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Faire de l'Auto-stop en Europe est une manière sympa de rencontrer des gens bien différents sur le continent européen, sans trop dépenser d'euros.

Europe de l'Est[modifier]

L'attitude des gens en Europe de l'Est est plutôt ouverte vis-à-vis des autostoppeurs. Il est rare de se voir demander de l'argent (à l'exception de l'Ukraine ou la Pologne). La plupart des voies rapides n'ont rien à voir avec les autoroutes de l'Ouest, et on peut, à peu près, faire du stop en marchant le long. Sur des gros trajets, faites attention à ne pas vous retrouver perdu au fin fond d'un petit village dont il vous faudra des siècles pour en ressortir. En demandant au chauffeur, il vous déposera soit avant, soit, mieux après la ville. La plupart accepteront volontiers de vous déposer à un endroit adapté.

Hongrie[modifier]

Comme dans toutes les capitales, il n'est pas facile de sortir de Budapest en stop. Il est conseillé d'avoir un plan détaillé des banlieues, afin de rejoindre les voies rapides à l'aide des (nombreux) transports en communs.

Une fois sur un bon emplacement et avec un panneau, les gens s'arrêtent autant qu'en France. Ils seront ravis de faire la route avec vous, surtout si vous arrivez à communiquer (quelques mots de hongrois seront très appréciés, mais beaucoup de hongrois se débrouillent en anglais ou allemand).

Sur les petites routes de campagne, c'est un peu comme en France : peu de trafic, des trajets courts, mais une grosse proportion de gens qui s'arrêtent !

Turquie[modifier]

Sortir d'Istanbul pour aller en direction de la Grèce ou de la Bulgarie est incroyablement difficile, sauf si vous suivez ce conseil : Prendre le métrobus 34 jusqu'à INCIRLI/OMUR + 1 arrêt.

Traversez la route pour prendre le bus 89M qui se dirige vers la grande rangée de bâtiments colorés qui se dressent à l'horizon devant vous.

Descendez ensuite au terminus (« Marmara Sanayi Sitesi »). La zone de péage de l'autoroute est là pour vous. Patientez avec un panneau pour montrer l'endroit où vous voulez vous rendre et faites-vous des amis avec les Kurdes qui travaillent ici six jours par semaine.

Grèce[modifier]

Très bon pays pour faire du stop. Je conseille vivement de s'éloigner d'Athènes pour quitter la ville plus facilement. Les gens sont très gentils et n'hésiteront pas à faire des pieds et des mains pour vous venir en aide. Tous les jeunes parlent anglais mais parler quelques mots en grec est très apprécié.

Monténégro[modifier]

Le pays se traverse dans la journée sans difficulté en passant par la côte. Cependant, vous serez sûrement pris en stop par des étrangers plus que par des locaux. L'anglais y est très répandu.

Croatie[modifier]

Autour de Dubrovnik, pour le stop, c'est le parcours du combattant! C'est faisable, mais avec beaucoup de patience. En direction du nord, se placer après le grand pont suspendu à la sortie de la ville. Il y a un parking et les voitures peuvent s’arrêter facilement. Très peu de locaux s’arrête cependant. Les touristes ne sont, en général, pas réfractaires à l'idée de prendre un auto-stopeur mais ils sont souvent en famille et n'ont pas forcément la place pour vous dans leur voiture...

Bosnie-Herzégovine[modifier]

Bon pays pour le stop. Les gens sont ouverts aux routards. Cependant, il faut se méfier des petits axes, peu de véhicules passent par là...

Roumanie[modifier]

Il est courant de faire du stop en Roumanie, et généralement on attend pas très longtemps. Il est aussi habituel de participer à l'essence en tant qu’auto-stoppeur, entre 1 et 5 lei selon la distance parcourue. Beaucoup de locaux font du stop pour se rendre au travail dans les communes voisines.

Il existe des portions d'autoroutes, mais elles ne relient pas encore toutes les villes du pays. Quand l'autoroute s'arrête, on continue le voyage sur les nationales dont l'état varie de l'impeccable  au plus que désastreux. Ces mêmes nationales traversent de nombreux villages où la vitesse est limitée à 50 km/h. Voyager en voiture prend du temps en Roumanie.

Europe du Nord[modifier]

Danemark[modifier]

Pays super pour le stop. Si vous traversez en ferry, essayez de monter dans une voiture ayant déjà payé le billet.

Finlande[modifier]

Bien, se faire prendre n'étant en général pas trop difficile du moment que des voitures circulent... Le plus difficile est de sortir d'Helsinki. L'été offre de très longues journées, mais au printemps ou en automne, attention aux nuits qui tombent vite. L'autoroute entre Helsinki et Saint-Pétersbourg est fréquentée par un grand nombre de voitures russes.

Islande[modifier]

La faible circulation en dehors de Reykjavik rend le stop plutôt délicat. Prévoir de grosses chaussettes. Le stop entre Keflavik et la banlieue de Reykjavik est efficace (en prenant soin de se décentrer du centre des villes...). Sur la route n°1 il n'y a pas trop de problèmes durant l'été. En dehors, dans les villages, prévoir h (à raison d'une voiture par demi-heure).

La visite de l'île en auto-stop est plutôt efficace pendant la période estivale. C'est un bon moyen découvrir le pays, rencontrer les locaux ou bien d'autres nationalités (européennes en générale). La plupart de la circulation se situe sur la route N°1 (tour de l'île) et dans les lieux touristes.

Norvège[modifier]

Le stop en Norvège est à réserver aux routes Nord-Sud. La circulation Est-Ouest est très faible. Voire impossible. Les Norvégiens ne prennent pas, du tout. La plupart en sont même assez fier. D'autre part, n'essayez pas de quitter l'aéroport d'Oslo en stop...

Suède[modifier]

La Suède a la réputation de n'être pas très facile pour le stop. Cependant, demander dans les stations services marche plutôt bien. On peut aussi combiner marche et stop, sur les routes à faible circulation. Le stop est interdit en Suède mais personne ne vous embêtera si vous êtes un " Stupide touriste ".

Europe du Sud[modifier]

Italie[modifier]

L'autostop en Italie n'a jamais été facile (y compris 30 ans en arrière).

Le but du jeu est de rester sur le réseau des Autostrada, et de faire des sauts de mouton de grosses "Area Servizio" en "Area Servizio". Demandez directement aux chauffeurs et camionneurs qui y sont présents. En dehors, les choses sont un peu plus difficiles. Plus vous descendez au sud de l'Italie, plus les gens sont sympathiques aux routards. Le nord est industriel et les gens sont réfractaires aux routards. Ici comme ailleurs, la police n'est pas réputée pour sa sympathie : évitez donc les péages ! De manière générale, faire du stop n'est pas dans les mœurs du pays, si vous êtes pris, c'est généralement un étranger (français, espagnol, polonais...) !

Attention pour la traversée de la Sicile. Les Siciliens se déplacent très peu et vous pouvez passer des heures sans voir une seule voiture (excepté des 'locaux'). Sinon ils vous acceptent assez facilement.

Portugal[modifier]

Par expérience les Portugais sont sympas.

Espagne[modifier]

Il n'y a pas tant d'espagnols que ça qui prennent des autostoppeurs. Il peut être rentable de tenter un bon morceau de trajet le long de la frontière française.

En général, les meilleurs résultats sont obtenus en faisant du stop depuis les aires de repos sur les autoroutes, ou dans les grosses stations d'essence sur les routes secondaires. Évitez le stop aux péages, on n'hésitera pas à vous envoyer 500 mètres plus loin, où il est beaucoup plus difficile pour une voiture de s’arrêter. Une approche acceptable consiste à aborder les conducteurs lorsqu'ils sont en train de faire le plein, et leur demander s'ils veulent bien vous déposer n'importe où dans la direction de votre destination. Approcher préférentiellement les jeunes conducteurs, les camionneurs, ou les vacanciers, dans cet ordre.

Europe de l'Ouest[modifier]

Allemagne[modifier]

Les voyages en Allemagne sont rapides surtout une fois sur l'Autoroute (Autobahn) où la circulation se fait la plupart du temps sans limite de vitesse. Le délai d'attente est en général de moins d'une heure pour un homme seul et chaque automobiliste devrait vous prendre pour 100 ou 200 km, particulièrement sur les autoroutes. Pour sortir des grandes villes, le transport en commun est la meilleure solution.

Vous pouvez obtenir dans les stations-service le dépliant gratuit Tanken und Rasten avec une carte des autoroutes et l'emplacement des stations essence. Lorsque vous êtes pris en stop, mettez-vous d'accord avec le conducteur sur l'endroit où il va vous déposer et assurez-vous qu'il y a une station service. Il est difficile et dangereux d'accéder à l'autoroute, essayez donc de dormir à proximité des stations-service, si vous voyagez loin.

Si vous utilisez un écriteau, sachez que chaque ville a un code composé de une à trois lettres que les conducteurs connaissent bien. Ces codes figurent également sur les plaques minéralogiques des véhicules, ce qui vous permet de repérer ceux qui vont dans la même direction que vous.

Belgique[modifier]

Le meilleur pays pour les auto-stoppeurs. Avoir un carton sur lequel est inscrit le nom de la destination souhaitée peut aider grandement à avoir un lift rapidement. La Belgique est un petit pays, rapidement traversé. Il faut prendre son temps parce que les autoroutes sont bondées de Français et de Néerlandais. Les risques de traverser la Belgique sans mettre le pied à terre est élevé. Les Belges sont très heureux d'aider les routards, surtout s'ils sont étrangers.

Quitter Bruxelles[modifier]

  • En direction du sud (par exemple Namur)

Se rendre à la station de métro nommée DELTA. À côté, vous avez un immense parc-o-bus et un arrêt de bus. Faire de l'auto-stop près de l'arrêt de bus devrait vous permettre de vous déplacer en moins de 5 minutes pendant les heures de circulation.

J'ajoute un détail : à la station de métro DELTA, le mieux est d'aller sur la gauche de l'arrêt de bus, de passer le tournant sur la gauche pour se mettre 50 m avant ce dernier. Il y a de la place pour que les voitures s'arrêtent et "surtout", elles ne roulent pas aussi vite qu'à la sortie du tournant grâce aux feux rouges situés avant le pont.

  • En direction de Gand / Bruges

Bon endroit près du centre commercial appelé «Basilix» à Berchem-Sainte-Agathe. Vous pouvez rejoindre cet endroit avec le bus n° 87.

Un autre endroit pour aller au nord est à Anderlecht, près de l'hôpital Erasme (station de métro Erasme).

Quitter Louvain-la-Neuve (université)[modifier]

  • En direction de Bruxelles (nord) ou de Namur (sud)

Placez-vous au rond-point à côté de la sortie / entrée "8a" près de la signalisation routière "Louvain la Neuve-centre". Levage rapide garanti.

Évitez les sorties 7 ou 9, car elles ont beaucoup moins de trafic.

Quitter Mons[modifier]

  • En direction de la France

Quitter Mons est assez compliqué, mais il ne doit pas être compliqué de se faire déposer à la station de Saint-Ghislain, à partir de laquelle il est facile de se rendre à Paris. Aux alentours du Brico, il y a des automobilistes à toutes heures.

France[modifier]

La France est un bon pays pour faire de l'auto-stop. Les autoroutes sont payantes, et aux péages, vous pouvez trouver une voiture plus facilement car celles-ci roulent à plus faible allure. Si vous êtes placé au péage, avant la barrière c'est légal. Une fois sur l'autoroute allez de stations service en stations service et demandez directement aux conducteurs faisant le plein. De même, les aires de repos peuvent être un bon endroit.

Vous pouvez avoir des cartes gratuites aux offices du tourisme. Si vous attendez depuis longtemps avec une indication de l'endroit où aller, jetez le et essayez avec votre pouce uniquement.

D'une région à l'autre de l'hexagone c'est très inégal. Parfois même au sein d'une région. Le matin (en partant au boulot) et à partir de la fin d'après-midi (en revenant). Quand la nuit commence à tomber, c'est presque fichu; comme dans d'autres pays. De par expérience, dans l'Est et le Nord, les gens n'hésitent pas à s'arrêter et même vous filer des provisions pour le voyage parfois! La partie Sud (vers Marseille, Toulon..) est assez accessible aux routards mais par contre une fois vers Nice, Cannes.. n'y comptez plus ! Prenez un train, vous perdez votre temps ! À éviter les sorties de toutes les grosses villes et le pire, je pense, à Monaco ! Malgré les préjugés les parisiens s’arrêtent plutôt souvent mais on a aussi souvent droit à un doigt d'honneur. La Picardie est à éviter sauf si on aime attendre. Pour la Normandie et la Bretagne on ne reste pas longtemps sur le bord de la route particulièrement dans la Manche. Pour l’Auvergne vous serez ramassé mais pas par des auvergnats d'origine (mis à part quelques exceptions)

Pour ne pas trop attendre le pouce tendu, faire du stop sur les longues nationales (après les ronds-points par exemple), est très facile. Essayez au mieux les endroits avec des bandes d'arrêts d'urgence ou accotements pour voiture.

Voir aussi : Auto-stop en France : Page (à compléter par vos expériences) où sont répertoriés, en fonction des villes, certains bons endroits pour faire du stop.

Grande-Bretagne[modifier]

Il est préférable, si vous utilisez une pancarte, d'indiquer le numéro de la route sur celle-ci plutôt que votre destination. En d'autres mots, de Birmingham à Londres, vous n'utiliseriez pas une pancarte où il serait écrit Londres; mais plutôt "M25". 2 endroits où les pancartes sont particulièrement utiles sont Land's End et John O'Groats, les deux extrémités du pays, surtout si votre pancarte indique l'autre.

Si l'aménagement routier est plutôt bon en Grande-Bretagne, c'est par contre sur un comportement plus agressif qu'ailleurs vis-à-vis des auto-stoppeurs dont il faut se méfier. Il n'y a pas une région pire qu'une autre. Mais pour avoir traversé ce pays d'Est en Ouest puis du Nord au Sud, j'ai remarqué que pas mal de gens "réagissent" au simple fait que vous faites du stop. Parfois ils sont agréablement surpris et vous tendent le pouce. La police n'est ni mieux ni pire, c'est à peu près comme en France. Besoin de rien, ils en ont !

Irlande[modifier]

Les autoroutes en Irlande sont pratiquement absentes; beaucoup de nationales par contre. Il est donc très facile de faire du stop un peu partout et l'Irlande étant historiquement pauvre, le stop est ancré dans les mœurs des locaux. Seules les villes de Dublin et Belfast sont plus compliquées à en sortir, mais les transports en commun sont très bien déployés; comme toutes les grandes villes d'Europe.

Note particulière pour les routes campagnardes: attention à ceux et celles qui ont soif de s'aventurer dans ce très beau pays verdoyant, beaucoup de ces routes n'ont pratiquement pas de bas-côté en raison de grandes haies qui séparent les champs de la route et sont donc dangereux pour tout piétons. Les accidents où des piétons se sont fait fauchés par des véhicules parce qu'il n'y a même pas de trottoirs ne sont pas rares! prudence recommandée.

Pays-Bas[modifier]

Les Néerlandais sont très ouverts d'esprit, c'est très connu. Les principes de l'auto-stop sont avant-gardistes en Hollande. Devant les entrées d'autoroutes, il y a des liftersplaatsen, c'est-à-dire les « places des autostoppeurs ». Il s'agit d'un kilomètre de trottoir avec un large accotement, assurant la sécurité des conducteurs et des autostoppeurs. Les Néerlandais sont des voyageurs et ils embarquent plus souvent les routards. Partout en Europe, ceux-ci s'arrêtent volontiers pour faire avancer un routard de quelques kilomètres. La Hollande : pensez autrement !

En Zélande (sud-ouest) c'était relativement facile. Ainsi que la partie Est, De Groningen à Maastricht (la Drenthe, l'Overijssel, le gelderland et le Limburg) J'ai fait du stop sur une bonne partie de l'Europe dont 3 semaines aux Pays-Bas et contrairement à ce qui est mentionné au-dessus, les néerlandais sont aussi méfiants que bien d'autres et jamais d'aucun ne m'a pris hors de leurs frontières. Les mégalopoles d'Hollande (comme n'importe où en Europe) sont néfastes pour le pouce. Quant aux "liftersplaats" je ne les ai jamais vu. Mais une fois la confiance gagnée, ce sont effectivement des gens intéressés et intéressant.

Suisse[modifier]

Le stop n'est pas dans les habitudes des Suisses, mais il demeure tout de même facile de faire arrêter des voitures. Le tour du Lac Leman se fait très bien, par l'autoroute de Vevey. Des voitures de police banalisées s'arrêtent très souvent pour contrôler le routard, mais si le passeport est en ordre, ils sourient et souhaitent bonne chance.

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