Ouzbékistan (Oʻzbekiston) | |
Drapeau | |
Information | |
Capitale | Tachkent |
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Altitude maxi. | 4 643 m (Khazret Sultan) |
Altitude mini. | −12 m (lac Sary Kamysh) |
Superficie | 448 978 km² |
Population | 34 915 100 hab. () |
Densité | 77,77 hab./km2 |
Forme de l'État | régime présidentiel |
Langue(s) officielle(s) | ouzbek |
Monnaie | Sum |
Religion(s) | |
Électricité | 220 V / 50 Hz / Europlug, Schuko, AS/NZS 3112 |
Préfixe téléphonique | +998 |
Suffixe Internet | .uz |
Sens de circulation | Conduite à droite |
Plaques d'immatriculation | UZ |
Fuseau | UTC+05:00, Asie/Samarkande, Asie/Tashkent |
Localisation | |
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Site officiel | |
L'Ouzbékistan (en ouzbek Oʻzbekiston, Ўзбекистон ; en russe Узбекистан) est un pays d'Asie centrale, frontalier du Turkménistan au sud-ouest, du Kazakhstan au nord, du Kirghizistan au nord-est, du Tadjikistan à l'est et de l'Afghanistan au sud-est.
Comprendre
Géographie
Avec une surface de 447 000 kilomètres carrés (approximativement la taille de l'Espagne ou de la Californie), partagée entre la plaine désertique, les bassins et les oasis et dominée à l'est par les montagnes, l'Ouzbékistan s'étend sur 1 425 kilomètres d'ouest en est et 930 kilomètres du nord au sud. Frontalier au sud-ouest du Turkménistan, du Kazakhstan et la mer d'Aral au nord, du Tadjikistan et du Kirghizistan à l'est, l'Ouzbékistan n'est pas seulement l'un des plus grands États d'Asie centrale, c'est aussi le seul ayant une frontière commune avec les quatre autres. L'Ouzbékistan partage aussi une frontière avec l'Afghanistan au sud.
Avec le Liechtenstein, l'Ouzbékistan est le seul État au monde à être doublement enclavé, c'est-à-dire qu'il faut traverser les frontières d'au moins deux autres États pour avoir un accès à l'Océan mondial. Les mers fermées (Aral et Caspienne) ne sont évidemment pas prises en compte dans l'océan mondial.
L'Ouzbékistan est un pays essentiellement désertique dont seulement 10 % des terres sont exploités par l'homme (cultures agricoles intensives et vallées irriguées). Le Kyzyl-Koum, l'un des déserts les plus étendus d'Asie centrale, couvre une grande partie du territoire de l'ouest de l'Ouzbékistan. Une partie du désert du Karakoum traverse également le pays au sud-ouest.
L'Amou-Daria et le Syr-Daria sont les fleuves les plus importants d'Ouzbékistan et d'Asie centrale et se jettent dans la Mer d'Aral. La longueur totale de l'Amou-Daria est de 1 437 km, celle du Syr-Daria est de 2 137 km. Au nord-est et au sud s'étendent les chaînes de Tian Shan et de Hissar-Alaï. Le sommet le plus élevé du pays est l'Adelunga Toghi qui culmine à 4 301 mètres.
Histoire
Tout au long de son histoire, le territoire de l'actuel Ouzbékistan fut la plupart du temps dominé par les grands empires environnants des Perses, Grecs, Arabes, Mongols ou Russes pour devenir un État à part entière en 1991.
Les premières civilisations apparues en Ouzbékistan le furent en Sogdiane, Bactriane et Khwarezm (Chorasmia). Au VIe siècle av. J.-C., ces États devinrent des parties de l'empire perse des Achéménides.
Le pays fut pris par Alexandre le Grand en 327 av. J.-C., alors qu'il menait campagne contre Darius III. Cette conquête mit fin à la dynastie des Achéménides. Entre le IIIe siècle av. J.-C. et le IIe siècle après J.-C., la Sogdiane et la Bactriane tombèrent entre les mains du royaume gréco-bactrien, des peuples nomades des Yuezhi, des Scythes, des Parthes ou encore des Koutchéens bouddhistes. Sous ces derniers, la ville sogdiane de Samarcande devint une plaque tournante de la Grande route de la soie entre la Chine et l'Europe. Par la suite, entre le IIe siècle et le VIe siècle, l'actuel Ouzbékistan se retrouve possession des Sassanides perses, puis des Huns blancs venus des confins de la Chine.
L'Ouzbékistan est occupé par des Turcs (Köktürks) entre le VIe siècle et le VIIIe siècle. Les Arabes, menés par les troupes du général Qutayba ibn Muslim conquirent l'actuel Ouzbékistan vers 712 dont l'autorité fut consolidée à la suite de la Bataille de Talas. Ils instaurèrent l'islam auprès des peuples centrasiatiques qui pratiquaient auparavant le zoroastrisme.
Les Samanides furent la première dynastie perse à reprendre le pouvoir en Ouzbékistan entre 819 et 1005 après la conquête arabe.
La dynastie turque des Qarakhanides, ancêtres des Ouzbeks modernes, a régné sur l'actuel Ouzbékistan de la fin du IXe siècle jusqu'en 1212.
Après Gengis Khan
Le grand conquérant mongol Gengis Khan prit Samarcande en 1220 en renversant les Khwârazm-Shahs dont le règne fut de très courte durée. Il légua ensuite le pays de Transoxiane (Ma wara'un-Nahr) à son deuxième fils, Tchagataï.
Tamerlan (1336-1405) Tamerlan, appelé également Amir Timour, lié à Gengis Khan par son épouse Saray Mulk Khanum alias Bibi Khanoum, né près de Samarcande, a bâti un vaste empire incluant plusieurs pays de l'Asie centrale dont le futur Ouzbékistan. Son empire tomba en 1507 aux mains des Ouzbeks de la dynastie des Chaybanides. Tamerlan a laissé de grandes réalisations culturelles, artistiques et scientifiques, principalement à Samarcande et à Hérat. Le XVe siècle est appelé par les historiens modernes la Renaissance timouride, en particulier sous les règnes de Shah Rukh, d'Oulough Beg et de Husayn Bayqara. |
Les Chaybanides, dynastie musulmane mongole, se réunirent dans l'actuel Ouzbékistan en 1429 sous un nom d'ulus (khanat) Ouzbek. C'était la première fois que le terme d'ouzbek apparaît dans l'histoire. Il vient du nom d'Özbeg, prince mongol du XIIIe siècle qui implanta l'islam au sein de la Horde d'or.
Conquête russe et époque soviétique
Les Russes arrivèrent dans la région à la fin du XIXe siècle, après une victoire fulgurante des troupes du général Mikhaïl Tcherniaïev. Cette victoire s'inscrivait dans le cadre de la rivalité des Britanniques et des Russes dans la région (Grand Jeu). Les Britanniques furent pris de vitesse. Les Russes soumirent d'abord en 1884 les khanats de Boukhara et de Khiva, et ensuite l'est de l'actuel Ouzbékistan, incluant Tachkent (1865). Les territoires conquis furent regroupés dans un ensemble administratif appelé Turkestan. La région est encore arriérée et l'une des plus pauvres d'Asie centrale, les taux d'alphabétisation sont minimes et les épidémies font des ravages. En mars 1876, le Khanat de Kokand tombe à son tour aux mains de l'Empire russe. Ils entreprennent des travaux d'infrastructure (début de l'irrigation, infrastructures routières, constructions, etc) et font venir des colons.
L'Ouzbékistan en tant que république et en tant que nation unique et distincte doit son existence à l'URSS qui forme cette nouvelle entité territoriale le , quand diverses entités territoriales du Turkestan (république autonome soviétique de Boukhara, république autonome de Khorezm, etc.) furent réunies dans la République socialiste soviétique d’Ouzbékistan. Quelques mois plus tard, la RSS d'Ouzbékistan intégra l'URSS. La capitale, Samarcande, fut transférée à Tachkent en 1930.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, l'Ouzbékistan accueillit plusieurs centaines de milliers de familles soviétiques évacuées de l'ouest, dont de multiples orphelins de guerre, ce qui accéléra la russification de la république, surtout la capitale Tachkent. Une partie des industries lourdes de la partie européenne de l'URSS y fut également évacuée. Ces usines sont restées en Ouzbékistan après la guerre, contribuant à l'industrialisation de la république.
Le phénomène qui a largement façonné l'histoire de l'Ouzbékistan dans les années 1960-1980, c'est le développement intensif de la monoculture du coton. Sous la pression de Moscou qui incitait à produire de plus en plus de coton, les dirigeants ouzbeks développèrent un système de falsification des statistiques. Le dirigeant ouzbek de l'époque, Charaf Rachidov et son entourage furent impliqués dans l'affaire du coton imaginaire qui leur procura des gains substantiels (on parlait à l'époque d'une Mafia du coton ou Mafia ouzbèke). Malgré l'ampleur de cette affaire, Charaf Rachidov est apprécié par l'actuel pouvoir ouzbek comme un dirigeant qui a beaucoup investi dans le développement de la république et qui a pu obtenir de Moscou une certaine autonomie.
Depuis l'indépendance
Depuis 1990, le pays est gouverné par un président autoritaire, Islom Karimov. À la suite de l'échec de la signature d'un nouvel accord constituant une URSS rénovée dont il a été un fervent défenseur, le , l'Ouzbékistan déclare son indépendance.
Durant les premières années d'indépendance, le gouvernement ouzbek se consolide sous une étroite tutelle présidentielle. Le nouveau pays renforce sa présence sur la scène internationale, adhère à l'ONU et à d'autres grandes organisations internationales, ouvre des liaisons aériennes directes avec plusieurs pays, entame de grands travaux de reconstruction urbaine et routière, adopte des mesures incitatives aux investissements étrangers.
Sous la présidence de Karimov, tous les partis d'opposition (dont les plus influents sont Erk (Volonté) et Birlik (Unité)) sont interdits, le moindre courant dissident - réprimé. Il n'existe que des partis aux nuances peu compréhensibles aux observateurs occidentaux, mais qui soutiennent tous l'action du président. Les médias et tous les aspects de la vie sociale, politico-économique et même culturelle se trouvent sous une étroite tutelle et censure de l'appareil d'État. En 1999 et 2004, le pays subit les vagues d'attentats terroristes attribués aux islamistes radicaux. Le , le gouvernement ouzbek réprime dans le sang une insurrection populaire dans la ville d'Andijan, c'est le massacre d'Andijan qui fait des centaines de victimes.
Climat
Le climat est de type continental, sec et très contrasté, relativement froid en hiver (jusqu’à - 10° dans certaines régions), très chaud l’été (+ 35° à 40°, voire plus).
Écologie
La Mer d'Aral, partagée entre l'Ouzbékistan et le Kazakhstan, subit depuis les années 1960 une diminution spectaculaire, situation qui représente dorénavant un véritable désastre écologique pour la région. Entre 1960, quand elle couvrait 68 000km2, et 2000, sa superficie a été divisée par deux. L'évolution actuelle laisse présager la disparition totale de la Mer d'Aral à l'horizon de 2025. Ceci est essentiellement dû aux prélèvements permanents d'eau pour irriguer les cultures de coton.
Régions
La République est divisée en 12 régions :
- Ville de Tachkent (en ouzbek : Toshkent Shahri)
- Andijan (Andijon Viloyati) - capitale : Andijan
- Boukhara (Buxoro Viloyati) - capitale : Boukhara
- Ferghana (Farg‘ona Viloyati) - capitale : Ferghana. À l'est du pays, en direction du Kirghizistan, la vallée de Fergana (ou Ferghana) est une vallée fertile, qui offre notamment de magnifiques paysages montagneux.
- Djizak (Jizzakh Viloyati) - capitale : Jizzakh
- Namangan (Namangan Viloyati) - capitale : Namangan
- Navoï (Navoiy Viloyati) - capitale : Navoï
- Kachkadaria (Qashqadaryo Viloyati) - capitale : Qarshi
- Samarcande (Samarqand Viloyati) - capitale : Samarcande
- Syr-Daria (Sirdaryo Viloyati) - capitale : Goulistan
- Sourkhan-Daria (Surxondaryo Viloyati) - capitale : Termez
- Tachkent (Toshkent Viloyati) - capitale : Tachkent
- Khorezm (Xorazm Viloyati) - capitale : Ourgentch
- La République du Karakalpakistan (Qoraqalpog‘iston Respublikasi) - capitale : Noukous.
Villes
Les villes les plus touristiques sont Samarcande, Khiva et Boukhara. Elles possèdent toutes une histoire et un patrimoine important (notamment grâce à la route de la soie). Au delà de ce trio très touristique, la ville de Moynaq pour l'absence de mer d'Aral, Shakhrisabz pour des randonnées en montagne et la vallée de Fergana pour l'accueil et l'industrie (la vallée est cependant déconseillée pour des raisons de sécurité) font partie des autres zones d'intérêt. À l'ouest, entre Noukous et Ourguentch, il existe plusieurs vestiges désignés sous le nom générique de « Citadelles du désert » (Toprak Kala, Ayaz Kala...).
- 1 Tachkent – La capitale, on peut notamment visiter la vieille ville, avec le complexe Khazrat Imam, et plusieurs musées. La ville a été en grande partie reconstruite dans un style soviétique après le tremblement de terre de 1966.
- Andijan
- 2 Boukhara – La ville a conservé une grande partie de son centre-ville d'origine (rare pour l’Ouzbékistan). Cette ville était un haut lieu de l'Islam, ainsi elle possède un grand nombre de mosquées et madrassas (écoles coraniques). Il y a aussi la forteresse d'Ark et le palais d'été. Tous les trajets peuvent se faire à pied et il faut compter 2 à 3 jours pour tout visiter. Attention aux jours d'ouverture de la forteresse d'Ark qui ouvre ses musées de façon aléatoire.
- Nourata – Au centre du pays, Nourata est un lieu de pèlerinage important pour les musulmans, avec sa source sacrée Tchachma. On y trouve aussi les ruines d'une forteresse dont on attribue la construction à l'armée d'Alexandre le Grand.
- Boysun – Un peu plus au nord, la région de Boysun est répertoriée par l'Unesco en tant que bien mixte (culturel et naturel) pour ses paysages, ses sites archéologiques et ses villages kishlaks.
- Jizzakh
- Namangan
- Qarshi
- 3 Samarcande – Ancienne capitale, la ville possède les monuments les plus impressionnants d'Ouzbékistan. On notera les deux incontournables par leur prestance : la place du Registan et la nécropole Chah e Zindeh. Actuellement de nombreux travaux "touristiques" sont en cours et la ville perd de plus en plus son caractère. Tous les sites à visiter sont assez éloignés les uns des autres, l'utilisation des bus peut être très économique (~300 soum).
- Ourgout – En périphérie de Samarcande, la ville d'Ourgout est réputée pour son grand bazar et peut permettre une petite balade dans la montagne.
- 4 Khiva – La petite ville possède la particularité d'avoir conservé son mur d'enceinte ainsi que de nombreux édifices anciens. Malgré une restauration controversée, l'ancienne ville reste très intéressante à visiter. La plupart des sites touristiques sont proches et la visite de la ville peut être rapide (2 à 3 jours).
- Shakhrisabz – C'est à Shakhrisabz (ou Chakhrisabz) que Tamerlan (héros national) est né. Cette petite ville possède quelques sites de cet ancien empire, notamment le complexe Dorut Tilavat. La ville est pratique pour organiser des randonnées dans les montagnes toutes proches.
- Goulistan
- 5 Termez – Au sud, dans les alentours de Termez, on trouve quelques vestiges bouddhistes (dans les localités de Fayaz-Tépé et Kara-Tépé), ainsi que la forteresse Kirk-Kiz (« quarante filles ») et des monuments musulmans tels que l'ensemble monumental religieux et funéraire du sultan Saodat.
- Ourgentch
- 6 Noukous – La ville de Noukous, où se trouve le musée d'avant-garde russe et d'art ouzbèke, peut être la base parfaite pour une expédition d'une journée à Moynaq (en utilisant le bus).
- 7 Moynaq – Moynaq est une ancienne ville de pêcheurs au bord de la mer d'Aral, dont il ne reste que les vestiges de sa grandeur passée. La visite de l'ancien port, avec les navires rouillés échoués dans ce qui est désormais un désert, est le seul intérêt de la visite.
Autres destinations
Aller
Formalités
Visas
Les demandes de visas doivent être faites avant le départ. Les ressortissant français n'ont pas besoin d'invitation mais le passeport doit être valable 6 mois minimum après la date de retour.
Douane
Entrée
La législation douanière exige que soit faite une déclaration de toutes les devises (chèque voyage, des valeurs et des biens). Si la somme entrée (argent) est supérieure à 5 000 $, une taxe de 2 % est perçue sur la totalité de la somme. Le formulaire doit être rempli en deux exemplaires, l'un pour la douane et l'autre à conserver précieusement jusqu'à la sortie du pays.
Sortie
Le voyageur doit remplir une nouvelle fois la déclaration à son départ. Si le montant déclaré à la sortie est inférieur à la somme déclarée à l’entrée, aucun justificatif n’est demandé. Dans le cas contraire, des justificatifs devront être fournis (tickets de retrait...). La sortie de devises doit être justifiée par des documents reçus à l’entrée.
Pour une dépense égale ou supérieure à 2 000 $, on est tenu de présenter les certificats des bureaux de change. En cas de non-présentation, une amende représentant 30% de la somme détenue sera perçue. ATTENTION! Vous seront demandés à la sortie du territoire et dans certains b&b les tickets de l'OVIR. Ceux-ci attestent de vos nuits dans les hôtels et b&b autorisés par le gouvernement. Ils vous sont remis lors du paiement de vos nuits en hôtel. Si vous passez la nuit dans un train le ticket de train suffit. Les contrôles sont faits à l aéroport.
Précaution
Attention, la somme à déclarer doit être exacte (contrôle fréquent). Dans le cas contraire les voyageurs se verront confisquer les sommes non déclarées et s’exposeront à des poursuites pénales.
Attestation de protection consulaire
Elle est fournie par l'ambassade de France à Tachkent (fournie en mains propres). L'attestation dissuade (en ouzbek et en russe) un agent de vous demander un "bakchich". Mais les contrôles sont très rares (peut-être plus dans le métro de Tachkent).
- Attestation de protection consulaire – Le document est disponible en ligne.
En avion
Il existe plusieurs liaisons depuis Tachkent :
- Direct depuis Paris avec Uzbekistan Airways
- via Moscou avec Aéroflot
- via Istanbul avec Turkish Airlines
- via Riga avec Air Baltic
Il est conseillé de faire les réservations longtemps à l'avance, les avions étant généralement pris d'assaut pendant les périodes estivales.
- 1 Aéroport d'Ourguentch (IATA : UGC, OACI : UTNU , Urgench Xalqaro Aeroporti) (1,5 km au nord d'Ourguentch, dans la province de Khorezm)
- 2 Aéroport d'Andijan (IATA : AZN, OACI : UTKA , Andijon Xalqaro Aeroporti) (6 km au sud-ouest d'Andijan, à l'extrême-est de l'Ouzbékistan)
- 3 Aéroport de Ferghana (IATA : FEG, OACI : UTFF , Farg'ona Xalqaro Aeroporti) (3 km au sud-ouest de Ferghana, à l'extrême-est de l'Ouzbékistan)
- 4 Aéroport de Namangan (IATA : NMA, OACI : UTKN , Namangan Aeroporti) (10 km à l'ouest de Namangan, à l'extrême-est de l'Ouzbékistan)
- 5 Aéroport de Karchi (IATA : KSQ, OACI : UTSK , Qarshi Aeroporti) (à la sortie sud-ouest de Karchi (Qarshi), dans la province de Kachkadaria)
En train
Il est possible d'entrer dans le pays par le train depuis les pays limitrophes de l'ex-URSS avec notamment les lignes : Tachkent - Moscou Tachkent - Saint-Pétersbourg (qui met cinq jours) Tachkent - Novossibirsk Tachkent - Volgograd
À l'intérieur de l'Ouzbékistan, il existe de nombreuses lignes dont la ligne Tachkent - Samarkand en 2h10 avec le train grande-vitesse Afrosiyob ou le train express Sharq qui propose : Tachkent - Boukhara Samarkand - Boukhara
Il est possible d'organiser un voyage entièrement en train en Ouzbékistan.
En autocar
En voiture
La possession du permis de conduire international est obligatoire, la présence du carnet de passage en douane est en revanche facultative pour tout véhicule.
Il est recommandé de souscrire une assurance automobile locale dès le passage de la frontière, même si les risques couverts par celle-ci restent symboliques en dépit du tarif non-négligeable. Rappelons que la "carte verte" d'assurance internationale n'est pas valable en Ouzbékistan, cet état n'ayant signé aucun accord en ce sens.
En raison d'encombrements permanents et de l'importance des formalités à accomplir, prévoir quelques heures d'attente lors du passage à la douane.
Sachez que le passage de la frontière est impossible entre 22 h et 7 h excepté sur l'autoroute entre Tadjen (Kazakhstan...) et Karakalpakie (Ouzbékistan...) qui reste néanmoins assuré de jour comme de nuit.
D'autres points de passage peuvent être temporairement interdits pour cause d'évènements majeurs dans des états limitrophes, il existe également des restrictions appliquées aux ressortissants étrangers ou aux véhicules suivant les postes douaniers empruntés. Bien se renseigner sur les possibilités afin d'éviter toute mauvaise surprise une fois parvenu sur place.
Circuler
Il est assez facile de circuler entre les grandes villes d'Ouzbékistan. Les petites villes sont nettement moins accessibles, la réservation de taxis peut alors être nécessaire. Sinon il faut savoir que le trajet le plus long et le plus difficile est celui du désert entre ~ Navoï/Ourgentch (un transport rapide et confortable sera donc préférable en été).
En avion
Ce transport est présent pour toutes les grandes villes. Il faut obligatoirement réserver sa place, car les liaisons sont surchargées pour certaines destinations. Les réservations sont possibles via le net mais aussi sur place dans les agences de voyage.
En train
Le train est le moyen de transport le plus sûr du pays. Installé pendant la période soviétique, les infrastructures sont vétustes mais fonctionnent encore bien. Les billets sont disponibles à la gare ou dans les agences de voyages. Il y a deux types de train :
- express : entre Boukhara et Tachkent (via Navoï et Samarcande). Il est le plus récent et garantit une bonne efficacité. Vous pouvez compter sur 5 trains par jour, mais il est préférable de réserver à l'avance.
- train couchette : identique au trans-sibérien russe, le train est vieux et lent. Seule la première classe est climatisée. Pour les classes inférieures (surtout la Classe 4), il présente l'avantage de plonger les voyageurs dans l'univers Ouzbek car les gens ont le temps de vous parler (beaucoup de contact et très bonne ambiance). Chaque wagon propose de l'eau chaude et du thé et il existe un restaurant qui propose des repas. À chaque arrêt, des vendeurs vous proposeront eau froide, fruit...
NB : évitez la traversée Navoï—Noukous par forte chaleur car la température monte très vite lors des arrêts.
En autocar
Disponible dans les grandes villes et dans les trajets entre certaines grandes villes. C'est le moyen routier le moins cher (prix généralement fixé) et le plus sûr. Les informations sur les horaires et les arrêts ne sont pas faciles à obtenir. Le mieux est de demander à un Ouzbek (le responsable de l'hôtel par exemple...).
En taxi
Diverses catégories existent suivant le type de déplacement envisagé :
- Taxis collectifs : disponibles pour tous les trajets. Ils utilisent des véhicules 6-9 places, qu'ils remplissent à 8-14 pour partir. Les prix sont raisonnables pour les trajets courants. Évitez de rentrer dans un véhicule vide car il faudra attendre le remplissage pour partir. Les prix sont raisonnables si l'on négocie.
- "Taxos" : voiture d'un particulier qui se propose de vous transporter. On les trouve partout et pour n'importe quelle destination, le coût du trajet est fonction du nombre de personnes et de votre capacité de négociation.
- Taxi : il correspond à un taxi normal mais le prix se négocie. Il s'agit généralement de l'option la plus chère et la plus sûre.
En voiture
La signalisation routière répond aux normes internationales, les directions sont affichées sur des panneaux à caractères blancs sur fond bleu (parfois l'inverse notamment sur la rocade de la capitale...). Une difficulté est le manque d'indications pour l'orientation et le nom de rue. Le marquage au sol est parfois absent, même sur les voies express et les avenues les plus fréquentées.
Des panneaux bleu et blanc portant la mention "YPX" signalent la présence probable d'un contrôle routier à moins de 500 mètres.
Prendre garde à l'état des routes plus que limite (nids de poule ou absence de goudron...). La conduite des gens du pays relève parfois de l'inconscience (conduite en slalom sur toute la route, dépassement entre les deux voies, dépassement dans les virages, conduite de nuit sans feux, chargement non sécurisé...).
L'approvisionnement en carburant est aléatoire surtout en dehors de la capitale : prévoir une réserve en "jerrican" selon votre destination. Le carburant "sans-plomb" (octane 76, 92 ou 93...) est proposé dans la plupart des stations-service, le gasoil est en revanche plus difficile à trouver. La pénurie de carburant provoque de ce fait de longues files d'attente avant de pouvoir se servir. Il est d'ailleurs conseillé de rester attentif à la qualité de l'huile si vous pensez vous en procurer sur place, les moteurs de conception récente risqueraient de sérieux dommages le cas échéant. Des garages sont répartis à travers le pays, les pièces de rechange ne sont pas toujours disponibles sur place suivant la marque du véhicule mais les mécaniciens se révèlent être d'excellents bricoleurs de génie.
Limitations de vitesse :
- Route : 100 km/h
- Ville : 50 km/h
La consommation de boissons alcoolisées est formellement interdite avant de prendre le volant.
Il n'est pas possible à l'heure actuelle de louer de voiture sans chauffeur.
Parler
- Ouzbek : Compris par tous
- Russe : Compris par la plupart des gens
- Tadjik : Compris dans la région de Samarcande et Boukhara
- Anglais : Compris par quelques personnes
La langue officielle est l'ouzbek, qui appartient au groupe turco-altaïque. La plupart des inscriptions officielles sont dans cette langue, récemment transcrite en alphabet latin (mais qui subsiste en cyrillique sur les affichages de certaines localités reculées). Dans les villes de Samarcande et Boukhara (mais pas autour sauf quelques villages isolés), la population est persanophone (tadjik) ; dans le nord du pays (Karakalpakie) on parle un autre dialecte turki (le karakalpak) très similaire au kazakh. On trouve également quelques minorités parlant le kirghize dans le nord-est du pays. L'ouzbek est la langue de la population de tout le reste du pays. Du coup, le russe, qui s'est imposé durant la longue domination russe puis soviétique, joue encore le rôle de langue véhiculaire mais il devient moins connu des jeunes, surtout hors des grandes villes. À Tashkent, il y a des gens qui continuent à ne parler que russe, et dans les villes et villages tadjiks, l'ouzbek est toujours compris mais peu apprécié. L'afflux de touristes et la mondialisation ont évidemment aussi donné de l'importance à l'anglais mais la population à maîtriser cette langue reste très minoritaire et concentrée dans les grandes villes. La population de Boukhara a la réputation d'être plus polyglotte que la moyenne, notamment en anglais mais aussi, de façon plus marginale, en français ou en allemand. La présence de centres culturels français à Tashkent et à Boukhara explique la présence d'une minorité francophile (héritée aussi de la francophilie de l'époque soviétique). Enfin, la présence passée de l'armée allemande dans la région de Termez, près de la frontière afghane, a permis à quelques Ouzbeks de maîtriser leur langue.
À noter que les prix varient sensiblement en fonction de la langue de l'acheteur. Un voyageur parlant ou essayant d'apprendre le russe ou l'ouzbek saura être apprécié, ce qui peut aider dans certaines situations, notamment pour marchander.
Acheter
En pratique
Préférer les dollars aux euros, les ouzbeks ne connaissent pas toujours le taux de l'euro et les échanges sont alors souvent défavorables. Les travellers checks sont difficiles à changer et les distributeurs sont assez rares (délivrance de soum uniquement) ; de même il est quasiment impossible de payer avec une carte de crédit, à quelques très rares exceptions près. Les billets en dessous de 100 soum ne sont plus en circulation.
Tous les achats dans les organismes "officiels" (notamment gares, aéroports et musées) se font uniquement en soum.
Change
La monnaie de l'Ouzbékistan est le sum (sum,UZS).
Il est préférable d'avoir quelques dollars à l'arrivée, pour pouvoir payer le premier transport. L'Euro est aujourd'hui bien accepté mais le dollar US est préferé pour le change. Le taux de change officiel est bas car il est fortement taxé, mais il est possible dans toutes les banques. On peut changer son argent au marché noir mais cette activité est officiellement interdite dans le pays et peut vous conduire à une amende voire une arrestation et une expulsion du pays selon la somme que vous changez (cas toutefois très rare). Le marché noir se pratique notamment à l'entrée des bazars pour des taux très attractifs, meilleurs que les bureaux de change légaux. (Environ 2X le taux légal)
Taux de change UZS actuel | |
XE.com: | CAD CHF EUR GBP USD |
OANDA.com: | CAD CHF EUR GBP USD |
fxtop.com: | CAD CHF EUR GBP USD |
Change officiel (ou marché noir): Février 2013 :
- 1 $(USD) = 2004,36 soum (UZS) (ou 2700 soum)
- 1 € = 2705,04 soum (ou 3300 soum).
Justificatif
Pour une dépense égale ou supérieure à 2 000 $, on est tenu de présenter aux douaniers les certificats délivrés par les bureaux de change, confirmant la vente légale de devises.
Marchandage
Il est possible de marchander dans de nombreux cas, notamment dans les bazars et les boutiques pour touristes. En revanche, le marchandage n'est pas pratiqué dans des lieux comme les restaurants ou les musées. Par contre ne pas hésiter à marchander pour les entrées des lieux touristiques, surtout en hors saison... Tarif étudiant, vieux, handicapé...tout passe sans justificatif et avec un sourire.
Manger
La cuisine ouzbèke est à la fois simple et variée. Le plat national, à base de riz et de viande, est appelé plov en russe, osh en ouzbek. Autres plats fréquents : les laghman (sortes de nouilles), les manty (sortes de raviolis). On mange aussi beaucoup de brochettes (chachlik), de soupe...
Samarcande est très réputée pour son pain. Le pain en Asie centrale (nan, non) ressemble à des galettes ornées en leur centre d'un motif propre à chaque artisan. Il est très mal vu de poser le pain "à l'envers". Sauf "au restaurant", on achète ces galettes toujours par deux et on les transporte l'une contre l'autre, dessous contre dessous.
Au début du repas, les mains lavées, on récite une rapide prière en joignant les mains comme pour arroser son visage, puis on rompt le pain dans la corbeille centrale, en commençant par le couper à deux mains suivant un diamètre. Il est inconvenant de quitter la table pendant le repas. En partant, on répète absolument le rituel de la prière, et on remercie pour le repas. Si la table est basse (ce qui est le cas traditionnellement), il faut s'efforcer d'en tenir ses pieds aussi loin que possible.
Avant de servir le premier bol de thé, on remplit un bol et on le vide aussitôt dans la théière, trois fois. On remplit très peu le bol, quitte à resservir souvent. Un bol plein est censé être le dernier.
La consommation d'alcool est autorisée. On trouve notamment de la vodka et de la bière. Même si le pays est musulman, on peut trouver de la viande de porc même si elle est rare et reste surtout commercialisée dans les très grandes villes à destination des minorités non musulmanes (essentiellement des Russes).
Boire un verre / Sortir
Il existe quelques lieux où l'on peut boire un verre et danser. Mais cette activité reste limitée à Tashkent et Samarcande.
Se loger
Les "bed and breakfast" sont plus sympas et moins chers que les hôtels. Chaque hôtel ou B&B doit vous fournir un enregistrement pour la durée de votre séjour chez eux. Tous les enregistrements peuvent être vérifiés à votre sortie du pays. Tous les prix se négocient, entre les options petit-déjeuner, climatisation, nombres de jours, repas sur place. N'hésitez pas à faire jouer la concurrence.
Apprendre
Travailler
Communiquer
Téléphone
Il n'existe pas de cabines publiques, mais on peut appeler dans le pays depuis les cybercafés ou depuis l'hôtel. De plus la couverture du téléphone portable est bonne dans toutes les villes et les opérateurs européens fonctionnent là-bas (attention à la facture). Il est conseillé d'utiliser les SMS pour limiter le coût des communications.
Numéros d’urgence sont les pompiers 01 et la police 02.
- France vers Ouzbékistan : 00 + 998 + indicatif ville + numéro du correspondant.
- Ouzbékistan vers France : 00 + 33 + numéro du correspondant
Les indicatifs téléphoniques des grandes villes d’Ouzbékistan
Tachkent | 71 |
Andijan | 742 |
Boukhara | 65 |
Djizak | 72 |
Karchi | 75 |
Navoy | 36 |
Namangan | 692 |
Noukous | 61 |
Samarkand | 662 |
Termez | 7622 |
Goulistan | 672 |
Fergana | 732 |
Ourguench | 62 |
Internet
Les cybercafés sont maintenant présents à peu près partout dans le pays et le wifi omniprésent dans les b&b.
Sécurité
Numéro d'appel d'urgence : Police : 02 Ambulance : 03 Pompier : 01 |
Général
Depuis 2004 (date des derniers attentats), la France conseille la plus grande prudence à nos concitoyens qui souhaitent visiter l’Ouzbékistan. Mais depuis fin 2005, aucun incident notable n'a été signalé. Comme le niveau d'alerte reste élevé, il est conseillé de se renseigner avant le départ sur l'état de sécurité du pays.
Vols et agressions
Les Ouzbeks sont très affables, accueillants, serviables et dépourvus de toute agressivité à l’égard des étrangers. Le niveau d’insécurité reste notablement moindre que dans les autres pays de l’ex-URSS. Cela étant, comme partout, la délinquance tend à augmenter, notamment dans les villes et les voyageurs et touristes étrangers suscitent inévitablement des convoitises. Les risques de vols ont augmenté ces dernières années. En cas de difficulté pour se débarrasser d’un importun, appeler le milicien de service dans les parages. Il est recommandé également de rester vigilants dans les lieux de distraction nocturne.
zones frontalières
Il est toujours déconseillé de se déplacer dans les zones montagneuses et frontalières de la Kirghizie et du Tadjikistan (danger de mines anti-personnel). Légalement, il est interdit de se déplacer dans ces zones sans guide officiel.
zones de restriction
Pour la région de la province du Sourkhandaria (limitrophe avec l’Afghanistan), elle est soumise à autorisation pour les touristes étrangers. Il est donc conseillé de demander aux autorités ouzbèkes (Ambassades d’Ouzbékistan à l’étranger ou Ministère des Affaires Étrangères à Tachkent) l’autorisation de s’y rendre ou de la traverser.
Risques sismiques
l’Ouzbékistan se trouve dans une zone de risque sismique élevé. Il est recommandé en cas de déclenchement d’un séisme de suivre les conseils suivants :
Conseils gouvernementaux aux voyageurs
Santé
- L'eau
L’eau du robinet n’est pas potable. Il est fortement conseillé de ne boire que des eaux embouteillées.
Aucun vaccin n'est réclamé mais il est recommandé d'être à jour (DTCP, hépatites A et B, typhoïde). Le vaccin contre la rage est préférable pour les randonneurs et l'encéphalite à tiques si vous allez en forêt.
- Préparatifs
Il convient de consulter son médecin traitant (ou pharmacien) avant le départ et de se faire prescrire une " pharmacie de base " à emporter avec soi. Une assurance rapatriement sanitaire s’impose également.
- Établissements et médecins conseillés par l’ambassade
Le réseau médical et hospitalier (à l’exception de quelques établissements à Tachkent) ne correspond pas au niveau et normes occidentaux.
- Association SORIZ 80 Musakhanova Street, Tachkent, +998 71 133 75 09, +998 133 50 86, + 998 90 185 43 21 (urgence), + 998 90 108 88 10 (téléphone portable), fax : +998 71 132 14 87, courriel : soriz@mail.ru – médecins ouzbeks anglophones et/ou francophones
- Tachkent International Medical Clinic (TIMC) 38, Sarikulskaya Street, Tachkent, +998 71 191 22 46, +998 191 01 42, +998 191 07 26, +998 90 185 60 93 (Urgence), +998 185 84 81 (Urgence), +998 185 20 88 (téléphone portable), fax : +998 71 191.22.46, courriel : tash_clinic@yahoo.com – médecins expatriés et ouzbeks
Respecter
Date du ramadan
La majorité des musulmans insiste sur l'observation locale du croissant de lune pour marquer le début du ramadan, mais d'autres insistent sur le calcul de la nouvelle lune ou sur la déclaration saoudienne pour déterminer le début du mois. Puisque le premier croissant après la nouvelle lune n'est pas visible partout en même temps, les dates de début et de fin du mois dépendent de ce qui est visible dans chaque lieu. Par conséquent, les dates varient d'un pays à l'autre, mais généralement d'un jour seulement. |
Il est conseillé de suivre les mêmes règles qu'en pays musulman modéré.
Ne perdez jamais de vue que l'usage de la main gauche lors des repas est considéré comme impur, le pain est sacré ce qui veut dire qu'il ne faut jamais le poser à l'envers ni le jeter. Prenez le temps d'observer les règles en la matière et tout ira bien.
Quelques autres tuyaux :
- demandez l'autorisation à la personne que vous souhaitez photographier
- les prises de vue sont interdites dans le métro de Tachkent (sauf autorisation spéciale...)
- les pourboires sont donnés suivant la qualité de la prestation offerte
- ne pas donner de sucreries ou de cadeaux directement aux enfants
- ne pas manger et boire en public durant le ramadan
- ne pas s'énerver en public