames.org 3 € la visite. Entrée libre pour l'église Sainte-Marie. – Comptant parmi les plus puissants et influents monastères féminins du sud-ouest de la France, l’abbaye aux Dames est fondée en 1047 par le comte d’Anjou Geoffroy Martel et sa femme Agnès de Bourgogne. Richement dotée par les ducs d’Aquitaine, elle compte à son apogée jusqu’à cent moniales, issues de la fine fleur de la noblesse française. L’une d’elles marquera de son empreinte l’histoire de France en devenant la marquise de Montespan. L’abbesse de l’abbaye aux Dames, appelée « Madame de Saintes » (« Monsieur de Saintes étant l’évêque) jouissait d’une influence considérable pour l’époque, et avait même le privilège rarissime de porter la crosse, droit normalement réservé aux évêques. Les possessions de l’abbaye s’étendaient à toute la province — l’île Madame lui doit son nom — ; l’abbaye avait en outre droit de battre monnaie et de rendre la justice. En 1320, l’abbaye aux Dames se place sous la protection du roi de France, ce qui cause des démêlés importants avec le roi d’Angleterre, qui, en sa qualité de duc d’Aquitaine, s’estime lésé dans ses droits. Déclinant peu à peu à partir du XVIIIe siècle, l’abbaye aux Dames est transformée en prison sous la Révolution et en caserne militaire par Napoléon Ier, fonction qu’elle gardera jusqu’au milieu du XXe siècle. Réhabilitée, elle partage ses activités entre sa fonction religieuse (son église est devenue paroissiale) et une fonction culturelle (mise en place d’un conservatoire appelé « cité musicale »). L’abbaye conserve son église romane Sainte-Marie, au curieux clocher « en pomme de pin », dotée d’un portail richement orné, et les bâtiments conventuels, reconstruits au XVIIe siècle.
- 14 Haras National de Saintes 2 Avenue Jourdan, + 33 5 46 74 80 13 du lundi au vendredi, de 14 h - 17 h. / gratuit. – Situé dans un parc arboré de 9 ha, à proximité du centre-ville, le Haras national de Saintes vous propose de découvrir un patrimoine national architectural, culturel et vivant hérité du XIXe siècle.
Quartier Saint-Eutrope
[modifier]Campé sur un éperon rocheux encadré de deux petits vallons, le quartier Saint-Eutrope prend son essor dès la période gallo-romaine. De riches patriciens y font édifier des domaines (villae) et un monumental amphithéâtre y est construit sous le principat de l’empereur Claude. Au Moyen Âge, la construction d’une immense église afin d’abriter les reliques de saint Eutrope, premier évêque de la ville et martyr, en font une étape importante sur le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle.
Quartier tranquille et verdoyant, notamment près du « vallon des arènes », il conserve quelques maisons anciennes le long de rues pentues montant vers la basilique ou au contraire descendant vers le fleuve. La colline du Capitole, véritable balcon sur la ville, fait la transition avec le quartier Saint-Pierre. Le site de l’ancien hôpital qui l'occupe en grande partie — dit aujourd'hui « site Saint-Louis » — fait partie d’un programme de reconversion visant à transformer cette friche urbaine en lieu avenant.
Lieux emblématiques
[modifier]- 15 Amphithéâtre gallo-Romain 20 rue Lacurie, +33 5 46 97 73 85, courriel : amphitheatre@ville-saintes.fr 3 € pour une visite simple. – Construit sous les principats de Tibère et de Claude, il y a près de 2000 ans, l’amphithéâtre de Saintes est niché au creux d’un vallon verdoyant. Pouvant accueillir jusqu’à 15 000 personnes (soit sans doute une grande partie de la population de l’époque), ses dimensions impressionnantes en faisaient un des plus importants de la « gaule chevelue ». Sa structure elliptique (126 mètres sur 102) s’inscrit astucieusement dans le creux du vallon. Il ne reste presque rien de la cavea (gradins), et seulement quelques vestiges des grandes portes par où entraient et sortaient les gladiateurs et les animaux sauvages : la porte Sanavivaria, d’où sortaient les combattants (samnites armés du gladius, court et tranchant, retiarii équipés de tridents, secutores, hoplomachi armés de dagues…) et la porte Libitinensis, d’où étaient sortis les cadavres avant d’être enterrés dans des nécropoles proches. L’amphithéâtre de Saintes est classé au titre des monuments historiques et reste un témoignage unique de la Mediolanum Santonum gallo-romaine. Son état de ruines est dû à son utilisation comme carrière de pierre tout au long du Moyen Âge.
- 16 Basilique Saint-Eutrope Entrée libre. – Fondée en 1081 par le duc d’Aquitaine Guillaume VIII, la basilique Saint-Eutrope abrite les reliques du premier évêque et martyr de la cité (son sarcophage dans l’église haute et son crâne dans l’église basse). Importante étape sur le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle depuis cette époque, placée sous la direction des moines de Cluny en Bourgogne, le pape Urbain II vient y prêcher la croisade en 1096. Basée sur un plan unique en France, elle est composée à l’origine de deux églises superposées, avec un système de grands escaliers au niveau de la nef qui permettaient d’aller de l’une à l’autre. En 1803, considérant les travaux nécessaires à la restauration de l’édifice trop importants, fait purement et simplement abattre la grande nef. En 1886, l’église est érigée en basilique par le pape Léon XIII. Chef-d’œuvre du style roman saintongeais, la basilique se divise en église haute (murs romans, chœur gothique), aux chapiteaux d’une richesse exceptionnelle (pesée des âmes, Daniel dans la fosse aux lions). Voir également les fonts baptismaux (XIe siècle), plusieurs tableaux des XVIIe et XVIIIe siècles classés (Adoration des Mages, Élévation de la Croix, Prédication de Jean-Baptiste) et des vitraux du XIXe siècle issus de l’atelier Gesta de Toulouse. L’église basse, aux voûtes surbaissées, se divise en plusieurs vaisseaux afin de permettre aux pèlerins de déambuler autour du sarcophage du saint. Longue de 35 mètres, c’est l’une des plus grandes cryptes romanes d’Europe. Les chapiteaux y sont caractéristiques de l’école saintongeaise. Près de l’entrée, un bandeau sculpté est de style mérovingien : il s’agit sans doute d’un réemploi de l’ancienne basilique élevée au VIe siècle par saint Pallais. La basilique est inscrite au patrimoine mondial au titre des « chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle en France ».
- 17 Temple protestant – Le temple protestant de Saintes est le principal lieu de culte de l'église réformée de la ville de Saintes. Sa construction est achevée en 1906, son style éclectique mêlant éléments néo-roman, néo-byzantin et art nouveau lui on valu une inscription à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques en 1998
- 18 Logis du Gouverneur Ne se visite pas. – Situé sur un éperon rocheux dominant la vallée de la Charente, le logis du Gouverneur est un des derniers vestiges de la citadelle édifiée au début du XVIIe siècle par Louis de Pernes. Plusieurs édifices se sont succédé sur cet emplacement stratégique : château des comtes de Saintonge, puis forteresse des ducs d’Aquitaine, mais aussi au moins trois églises : Notre-Dame, Saint-Agnant et Saint-Frion. Le tempérament volontiers frondeur des Saintongeais, qui se révoltent à plusieurs reprises contre le roi Louis XIII, détermine Richelieu à ordonner la démolition de la citadelle moins de trente ans après sa construction, de façon préventive. Les fossés, bastions et remparts sont démantelés et seuls subsistent quelques traces de fortifications et le corps de logis principal. Un couvent de Carmélites et un hôpital, baptisé « Louis le Grand » viennent remplacer les infrastructures militaires. En 1876, la construction d’une chapelle, placée tout naturellement sous la protection de saint Louis, est confiée à l’architecte Eustase Rullier. De style néo-gothique, elle conserve de remarquables vitraux. Lors de la destruction de l’hôpital, il est décidé d’épargner ces bâtiments et de les incorporer à un nouveau quartier, dans le cadre d’un projet de reconversion du « site Saint-Louis 2030 ».
Quartier Saint-Vivien
[modifier]Séparé du centre historique par le cours national, le quartier Saint-Vivien correspond aux anciens faubourgs Saint-Vivien et Saint-Saloine, établis depuis la plus haute antiquité autour de nécropoles chrétiennes. Ses rues conservent des demeures bourgeoises du XVIIIème siècle, dont les locaux de l’ancienne faculté de chirurgie, qui conserve des éléments architecturaux néo-classiques (fronton, pilastres, traces de stucs). Relativement méconnus et encore peu mis en valeur, les thermes Saint-Saloine étaient le principal établissement de bain de la cité gallo-romaine. Il n’en reste que quelques ruines bucoliques au milieu d’un carré de verdure, d’où on a une vue dégagée sur l’autre monument emblématique du quartier, l’église Saint-Vivien. Le quartier ne compte que peu de commerces, et reste un peu en marge des circuits touristiques « traditionnels ».
Lieux emblématiques
[modifier]- 19 Thermes de Saint-Saloine – Réduits à l’état de quelques vestiges, les thermes de Saint-Saloine comptaient parmi les plus importants bains publics de la ville antique. Calqués sur les infrastructures de Rome et des grandes villes impériales, ils datent de la fin du Ier siècle. Transformés en église Saint-Saloine et en nécropole dès l’antiquité tardive — ce qui les préserve de la destruction, ils sont définitivement abandonnés entre le XVIème et le XVIIème siècle. Au centre d’un petit espace vert, ils sont néanmoins difficiles d’accès et peu mis en valeur. De la terrasse près des thermes, belle vue sur le quartier et l’église Saint-Vivien.
- 20 Église Saint-Vivien – Construite de 1840 à 1845 par l’architecte Brossard, cette église néo-classique s’élève près de l’emplacement de l’ancienne basilique funéraire de saint Vivien, évêque de la ville au Vème siècle. Plusieurs églises se sont succédé sur le site, au VIème siècle, au XIIème siècle et au XVIIème siècle. De plan très simple (triple vaisseau sans transept et abside en cul-de-four), elle est remarquable pour son décor intérieur, couvert de fresques et d’un décor en papier gaufré, pour ses vitraux issus de l’atelier Dagrand et surtout pour sa monumentale façade à fronton triangulaire et pilastres, surmontée d’un clocher italianisant. Dans l’église se trouvent en outre un tabernacle et un retable du XVIIème siècle (collatéral gauche) et une chaire en bois.
Espaces verts
[modifier]La ville de Saintes s'est engagée depuis une dizaine d'années dans une politique de préservation et de mise en valeur des espaces naturels et de la biodiversité. Ses 220 hectares d'espaces verts, parcs et aires de jeux en font une des agglomérations les plus « vertes » de la région. Ceux-si sont essentiellement au nombre de trois (quatre avec le parc du haras national).
- 21 Jardin public Fernand-Chapsal Place Bassompierre (Quartier Saint-Pallais) Entrée libre. – Autrefois connu sous le nom de « Parc Bassompierre », il borde les rives de la Charente et offre de magnifiques points de vue sur le centre historique — auquel il est relié par une passerelle piétonne — et le clocher de la cathédrale. Il se compose d'un jardin à la française et d'un jardin à l'anglaise. Il accueille en outre un kiosque à musique et une aire de jeux pour les enfants.
- 22 Parc des Arènes Chemin des Carrières de la Croix (Quartier Saint-Eutrope) Entrée libre. – Cette promenade verdoyante à proximité de l'amphithéâtre gallo-romain permet aux promeneurs de respirer un bon bol d'air pur. Le parc est relié au reste du quartier Saint-Eutrope par un sentier bucolique, le « vallon des Arènes ».
- 23 Prairie de la Palu Avenue de Saintonge (Au sud de l'avenue de Saintonge) Entrée libre. – Saintes présente la particularité de posséder à deux pas de l'animation du centre-ville de grandes prairies inondables (appelées « prées » en saintongeais) où s'épanouissent de nombreuses espèces animales et végétales. Véritable conservatoire botanique et ornithologique, la prairie de la Palu, qui couvre près de 120 hectares, est l'une des plus importantes. Classée « zone naturelle » dans le cadre du réseau européen Natura 2000, elle a été aménagée pour l'accueil du grand public avec notamment la création de sentiers de promenades et la mise en place de panneaux présentant les différents écosystèmes présents sur le site.
Faire
[modifier]- 1 Office du Tourisme de Saintes Place Bassompierre (à quelques mètres de l'Arc de Germanicus), +33 5 46 74 23 82
Activités Touristiques
[modifier]- 2 Aviron et location de canoë 6, rue de Courbiac (vers le Nord), + 33 5 46 74 01 66, courriel : clubavironsaintais@yahoo.fr location à la demi-journée : 15 € le simple ; 20 € le double.. – Des Canoës vous sont proposés à la demi-journée pour se promener le temps d'un après-midi sur la Charente. Vous pourrez ainsi admirer la ville de Saintes et ses alentours à partir de l'eau, dans un environnement calme, paisible. Cette activité est très agréable en cas de beau temps. Vous devrez compter 7 à 8 h pour un trajet de 20 km et 4 h pour 12kilomètres.
- 3 La Gabare de Saintes Esplanade André Malraux, +33 5 46 74 23 82 de mai à septembre. 5,5 € (enfant); 6,5 € (adulte). – Ce bateau en bois vous propose des croisières sur la Charente durant une heure et demie environ. Vous apprécierez les paysages et le calme de la croisière, tout en admirant la ville de Saintes vue du fleuve.
- 4 Les Santons Esplanade André Malraux Du 29 juin au 8 septembre : Ouvert de 13 h 30 - 19 h. Tarifs par bateau : 40 min : 18 € - 1 h : 24 € - 1 h 30 : 36 € - 2 h : 46 €. – DE petits bateaux électriques permettant une découverte au calme et en douceur du fleuve au départ de Saintes. Maniables, ils se pilotent sans permis. Capacité : 5 personnes. Sans réservation. Départ de la Place Bassompierre.
- 5 Le Bernard Palissy II Esplanade André Malraux du 15 juin au 15 septembre. – C’est un beau et confortable bateau de croisière de 200 places. Avec son pont solarium qui offre une vue imprenable sur les rives, son salon couvert, son bar, il a fière allure. Des croisières d’une journée avec déjeuner mais également de simples balades fluviales de 2 h sont proposées. Le bateau peut également être loué avec son équipage pour des séminaires, des croisières nocturnes, un mariage... Trois types de croisières sont proposées, Croisière détente (matin) : commentée de Saintes à Chaniers et restauration au Moulin de la Baine, restaurant agréable au bord de l'eau. Croisière découverte (journée): commentée de Saintes à Chaniers le matin, escale déjeuner au Moulin de la Baine (restaurant, base de loisirs, snack dans un cadre bucolique), l’après-midi croisière de Chaniers à Port-d’Envaux et retour à Saintes. Croisière de l’après-midi : commentée de Saintes à Port-d’Envaux aller-retour pour découvrir châteaux et belles demeures.
Loisirs
[modifier]- 6 Laser Lander 22, rue des Fougères, +33 5 46 90 09 08, courriel : laserlander.saintes@yahoo.fr Ouvert tous les jours durant les vacances scolaires; lundi et dimanche de 14 h - 18 h ; mardi de 14 h - 22 h ; mercredi, jeudi, vendredi et samedi de 14 h à minuit.. 8 € (première partie), 6 € (deuxième partie) et 4 € les parties suivantes.. – Cette activité est un jeu de pistolets laser dans des labyrinthes obscurs, pour tout public, dès 7 ans. Uniquement sur réservation, vous devrez être au minimum 6 joueurs. Les groupes ne pourront pas être mélangés. Les parties durent en moyenne 20 min. Pour profiter au maximum du jeu, habillez vous en sombre et pensez à votre bouteille d'eau !
- 7 Saintes Bowling 19 Rue Des Rochers, +33 5 46 95 04 04, courriel : saintes.bowling@wanadoo.fr 5 € la partie de bowling en semaine, 6 € à partir de 19 h et 7 € le week end.. – Un complexe de 12 pistes de Bowling, l'un des plus grands du département. Les chaussures sont louées sur place. Vous trouverez aussi de nombreuses tables de billard, un bar ainsi que de nombreux autres jeux.
- 8 Full Karting 93 rue des Coudrasses (à la sortie de Saintes, vers Pons, sur votre gauche après les Gonds.), +33 6 15 35 73 54, courriel : fullkarting@hotmail.fr Ouvert tous les jours sauf le mardi, hors juillet et août. De septembre à juin de 14 h - 19 h. En juillet et août de 10 h - 19 h.. 15 € (série de 10 min). Prix dégressif si plusieurs séries.. – Location de karting AK35 270 CC, pour adultes et enfants de plus de 8 ans (1,35 m) sur un circuit de 700 m. Vous pouvez organisation des challenges entre amis. Des possibilités sont offertes pour les anniversaire, Noël et la fête des pères. Des boissons sont vendues sur place.
Festivités
[modifier]- Cavalcade de la Saint-Sylvestre (Centre-ville) – Véritable institution qui se perpétue chaque année depuis 1961 (seules deux éditions ont été annulées en 1982 à cause de la grande crue de la Charente et en 1999 à cause de la tempête Martin), la Cavalcade de la Saint-Sylvestre est un événement unique en Europe. Chaque nuit du 31 décembre, pas moins de 25 000 à 30 000 personnes se retrouvent dans les rues de la ville pour un grand réveillon en plein air. L'occasion d'assister à une corrida pédestre et à un grand défilé festif mettant en scène des chars décorés et illuminés, au son des orchestres et des bandas. De nombreux volontaires créent leurs chars durant l'année pour l'exposer ce jour-là dans les rues de la ville (attention, les accès sont bloqués à partir de 16 h).
- Les Oreilles en Éventail – Dédié aux arts de la rue, ce festival décalé se veut « un laboratoire insolite et sonore ». Musiciens et artistes de rue s'en donnent à cœur joie pendant trois jours et déambulent dans les rues de la ville, proposant des spectacles variés entièrement gratuits.
- Fête de la Musique – La fête de la musique, tous les 21 juin est l'occasion de découvrir les groupes de musiques de la ville de Saintes. En passant par l'Abbaye aux Dames, vous pourrez écouter les élèves du conservatoire lors d'un concert grandiose. De nombreux artistes sont présents partout en ville, une scène temporaire est érigée sur la place du Palais de Justice pour un grand concert de 22 h à minuit où des artistes sélectionnés se relaient pour mettre l'ambiance.
- Fête nationale – Les festivités du 14 juillet sont, à Saintes, l'occasion d'un défilé militaire des élèves de la base de l'Armée de l'Air, en périphérie de la ville (rendez vous au Palais de Justice aux alentours de 16 h ). Les personnalités locales et élus y sont présents, l'ambiance est au rendez vous, avec musique et chant. La soirée se poursuit au Jardin Public Fernand-Chapsal, avec l'organisation d'un bal populaire et la mise en place d'un service de restauration.
Sports
[modifier]De nombreuses associations permettent aux habitants ou aux visiteurs de s'initier ou de pratiquer les disciplines sportives de leur choix. Celles-ci vont des arts martiaux (aïkido, budo ninjustsu, capoera, tai chi chuan, judo, karaté, taekwondo, yoseikan) aux sports de combat (boxe, full contact, boxe américaine) en passant par les sports nautiques (natation, aviron, ski nautique), la musculation ou des sports plus « traditionnels » comme le football, le rugby, le volley-ball, le tennis, l'athlétisme, le basket-ball ou le handball. La pelote basque, sport très répandu dans le Sud-Ouest, est également pratiquée. La proximité de la côte fait que les sports nautiques comme le surf sont particulièrement populaires. La ville de Saintes dispose ainsi d'un club (Baobab surf club) proposant des sessions régulières sur les principaux spots des environs (Royan, Côte sauvage, îles de Ré et d'Oléron, côte aquitaine, etc.) Le site internet de la ville de Saintes liste les différentes associations sportives et leurs coordonnées.
Stades
[modifier]- 9 Stade Yvon Chevalier 56, Cours du Maréchal Leclerc (vers le nord-ouest, à la périphérie de la ville), +33 5 46 93 44 53 – Un immense complexe sportif avec un Stade d'honneur, une piste d'athlétisme 400 m et 6 couloirs, des tribunes de 1252 places, une zone de lancer (marteaux, poids), trois terrains en herbe, deux terrains de rugby, des tribunes de 383 places ainsi que 14 courts de tennis.
Golf
[modifier]- 10 Golf Louis-Rouyer-Guillet 43 route du golf, 17100 Fontcouverte (au nord de la ville), +33 5 46 74 27 61, courriel : golf-louis-rouyer-guillet@ville-saintes.fr 35 € (basse saison), 42 € (moyenne saison) et 56 € (haute saison). – Fondé en 1953, le golf de la ville de Saintes est le plus ancien de la région Poitou-Charentes. Au cœur d'un parc de 40 hectares où se dressent les ruines de l'ancien aqueduc romain, seul ou entre amis, vous pourrez profiter d'un parcours de 18 trous, d'une zone de practice (19 postes, putting green) et d'un restaurant.
Sports urbains
[modifier]- 11 Skate Park Rue Réné Cassain – Un skate park flambant neuf et l'un des plus grands de la région, fruit de la mobilisation des jeunes durant 4 années.
Piscines
[modifier]- 12 Centre aquatique Aquarelle Allée de la Guyarderie, +33 5 46 92 35 05 Horaires disponibles sur le site internet. Ils varient en fonction de la période dite « scolaire » et des vacances.. Pour les adultes : 4,5 € (période scolaire) ou 5,5 € (vacances d'été). Moins de 18 ans : 3,5 € (période scolaire) ou 4,5 € (vacances d'été). Étudiants ou bénéficiaires du RSA : même tarifs que pour les moins de 18 ans. – Œuvre de l'architecte Éric Lemarié, ce complexe aquatique aux formes résolument contemporaines a ouvert ses portes au cours de l'été 2012. Il se compose d'un vaste espace intérieur comprenant un bassin semi-olympique de 25 mètres de long, un bassin de loisirs avec bain bouillonnant, une pataugeoire pour les enfants, un hammam, un sauna et un espace squash et d'un espace extérieur comprenant un autre bassin de 25 mètres de long avec vagues artificielles et des équipements de loisirs. Le centre, qui cible toutes les catégories de la population (jeunes, actifs, retraités) peut accueillir un public de près de 1 100 personnes en été (intérieur + extérieur) et de près de 500 personnes en hiver (intérieur). Un accès est possible par le réseau BUSS.
Salles de sport et de fitness
[modifier]- 13 Salle de Sport Edenya 3 rue des Collines , ZAC des Côteaux; 17810, St Georges des Côteaux (vers la zone commerçante, à l'ouest de la ville), +33 5 46 91 27 33 Ouverture 7/7 de 6 h - 23 h. – Salle de sport ouverte tous les jours, proposant des cours seuls ou en groupe. Les équipements sont : Cycling, Biking, Fitness, Step, Cardio-Training.
- 14 Salle de Sport Origin 9 cours Reverseaux (à partir du centre-ville, vers le Sud et Bellevue), +33 5 46 90 68 92 – La salle propose à peu près tout ce dont vous aurez besoin : matériel de cardio, de musculation, d'assouplissement. Des cours de danse corporelle sont aussi dispensés.
- 15 Salle Double Impact 44 rue Charles Gide (à l'est de la ville, en périphérie), +33 5 46 95 96 63, courriel : doubleimpact17@live.fr du lundi au samedi. – Une petite salle de sport ou vous pourrez pratiquer Boxe française, Penchak silat, full contact, light contact,kick boxing,energy full, krav maga & self défense, combat libre.
Acheter
[modifier]Les grands axes commerçants sont le cours national et l’avenue Gambetta. Le centre historique, presque entièrement piétonnier, comprend de nombreuses boutiques spécialisées vendant de tout (produits du quotidien, presse, souvenirs). Formant le « cœur battant » de la cité, les rues Alsace-Lorraine et Victor-Hugo sont des endroits où il est agréable de se promener. Les commerces y sont nombreux et on y trouve à peu près tout ce qu’on veut.
Les grandes surfaces sont implantées en périphérie, dans le Parc Atlantique (route de Royan), au fond du cours du Maréchal-Leclerc, ou encore dans les zones d’activité des Grandes Bauches, de Terrefort et de Fief-Mignon. Les principaux centres commerciaux sont le centre des Coteaux (hypermarché Leclerc) et le centre commercial Hyper U.
Grands magasins
[modifier]- 1 Galeries Lafayette 1 cours National (Centre-ville), + 33 5 46 93 47 22 Du lun.- sam. : 9 h 30 - 19 h 30. – Les Galeries Lafayette proposent une large gamme de produits (vêtements, bijoux, cosmétiques) dans un magasin s'étendant sur trois niveaux.
Supermarchés et hypermarchés
[modifier]En ville
[modifier]- 2 Carrefour Market Avenue Gambetta (centre ville)
- 3 Coop Avenue du président Salvador Allende (vers le quartier de Bellevue)
- 4 Centre Commercial des Boiffiers Cours de l'Europe (Au quartier des Boiffiers) – Un centre commercial de quartier regroupant boulangerie, laverie, libraire ...
- 5 Intermarché des Boiffiers (Au quartier des Boiffiers) de 9 h - 19 h, sans interruption. – Présence d'une station service ainsi que d'une pharmacie
- 6 Centre Commercial de Bellevue Avenue de Bellevue (vers le quartier de Bellevue) – Centre commercial de quartier regroupant une pharmacie, un libraire (dépôt relais-colis), une boulangerie et un restaurant.
- 7 Centre E. Leclerc - Abbaye Rue Gautier (vers la sortie de la ville, Sud-est) de 9 h - 19 h (parfois 20 h). – Unique hypermarché implanté sur la rive droite, il compte une surface de vente de près de 4 000 mètres carrés et complète l'offre de son homologue de la rive gauche (Centre commercial des Coteaux). Il compte également sur la présence d'une station service et d'une petite brasserie au sein du bâtiment principal.
- 8 Netto Rue de la Fauvette (Rive droite, vers la gare) de 9 h - 19 h. – Enseigne de hard discount du groupe Intermarché
- 9 Lidl - Ormeau de Pied 13 rue de l'Ormeau de Pied (Proximité rocade Ouest) – L'enseigne de hard-discount allemand a ouvert un de ses deux magasins saintais près du Centre commercial des Coteaux
- 10 Lidl - Nivelles 171 avenue de Nivelles (Proximité rocade Est) – La seconde enseigne du groupe de hard discount allemand, située dans la partie Est de la ville
En périphérie
[modifier]- 11 Centre commercial des Coteaux (Vers St Georges des Coteaux, à l'Ouest de la ville) – Plus important centre commercial de l'agglomération le parc d'activité « Les Coteaux » est localisé dans la partie ouest de la ville ainsi que sur la commune de Saint-Georges-des-Coteaux. Il se structure autour d'un hypermarché E.Leclerc (galerie marchande, espace culturel, station service), d'un cinéma multiplexe, de restaurants et de grandes et moyennes surfaces parmi lesquelles des enseignes comme Gémo, La Halle, JouéClub, Casa, Décathlon, Conforama, Kiabi, But, Gamm Vert, Cache-Cache, La Foir'Fouille, Intersport, Happy Cash... Vous pourrez aussi y trouver des magasins spécialisés dans l'alimentation biologique comme Biomonde ou encore Biocoop.
- 12 Centre commercial Hyper U (vers le Nord-Ouest de la ville, direction autoroute) – Le centre commercial Hyper U du cours du Maréchal-Leclerc s'organise autour d'un hypermarché Hyper U (ex-Carrefour) comptant parmi les plus grands magasins du sud du département. Il est entouré de magasins comme Gifi, Go Sport, Mobiclub, Mr Bricolage ou encore CEDEO.
Marchés
[modifier]Une foire est organisée tous les premiers lundis de chaque mois dans la ville. C'est l'une des plus importantes foires de la région, on y trouve forcément ce que l'on cherche et il n'est pas interdit de repartir avec quelque chose que l'on ne recherche pas !
Un marché est organisé dans la ville tous les jours sauf le lundi.
- 13 Marché dès la place St Pierre Place St Pierre (Au pied de la cathédrale St Pierre) de 7 h - 13 h. – Uniquement les samedis et mercredis, toutes les semaines.
- 14 Marché du Cours Reverseaux Place du 11 novembre (Sur la ville haute (centre), à l'ouest) de 7 h - 13 h. – Uniquement les mardis et vendredi, toutes les semaines
- 15 Marché St Palais (À l'est la ville, proche de la Gare SNCF) de 7 h - 13 h. – Uniquement les jeudis et dimanches, toutes les semaines
Manger
[modifier]Gastronomie
[modifier]La cuisine charentaise fait la part belle aux produits de son riche terroir. Ses plats mettent à l’honneur les viandes (bœuf, agneau de Poitou-Charentes, poulet et lapin), les poissons et fruits de mer et les légumes traditionnels de la région (chou, « mojhettes » ou haricots blancs de Pont-l’Abbé-d’Arnoult, légumes « du soleil » : tomates, courgettes, poivrons).
Les grands classiques de la gastronomie charentaise sont les grillons (sorte de rillettes à base de viandes rissolées et cuites dans leur graisse), le gigourit (civet au sang et aux abats) ou encore les « cagouilles », c'est-à-dire les escargots petit-gris, cuisinés à la charentaise (agrémentés de mie de pain, d'ail et de vin blanc), dont on déguste tant la chair savoureuse que les œufs (appelés « caviar de cagouilles ». Le lapin ou le bœuf « à la saintongeaise » sont préparés dans une sauce à base de pineau et de cognac. Comme beaucoup de régions du sud-ouest, la région produit également du foie gras et des confits.
Spécialités de la côte, la mouclade (moules à la crème) et l’éclade (moules grillées sur un lit d’aiguilles de pins) mettent à l’honneur les célèbres moules d’Esnandes ou de l’île d'Oléron. Les huîtres de Marennes-Oléron, servies nature ou avec un filet de vinaigre aux échalotes, mais aussi avec des crépinettes ou des saucisses, ont une réputation internationale. Les amateurs de desserts seront contentés par les merveilles (beignets), le millas (gâteau à la farine de maïs, le tourteau fromager (gâteau au fromage blanc) ou encore la galette charentaise (au beurre de Charentes-Poitou et aux éclats d’angélique). Les chichis, variantes du churros espagnol, sans être spécifiquement saintongeais, sont dégustés dans tout le sud-ouest de la France.
Enfin, les vignes de la région produisent le cognac, célèbre eau-de-vie, le pineau des Charentes, vin de liqueur rouge ou rosé, et les vins de pays charentais, frais et typés.
Restaurants
[modifier]Gastronomique
[modifier]- 1 Le Saintonge Avenue de Saintonge, + 33 5 46 97 00 00 / 14,8 € (midi), 23,5 € (soir) et menus à partir de 28,5 €. – Restaurant gastronomique, c'est le lieu est idéal pour des congrès, séminaires ou pour inviter vos (nombreux) amis autour d'un repas de qualité. On regrette surtout l'ambiance un peu stricte de ce genre d'établissement. La nourriture y est cependant excellente.
- 2 Le Parvis Petite rue du bois d'amour, + 33 5 46 97 78 12 / Du mardi au dimanche (sauf soir) : 12 h. à 13 h 30 & 19 h 15 - 21 h. / à partir de 15 € (menu du jour); autre menu de 30 à 54 €. – Restaurant gastronomique réputé de Saintes, l'établissement est situé dans la vieille ville, non loin de la Charente. Le lieu est calme, l'accueil et la cuisine sont excellents. À découvrir absolument.
- 3 La table de Marion 10, place Blair 17100, + 33 5 46 74 16 38 fermé le mois de janvier, tous les mardis et mercredis. de 30 € à 60 € (menus). – Cuisine bio et moderne, la table de Marion est un établissement étoilé réputé pour sa cuisine innovante et pleine de surprises.
Cuisine du monde
[modifier]- 4 La table du Maroc (marocain) Quai des roches, + 33 5 46 74 08 04 fermé le dimanche soir et le lundi du 1er août au 30 mai. / de 14,9 € à 33 €.. – Restaurant marocain avec la vue sur la Charente. Vous y dégusterez de bons tajines, couscous, et autres plats parfumés.
- 5 Akashiso (japonais) 6 rue Urbain Loyer, + 33 5 16 22 17 07 tous les jours. – Restaurant de centre ville proposant de la cuisine traditionnelle japonaise. Le tout est fais sur place à partir de produits frais. Vous pouvez aussi commander votre repas (voir les conditions avec l'équipe du restaurant).
- 6 Le Mandarin (chinois) 7 Rue Alsace Lorraine, +33 5 46 93 57 24 tous les jours. – L'un des seuls restaurant chinois au cœur de Saintes. Les purs adeptes de cette gastronomie risquent de ne pas s'y retrouver.
- 7 Le Gourmet d'Asie (asiatique) 145 avenue Gambetta, +33 5 46 74 28 18 tous les jours. Du lundi au vendredi midi : 12 €. Vendredi soir, week-end et jours fériés : 18 €. – Un buffet asiatique proposant des plats chinois, japonais, vietnamiens et thaïlandais « à volonté » : sushis, nems, beignets, porc au caramel, etc.
- 8 La Romana (italien) 89, avenue Gambetta, + 33 5 46 74 18 11 fermé le dimanche. / menus à 13 €, 18,5 € ou 26 €. – Restaurant Italien Pizzéria dans un cadre contemporain. Un aller-retour en Italie le temps d'un repas. Produits italiens de qualité : vins et épicerie fine. Pizzas et pâtes à emporter.
- 9 Punjab (indien et pakistanais) 9, rue Victor Hugo, + 33 5 46 93 49 48, courriel : punjab17100@hotmail.fr Du lundi au dimanche, midi et soir. Menu à partir de 9,9 € le midi. – Spécialisé dans les plats du sous-continent indien, cet établissement propose quelques-uns des grands classiques de cette partie du monde (poulet tandoori, sheekh kebab, agneau tikka...)
Cuisine française
[modifier]- 10 Le Clos des Cours 2 Place du Théatre, + 33 5 46 74 62 62 à partir de 14.50 (le midi) et 18.50 (le soir). – Restaurant inscrit dans le Petit Futé et le Routard depuis son ouverture, ce restaurant offre des produits de qualité, frais et cuisinés sur place. L'accueil y est très chaleureux, les menus sont adaptés à toutes les bourses et à toutes les envies. Un excellent rapport qualité/prix. Convient parfaitement aux végétariens (l'un des seuls de la ville). Le service est parfaitement bilingue en anglais.
- 11 Le L2 3 Place du Théatre, + 33 5 46 74 47 53 / à partir de 11 € (le midi) et 26,5 € (le soir). – Un restaurant de qualité où l'on apprécie l'ambiance, le service et le repas. Un très bon rapport qualité/prix.
- 12 Les Remparts Rue des remparts, + 33 5 46 91 04 12 / 13,4 € pour un menu entrée - plat - dessert. – Un restaurant très chaleureux, l'ambiance est au rendez-vous. La cuisine est familiale et fraîche. Le rapport qualité/prix est excellent. Vous découvrirez un buffet à volonté de qualité, à prendre absolument ! Le restaurant est très souvent plein, pensez à réserver.
- 13 Gault Traiteur Cours Reverseaux, + 33 5 46 93 50 93 Service de 12 h - 14 h.(fermé le mercredi et le dimanche). / 14,9 € (entrée + plat + dessert). – Une salle de 25 couverts pour vous accueillir, 35 en extérieur. Penser à réserver, l'établissement est souvent complet. Le service et le repas sont excellents, la nourriture est fraîche et raffinée, pour un menu à partir de 14,9 €.
- 14 La Taverne de Maître Kanter 116 avenue Gambetta, + 33 5 46 74 16 85 menu « Maître Kanter » de 21 à 25 €. Menu « Dégustation » à 33 €. Menu « Enfant » à 10,5 €. – Une des nombreuses enseignes de la chaîne de restaurants « Maître Kanter ». Cuisine de brasserie et spécialités alsaciennes. Plusieurs types de choucroutes.
- 15 Crêperie Victor Hugo 20 Rue Victor Hugo, +33 5 46 93 66 51 – Un vrai restaurant pour ceux qui veulent goûter aux spécificités bretonnes, qu'elles soient salées ou sucrées, son emplacement au cœur de la ville est l'un de ses nombreux atouts.
Fruits de Mer
[modifier]- 16 Le Cargo 4, rue Voiville (Vers Royan), +33 5 46 92 08 18 de 15 € à 30 €. – Des buffets de fruits de mer frais sont proposés à des prix raisonnables. Ce restaurant est exclusivement centré sur de la cuisine à base de fruits de mer et de poissons.
Restauration Rapide
[modifier]Établissements indépendants
[modifier]- 17 Burger Palace 33, rue Alsace Lorraine, + 33 5 46 93 58 17 menu à partir de 6,9 €. – Ce fast-food, situé en centre-ville vous propose de nombreux hamburgers, nuggets ou Sandwiches pour un prix très raisonnable et une qualité au rendez-vous. Vous pouvez manger sur place (avec une salle à l'étage) ou emporter votre repas.
- 18 À Croquer 10, rue Alsace Lorraine, + 33 5 46 91 09 36 différents menus le midi et soir autour de 5 €, « Petite formule » : Viennoiserie & Boisson Chaude ou froide à 2 €.. – Boulangerie/Snack offrant de nombreux types de sandwichs, salades, Wraps, crèpes et glaces à consommer sur place ou à emporter. L'établissement ne possède pas de licence pour la vente d'alcool mais propose une large de gamme de sodas, jus et sirops.
- 19 Pasta Verdura Rue du Rempart, + 33 5 46 74 98 22 – Un bar à pâtes de qualité en centre-ville. Vous avez un grand choix de pâtes ainsi que de sauces. Une salle est disponible à l'étage. La majorité des produits disponibles sont locaux.
- 20 Le Pony Express 10, cours Reverseaux, + 33 5 46 93 03 58 Menus à moins de 10 €.. – Un restaurant proposant hamburgers, nuggets, paninis en menus à un prix abordable. Grande salle et service à table rapide.
Restaurants franchisés
[modifier]- 21 Mc Donald's - Saintes-Ouest Rue de Voiville, + 33 5 46 93 32 32 tous les jours, midi & soir. – La plus ancienne enseigne Mc Donald's de la ville propose ici comme ailleurs sandwiches, hamburgers et salades.
- 22 Mc Donald's - Saintes-Est Rue de Voiville tous les jours, midi & soir. – Ouvert en 2013, il s'agit du second restaurant saintais du groupe Mc Donald's. Les commandes ne s'y font pas au comptoir, mais par l'intermédiaire de bornes ou d'un membre du service d'accueil.
Boire un verre / Sortir
[modifier]Bars
[modifier]- 1 Bar du théâtre 1, Place du Théâtre / Toute la journée. / 2,3 € pour les sirops; 2,8 € pour les boissons faiblement alcoolisées (Monaco, Demi etc.) et 3 € pour les boissons de marque (Coca-Cola, Ice Tea), 7 € les cocktails.. – Le bar du Théâtre est un lieu agréable pour boire en verre, entre le théâtre du Gallia et le Palais de Justice, l'endroit est calme et idéal pour se détendre.
- 2 Kraken Bar 7 rue du Bois d'Amour, +33 6 29 34 93 68, courriel : lekrakenbar@orange.fr 17 h - 2 h, tous les jours. 2 € la canette, 4,5 € la bouteille de Cubanisto, 7 € certains cocktails. – Un nouveau bar sur Saintes où des petits concerts se déroulent à l'occasion. L'ambiance y est bonne et l'environnement agréable. Propose également Tapas, Tartines et Glaces.
- 3 La Musardière 29 rue Alsace Lorraine, + 33 5 46 74 34 87, courriel : la-brulerie@orange.fr 9 h - 0 h. – La musardière est un lieu remarquable où il faut passer avant de quitter la ville. L'établissement est situé au cœur de Saintes, dans une vieille bâtisse de charme et joliment décorée. Vous pourrez y goûter de bons chocolats italiens, divers Cafés, et autres boissons chaudes ... ou froides.
- 4 Salisbury's Pub 5, place du Synode, + 33 6 71 63 33 69 Tous les jours à partir de 16 h, jusqu'à 2 h.. 3 € le shooter, environ 4 € les bières (25cl), environ 6 - 7 € les cocktails. – un bar du centre historique où se retrouvent jeunes et moins jeunes autour d'une bière. Les « petites mousses » y sont issues des quatre coins du monde, avec un contingent important de bières anglaises, irlandaises, belges et allemandes.
- 5 Opéra Latin 3 rue des Messageries, + 33 5 46 97 26 92 – L'Opéra Latin est tout à la fois un bar « Lounge » où prendre un apéritif dans une ambiance jeune et décontractée, une brasserie « chic et raffinée » et un bar de nuit dont le cœur commence à battre chaque jeudi, vendredi et samedi à partir de 23 h . DJ résident, soirées étudiantes le jeudi et thématiques le week-end. Spécialités de cocktails (corsés) à base de rhum ou de cognac.
Discothèques
[modifier]- 6 Saintes Végas Avenue de Saintonge 17100 Saintes, + 33 5 46 93 50 50 à partir de minuit. – Plus grand complexe de discothèques de toute la région Poitou-Charentes, le « Saintes-Végas » comprend cinq clubs proposant des ambiances adaptées à tous les âges (Club Dance-Techno, Club Groove Ragga, Club Disco/80', Club Disco-Retro et Club extérieur) ainsi que trois restaurants. Des soirées étudiantes ou thématiques sont proposées régulièrement. Des hôtels se trouvent à proximité. Un service de bus spécial (Noctam'buss) est prévu par la commune les vendredis et samedis pour ramener les fêtards (uniquement à Saintes).
- 7 Le Folie's 8 route de Saint-Jean d'Angély 17100 Fontcouverte, + 33 5 46 91 34 67 à partir de minuit. – Situé à la sortie de la ville, Le Folie's est une discothèque « Gay friendly » proposant essentiellement des musiques électroniques (techno, dance, trance). Tenue et comportement correct exigés. Soirées thématiques et étudiantes.
Cinéma
[modifier]- 8 Gallia Théâtre 67 ter, cours National, + 33 5 46 92 20 67 – Édifié à partir de 1852 sur ce qui était alors le « cours impérial » par l'architecte parisien Bourla, le Gallia Théâtre est depuis lors un des principaux établissements culturels de la ville. Seule la façade est d'époque : l'édifice, déjà restauré en 1932, est purement et simplement démoli et reconstruit dans un style contemporain par le collectif « Babel » (Michel Seban, Élizabeth Douillet, Bernard Mauplot) en 2003. Un pari audacieux près du cœur historique, mais qui s'est finalement imposé. La façade témoigne du goût pour le classicisme au XIXème siècle, avec sa grande loggia à l'italienne et ses statues représentant les Muses. Le bâtiment, qui accueille un théâtre et une salle de cinéma d'art et d'essai, est labellisé « scène conventionnée ». Il accueille chaque année de nombreux spectacles et films de qualité.
- 9 Atlantic Ciné 17 Rue Champagne Saint-Georges (Parc Les Coteaux), + 33 5 46 92 49 60 14 h, 16 h 10, 18 h 20 & 20 h 30 ou 14 h,17 h & 20 h. 7,9 € (plein tarif); 5,8 € (tarif réduit - en journée); 5,1 € (mineurs, étudiants); 4 € (-14ans).. – Comptant parmi les plus grands cinémas de la région Poitou-Charentes, ce multiplexe compte huit salles (de 73 à 335 places) équipées de la Ultra HD avec la 3D ainsi que d'une nouvelle salle proposant un son « Dolby Atmos ». La programmation intègre aussi bien les dernières sorties nationales que des films plus confidentiels, des documentaires ou des spectacles. Certains films sont diffusés avec sous-titrage pour les malentendants, et l'accès aux salles est aménagé pour les personnes à mobilité réduite. Une fois par mois est proposée la rediffusion d'un Opéra du Metropolitan de New York en direct.
Se loger
[modifier]Hôtels
[modifier]Hôtels bon marché
[modifier]- 1 Première Classe 3, boulevard de Recouvrance (vers l'ouest de la ville, direction Autoroute), +33 5 46 93 38 45, courriel : saintes@premiereclasse.fr Ouvert à l'année. de 36 € (individuelle) à 75 € (double); petit déjeuners à 5 €. – Hôtel moderne et équipé en dehors de la ville, sa proximité avec l'autoroute en fait un endroit idéal pour les étapes de voyages.
- 2 Formule 1 3 rue Côte de Beauté (Vers les Côteaux, en périphérie), +33 8 91 70 53 88 Ouvert à l'année. à partir de 27 €. – Hôtel équipé de Wifi, parking privé, accès handicapés. Chiens acceptés.
2 étoiles
[modifier]- 3 Au Bleu Nuit (hôtel) 1, rue Pasteur (vers le nord de la ville par le Cours National), +33 5 46 93 01 72, courriel : hotel.bleunuit@wanadoo.fr tout l'année. 52 € (chambre individuelle); 72 € (chambre double). – Hôtel en centre-ville avec des nombreux équipements : Ascenseur, Local vélo sécurisé, Accès Internet, équipements Bébé, Garage privé, Salon, Terrasse, Wi-Fi. Accès handicapé.
- 4 Hôtel de France (hôtel) 56, rue Frédéric Mestreau (proche de la gare SNCF), +33 5 46 93 01 16, courriel : hotel-de-france.sarl@akeonet.com ouvert toute l'année. de53 € (chambre individuelle) à 87 € (familiale). – Cet hôtel proche de la gare SNCF offre un accès rapide au centre-ville et à ses environs grâce aux nombreux arrêts de bus alentours. Équipements :Ascenseur, Local vélo sécurisé, Equipements Bébé, Fax , Garage privé, Salon, Salon de télévision, Wi-Fi. Accès handicapé.
- 5 Hotel de l'Avenue 114, avenue Gambetta (du centre-ville vers la Gare SNCF), +33 5 46 74 05 91, courriel : contact@hoteldelavenue.com de 50 € (individuelle) à 90 € (familiale). – Hôtel équipé de tous les équipements liés à un hôtel de ce standing. Sa location particulière fait que l'accès au centre-ville est facilité, l'endroit est calme. Accès Handicapé.
- 6 Saveurs de l'Abbaye (hôtel-restaurant) 1, place Saint Pallais (aux alentours de l'Abbaye aux Dames), +33 5 46 94 17 91 toute l'année sauf fin septembre-début octobre. de 56 € (individuelle) à 83 € (triple). – Un hôtel-restaurant situé en plein cœur de la ville, à proximité de nombreuses attractions touristiques comme L'Abbaye aux Dames et l'Arc de Germanicus.
3 étoiles
[modifier]- 7 Hôtel des Messageries (hôtel) Rue des Messageries (dans une ruelle parallèle au cours nationale, proche de la Charente), +33 5 46 93 64 99, courriel : info@hotel-des-messageries.com fermeture annuelle pour les fêtes de Noël. de 63 € (individuelle) à 106 € (maximale). – Cet hôtel est un ancien relais de Poste et de diligence du XVIIème siècle, en plein cœur de Saintes. L'hôtel est équipé de tout le confort moderne, l'endroit est calme est l'emplacement idéal pour des promenades dans la ville le soir. Accès handicapé.
- 8 Comfort Hotel (hôtel) 6, rue du Docteur Laennec (vers le centre hospitalier (périphérie)), +33 5 46 90 08 90, courriel : comforthotelsaintes@gmail.com fermetures pour les périodes de Noël. 45 € (individuelle), 105 € (double), 150 € (familiale). – L'hôtel est un peu excentré du centre-ville, dans une zone industrielle, mais les nombreux arrêts de bus à proximité vous permettront de rejoindre le centre-ville en moins de 05 min ! Chambres très agréables et bien équipées. Accès handicapé.
- 9 Campanile (hôtel-restaurant) 1, boulevard de Recouvrance (en périphérie, vers le Nord-Ouest), +33 5 46 97 25 25, courriel : saintes@campanile.fr ouvert à l'année. de 45 € (individuelle) à 99 € (double). – Cet hôtel restaurant non loin du centre-ville propose un très bon équipement et un petit jardin pour la détente. Le centre-ville n'est qu'à quelques minutes à pied, et en bus. Accès handicapé.
Campings
[modifier]- 10 Au fil de l'eau 6, rue de Courbiac (vers le Nord de la ville), +33 546930800, courriel : campingaufildeleau@sfr.fr du 1/05 au 30/09. 4,6 € (adulte) et 2,3 € (enfant de -7 ans). – Camping trois étoiles agréable en périphérie de la ville, vous serez tout de même rapidement en centre-ville (10 min à pied). Le camping est adjacent à la Charente, ce qui en fait un endroit calme. Accueil pour les personnes handicapées. Laverie, Wifi disponibles; chiens acceptés
- 11 Camping Belle Rivière 65, rue Aliénor d'Aquitaine, 17610 Chaniers (En direction de Chaniers), + 33 5 46 91 02 20, courriel : infos@campingbelleriviere.fr du 15/03 au 30/11. à partir de 3 € (par personne). – Camping trois étoiles au bord de la Charente, au calme dans une petite ville proche de Saintes. Restaurant sur place, Wifi et équipements pour bébés disponibles.
Chambres d'hôtes
[modifier]- 12 La Maison d'Annie 17, rue du Lieutenant Mazel (à partir du centre-ville, vers l'est), + 33 6 34 95 35 99 (téléphone portable), courriel : debeaupuisan@orange.fr ouvert à l'année. 62 € pour 2 personnes. – Dans un quartier tranquille, à proximité du centre-ville, chambre confortable dans une maison saintaise, avec lit 160, salle d'eau et WC attenants, TV. Vous pouvez prendre votre petit déjeuner à la table familiale ou au jardin. Télévision dans les chambres.
- 13 Aux Persiennes 23 Chemin du Champboudeau (Vers le sud de la ville (rive droite)), + 33 5 46 95 38 17, courriel : les.persiennes@orange.fr ouvert à l'année. de 45 € (une personne) à 120 € (4 personnes). – Cette maison estivale de 1895 située sur la rive droite de saintes, vous accueille avec des nombreux équipements dans les chambres comme un accès Internet, télévision et Wifi. L'endroit excentré est très calme, l'accès au centre-ville facile. Vous apprécierez les environs herbeux et le paysage sur la prairie de la Palu.
- 14 Bleynie-ruine de Rome 7 et 9 rue de l'Evêché (centre-ville, à proximité de la cathédrale), + 33 6 07 80 85 34 (téléphone portable), courriel : francoise.bleynie@sfr.fr Ouvert à l'année. 80 € (deux personnes); 130 € (trois personnes); 155 € (quatre personnes). – Convivialité, dépaysement et repos dans une demeure de caractère au cœur ancien. 4 chambres dont 2 qualifiées, 2 s.d.b. Parking privé gratuit pour vélos et motos. Les chambres disposent d'un équipement complet et de qualité : télévision, Wifi. Sèche linge et lave linge sont à disposition des résidents.
- 15 La Bignone 5 rue Jean Philippe Rameau (dans le quartier des Boiffiers), + 33 5 46 93 65 21, courriel : michel-renneteau@orange.fr ouvert du 15/05 au 15/10. 60 € (une personne); 65 € (à partir de 2 personnes). – Maison dans quartier calme, 1 chambre non fumeur à l'étage avec salle d'eau et wc privés. salle de détente sur le même palier avec lit bébé. salon TV, terrasse, jardin clos. Parking gratuit à proximité.
Auberge de Jeunesse
[modifier]- 16 Auberge de Jeunesse des 4 Sapins 7, place Geoffroy Martel (proche de l'Abbaye aux Dames), +33 5 46 92 14 92, courriel : saintes@hifrance.org Toute l’année (sauf pendant les vacances de Noël). octobre à mai : 17 h/22 h 30 (18 h/22 h 30 weekend et jours fériés); Juin à septembre : 17 h/23 h (18 h/23 h week-end et jours fériés). – Cette auberge de jeunesse est située au cœur de la ville, toute proche de l'Abbaye aux dames, l'endroit est calme et propose un hébergement pour 88 personnes maximum. Laverie, cuisine et connexion à Internet sont à disposition.
Communiquer
[modifier]Parler
[modifier]La langue parlée par l'ensemble de la population est le français. La langue vernaculaire de la Saintonge, appelée saintongeais ou parlanjhe, n'est généralement utilisée que de manière informelle entre habitants de la région, souvent sur les marchés. C'est une langue d'oil par sa syntaxe mais fortement influencée par l'occitan (qu'on parlait en Saintonge jusqu'au milieu du Moyen Âge) comme le prouve son vocabulaire : une ajhace est une pie (jaça en occitan), une grole est un corbeau (graula), les mojhettes sont les haricots blancs (mongetas)... La langue est aujourd'hui défendue par l'association « Xaintonge », mais n'est que peu représentée dans les médias.
Un contingent important de mots saintongeais s'est introduit dans le français régional et on parle couramment de cagouille (escargot), de drole (enfant), de même qu'on « embauche » le matin en allant au travail et on « débauche » le soir en en sortant.
Bureaux de Poste
[modifier]- 1 La Poste Saintes 6, Cours National, + 33 8 99 23 24 48 de 8 h - 18 h tous les jours de semaine; 8 h - 12 h le samedi. – L’hôtel des Postes est le principal bureau de la ville de Saintes. Construit en 1925, il compte parmi les plus beaux immeubles du cours national, et est caractéristique de l’architecture civile de la IIIème République. Tous les services de La Poste y sont présents : le courrier, l'envoi de colis, La Poste Mobile, La Banque Postale. Lorsque l'établissement est fermé, une boîte aux lettres est disponible.
- 2 La Poste Saintes-Bellevue 12 Avenue de Bellevue, +33 8 99 23 99 06 / 9 h 30 - 12 h 30 & 14 h - 16 h 45 tous les mardis, mercredis, jeudis, vendredis; 14 h - 16 h 45 le lundi; 9 h - 11 h 30 le samedi.
- 3 La Poste de Nivelles 120 Avenue de Nivelles, + 33 8 99 23 69 27 / 9 h - 12 h & 14 h - 16 h les lundis, mardis, jeudis; de 9 h - 12 h le vendredi.
Médias
[modifier]Radios
[modifier]Les radios nationales publiques (groupe Radio France) disposent de fréquences leur permettant de couvrir Saintes : France Infos émet ainsi sur 105.3 FM, France Inter sur 87.7 FM, France Culture sur 93.3 FM et France Musique sur 100.6 FM. France Bleu La Rochelle, qui émet sur 103.9 FM, est l'antenne de proximité du groupe Radio France, qui relaie les informations locales des deux départements charentais.
Parmi les stations commerciales nationales disposant d'une fréquence à Saintes figurent notamment Nostalgie (88.7 FM), Europe 1 (89.4 FM), Fun Radio (92.9 FM), Virgin Radio (93.7 FM), NRJ (94.4 FM), Radio Nova (95.2 FM), RMC (98.1 FM) ou encore RTL (105.9 FM).
En outre, plusieurs radios régionales peuvent être reçues à Saintes : la religieuse RCF (90.9 FM), Demoiselle FM (97.8 FM), Terre Marine FM (103.4 FM) ou encore Mixx Radio (106.5 FM), célèbre radio proposant de la musique électronique.
Presse
[modifier]- 4 Sud-Ouest 67 Cours national, 17100 Saintes (Centre-ville), + 33 5 46 92 32 20 67, courriel : saintes@sudouest.com – Rédaction locale du quotidien régional basé à Bordeaux.
- 5 L'écho des Arènes 1 cours Reverseaux, 17100 Saintes, + 33 5 46 92 84 53 – Un mensuel traitant de l'actualité locale de Saintes et de Saint-Jean-d'Angély.
Sécurité
[modifier]- 6 Commissariat de Police Place du Bastion (centre ville), +33 5 46 90 30 40
- 7 Gendarmerie des Boiffiers 19 Rue de Chermignac, +33 5 46 93 01 19 ouverture de 8 h - 12 h & 14 h - 19 h (tous les jours).
Santé
[modifier]- 8 Centre Hospitalier de Saintonge 11, Boulevard Ambroise Paré BP 10326 (vers l'ouest de la ville), +33 5 46 95 15 15, fax : +33 5 46 95 12 63, courriel : direction@ch-saintonge.fr – Le Centre hospitalier de Saintonge, qui a succédé en 2007 à l’ancien hôpital Saint-Louis, est le plus important centre de soins public du département. Situé en périphérie, il est au cœur d’une cité hospitalière comprenant plusieurs pôles médicaux, une maison d’accueil pour les familles de personnes hospitalisées et des instituts de formation. Il dispose d’un service d’urgence fonctionnant 24 h sur 24 et 7 jours sur 7.
- 9 Pharmacie du Théâtre Cours National – La pharmacie du Théâtre est située juste en face du Palais de Justice, sur le cours national
- 10 Pharmacie Gambetta Avenue Gambetta – La pharmacie Gambetta se situe dans la partie Est de la ville, non loin de la Maison d'arrêt.
- 11 Pharmacie de la Cathédrale Rue Saint Pierre – Comme son nom l'indique, la pharmacie de la Cathédrale est située au pied de la cathédrale Saint-Pierre, dans le centre historique.
- 12 Pharmacie des Boiffiers Cours de l'Europe – La pharmacie des Boiffiers se trouve dans le quartier du même nom, au sud-ouest de la ville.
Aux environs
[modifier]- 1 Le Paléosite (A l'est de Saintes, vers Burie (15 km)) – Sur le lieu de découverte Pierrette, jeune Néandertalienne de 35 000 ans découverte en 1979, le Paléosite est né, centre de Préhistoire de Charente-Maritime. Cette découverte eut un retentissement considérable, car elle remettait en cause les idées admises sur la succession des Néandertaliens et des Hommes modernes en Europe de l’Ouest. Le Paléosite est le premier centre d’interprétation de la Préhistoire en Europe. De la plongée au cœur du big bang à l’après dinosaures, aux confrontations morphologiques entre vous et l’homme de Néandertal et à la vie quotidienne de nos ancêtres, l’histoire est interactive et se raconte en 3D.
- 2 Aqueduc Romain (Quitter Saintes par le Nord (5 km)) – L'Aqueduc romain passait par Fontcouverte et alimentait la ville de Saintes en eau propre. Sur la commune se trouve également la source qui l’alimentait. La source de la Font-Morillon de Fontcouverte fut la première alimentation de l’aqueduc. Avec l’accroissement démographique de la cité, le débit n’était plus suffisant et un second aqueduc fut raccordé au premier. À Fontcouverte, sur le golf, des vestiges des arches de l’aqueduc sont visibles. Au Douhet, lors d’une randonnée pédestre dans le vallon des bois de la Tonne, vous pourrez voir l’embranchement des conduits de Vénérand et du Douhet. À Vénérand, au Moulin du Chemin des Lavandières, on peut apercevoir le départ de la canalisation.
- 3 Château de La Roche Courbon (En quittant Saintes, prendre la direction de Rochefort par la Nationale (20 km)) – Ce Château est l’un des plus beaux châteaux de Saintonge. Il est érigé au XVe siècle et domine les marais et le Bruant, il fut sauvé de la ruine par Pierre Loti au XIXe siècle. La première forteresse fut transformée en demeure d’agrément par Jean-Louis de Courbon, au XVIIe siècle. Il fut abandonné durant une centaine d’années après la Révolution. Pierre Loti tomba sous le charme du château en ruine. Profitant de sa notoriété, l’écrivain lança un appel dans le Figaro qui permit de sauver le château. C’est ainsi qu’en 1920, Paul Chénereau, un industriel rochefortais, acheta puis fit restaurer le domaine, lui redonnant sa splendeur.
- 4 Abbaye de Fontdouce (Vers Saint-Bris-des-Bois puis Burie (20 km).) – L’abbaye de Fontdouce est fondée en 1111 sur les bords de la « Fontaine Douce », dans la vallée du Coran. Cette abbaye cistercienne va rapidement étendre son influence en possédant terres, marais salants et ports. Avec le soutien d’Aliénor d’Aquitaine, un deuxième monastère gothique est érigé. Mais les guerres de Religion vont causer sa perte. L'église abbatiale a disparu, mais les bâtiments monastiques et une petite chapelle sont bien conservés.
- 5 Écomusée du Cognac (Après la ville de Burie, continuer vers Migron (25 km)) – Au cœur d'un vignoble familial datant du XIXe siècle, la maison Tesseron vous propose de découvrir les secrets de fabrication du cognac. L’écomusée est au cœur de l’exploitation familiale fondée en 1850. Les techniques vigneronnes sont reconstituées, de l'atelier de tonnellerie à la création des étiquettes.
- 6 Pons (vers le Sud (15 km)) – Pons est une cité médiévale au Sud de Saintes, dans la direction de Bordeaux. Son château, ses remparts et son Donjon sont agréables à visiter l'été. Un détour par le jardin public permet de jouir d'une belle vue sur la vallée de la Seugne. Dans la ville basse, l'hospice des pèlerins est classé au patrimoine mondial par l'Unesco.
- 7 Château des Enigmes (dans la ville de Pons (15 km)) – Le Château des Énigmes est un parc de loisirs qui, à travers un jeu de piste fait découvrir le Château d'Usson. Durant le parcours d'environ 3 h , vous découvrirez au travers de jeux divers le château sur un thème définit. (2014 : Les trois Mousquetaires)
- 8 Abbaye Notre-Dame de Sablonceaux (dans la direction de Marennes (25 km)) – Cette abbaye a été érigée au XII siècle et fut occupée durant six siècles par des chanoines réguliers de Saint-Augustin. L’église romane est impressionnante par la hauteur du chœur et la blancheur de la pierre. Elle comprenait une nef à file de coupoles dont les deux premières ont aujourd’hui disparu. La croisée du transept est couverte d’une coupole sur pendentifs. Sur la chapelle sud s’élève un haut clocher gothique orné de deux niveaux d’arcatures et surmonté d’un étage octogonal encadré de quatre puissants pinacles. La salle capitulaire, qui a perdu ses voûtes, a conservé ses baies romanes. Elle est surmontée du dortoir des moines et prolongée par un ample cellier voûté. Le logis abbatial a été reconstruit au XVIIIe siècle, à l’étage une galerie donne sur un noyer d’Amérique âgé d’environ 130 ans, l’un des plus beaux et des plus anciens arbres de Saintonge.
- 9 Abbaye de Trizay (dans la direction de Rochefort (30 km)) – Sur le chemin de Compostelle, dans la vallée de l’Arnoult, l’imposant prieuré Saint-Jean l’évangéliste (communément appelé abbaye de Trizay) vous apparaît. Le prieuré est fondé au XIe siècle, et son église montre un plan polygonal rare en Saintonge, un chœur et une abside richement sculptés. Le réfectoire récemment restauré comporte des peintures murales représentant les symboles des évangélistes.
- 10 Royan (vers l'ouest (30 km)) – Royan est une station balnéaire de la côte Atlantique. Fréquentée par la bourgeoisie bordelaise puis par le « Tout-Paris » à la fin du XIXème siècle, elle reste longtemps un « rendez-vous mondain » par excellence. La ville a été entièrement bombardée durant la Seconde Guerre mondiale, ce qui fait que vous ne trouverez que de rares vieilles bâtisses (essentiellement dans les quartiers du Parc et de Pontaillac). La plage s'offre à vous rapidement, sur une immense étendue abritée idéale pour le plaisir des enfants (et des grands !). Se promener sur le port est aussi agréable que de visiter la ville en elle-même.