Monténégro ((sr) Crna Gora) | |
Drapeau | |
Information | |
Capitale | Podgorica |
---|---|
Altitude maxi. | 2 535 m (Zla Kolata) |
Altitude mini. | 0 m (mer Adriatique) |
Superficie | 13 812 km² |
Population | 617 213 hab. () |
Densité | 44,69 hab./km2 |
Forme de l'État | république |
Langue(s) officielle(s) | monténégrin |
Monnaie | euro |
Religion(s) | |
Électricité | 230 V / 50 Hz / Europlug, Schuko |
Préfixe téléphonique | +382 |
Suffixe Internet | .me |
Sens de circulation | Conduite à droite |
Plaques d'immatriculation | MNE |
Fuseau | UTC+01:00 |
Localisation | |
| |
Site officiel | |
Le Monténégro est un pays des Balkans en Europe, frontalier avec la Bosnie-Herzégovine, la Croatie, la Serbie et l'Albanie.
Comprendre
[modifier]Géographie
[modifier]Le territoire monténégrin s'étend depuis les hautes montagnes à la frontière avec la Serbie et l'Albanie — une partie des karsts de l'ouest de la péninsule balkanique — jusqu'à une étroite plaine côtière de deux à six kilomètres de large. Cette plaine s'interrompt abruptement au Nord, à l'endroit où le Mont Lovćen et l'Orjen plongent dans les bouches de Kotor. Ainsi, bien que disposant d'un large débouché sur la mer, le pays ne dispose pas de port important en raison d'un littoral très accidenté.
La région karstique du Monténégro se situe à environ 1 000 m d'altitude, certaines parties montant à près de 2 000 m, comme le mont Orjen (1 894 m), point culminant des chaînes calcaires côtières. La vallée de la Zeta est la zone la plus basse, avec une altitude d'environ 500 m.
Les montagnes du Monténégro comptent parmi les terrains les plus accidentés d'Europe et parmi les parties qui furent les plus érodées dans la péninsule balkanique pendant la dernière ère glaciaire. Le territoire culmine au Zla Kolata, dans les monts Prokletije, à une altitude de 2 534 m.
Histoire
[modifier]Le Monténégro a une longue histoire de plusieurs siècles en tant que duché semi-indépendant, puis principauté autonome, puis en tant que royaume indépendant en 1910, avant qu'il ne rejoigne le futur royaume de Yougoslavie en 1918. Au cours de la Seconde Guerre mondiale, il est séparé de la Serbie et occupé par les Italiens qui l'érigent de nouveau en royaume indépendant. Après la libération, le nouveau régime communiste le transforme en République socialiste du Monténégro, l'une des républiques fédérées de la République fédérative socialiste de Yougoslavie.
Devenu un des deux États constitutifs de la République fédérale de Yougoslavie en 1992, il fait partie, après la dissolution de celle-ci en 2003 de la communauté d’États de Serbie-et-Monténégro, instaurée de façon transitoire. Dans la soirée du , le Parlement du Monténégro proclame officiellement l'indépendance du pays et la dissolution de la communauté de Serbie-et-Monténégro, conformément aux vœux des Monténégrins exprimés lors du référendum du 21 mai précédent.
Le , le Monténégro présente sa candidature à l'Union européenne. L'euro était déjà la monnaie locale de facto avant même l'indépendance du pays.
Population
[modifier]La répartition ethnique au Monténégro n'est pas homogène, les Albanais sont situés en majorité à l'Est et au Sud-Ouest du pays; aux frontières du Monténégro et de la Serbie et aux frontières avec l'Albanie. Les Musulmans et Bosniaques (terme qui désigne fondamentalement le même groupe : les slaves musulmans du sud) vivent en majorité dans la zone nord dénommée aussi Sandžak. Quant à la répartition Serbes-Monténégrins, elle a été très fluctuante dans le temps non pas à cause de mouvements de population mais bien parce que les gens peuvent se déclarer successivement Monténégrins ou Serbes principalement selon leurs options politiques (souverainisme/fédéralisme). On peut cependant définir grosso modo deux zones où les Serbes sont plus nombreux que les Monténégrins: la région du Sandjak et la région côtière. La petite minorité croate est localisée pour sa presque totalité dans la baie de Kotor.
Les Albanais du Monténégro représentent 10 % de la population et sont majoritairement de confession musulmane. Ils se trouvent surtout au sud du Monténégro à la frontière avec l'Albanie. Leurs noms ont été slavisés et leurs appellations subdivisées en : malisor, shqiptar et albanci.
Régions
[modifier]Villes
[modifier]- 1 Podgorica – L'actuelle capitale politique et administrative.
- Cetinje – La capitale historique, culturelle et artistique.
- Pétrovac
- Budva – Sa station balnéaire et sa "jet-set".
- Bar
- 2 Kotor – inscrit au patrimoine mondial pour sa forteresse et pour sa contrée naturelle et culturo-historique.
- Herceg-Novi
- Ulcinj
- Staribar
Autres destinations
[modifier]- Lac de Skadar (Skadarsko jezero)
- Stari Bar
- Ada Bojana
- Sveti Stefan
- Gorges de Kotor (Boka Kotorska) : visite de la ville, et balade sur le massif de Vrmac.
- Parc national de Durmitor : Žabljak et ses environs et randonnée dans le massif.
- Parc national de Biogradska Gora : sa forêt primaire (hêtraie) et ses plateaux plus secs.
- Stari Ulcinj
Aller
[modifier]Formalités
[modifier]En avion
[modifier]On arrive au Monténégro par l'aéroport de Tivat ou de Podgorica. L'aéroport de Tivat est certainement le plus pratique si votre hôtel se trouve au bord de la mer.
En bateau
[modifier]Des ferries au départ de Bari et Ancona en Italie permettent d'accéder à Bar par la mer, la traversée dure environ 8 h, moyennant 50 € pour un siège.
En train
[modifier]Le trajet Belgrade-Podgorica est un bonheur pour les yeux, comptez 15 € pour 8 h de trajet. Il s'agit d'une voie ferrée pittoresque où s’enchaînent les vallées montagnardes avec plusieurs centaines de viaducs et de tunnels. Il est fréquent que le train soit en retard (de 30 min à plusieurs heures). Le train dispose de couchettes ou de compartiments. L'achat du ticket peut se faire sans réservation, avec une réservation de couchette ou de siège. Certains jours le train peut être bondé et sans confort. Ce trajet constitue une expérience à part entière.
En bus
[modifier]Un bus relie chaque jour Dubrovnik (Croatie) à la côte monténégrine, desservant Herceg Novi, Kotor, Bar et Budva.
Circuler
[modifier]En train
[modifier]En voiture
[modifier]- La plupart des routes sont praticables, certaines sont en travaux (comme à Pétrovac-na-moru). Quelques-unes restent cependant truffées de nids-de-poule comme à Rijeka Crnojevica ou encore la petite route qui longe le lac de Skadar.
Limitations de vitesse :
- Route : 80 km/h
- Ville : 50 km/h
Le taux légal d'alcoolémie à ne pas dépasser est de 0,5 g/l.
Pour quitter le pays, vous avez de nombreuses douanes praticables :
Parler
[modifier]Le monténégrin et le Serbe (écriture latine) sont de rigueur .
Les jeunes parlent généralement très bien l'anglais, surtout dans les villes.
Bonjour = [Dobar Dan]
Je veux = hocu [hotchou]... [otchou rakia], Je veux un café = hocu kafu [otchou cafou] Merci= Hvala [hfala] Je suis français= Ja sam fransuz (ya sam frannessouze] Bon / D'accord = Dobro Gde je (gdé yé) = où est...?
Acheter
[modifier]Monnaie
[modifier]Le Monténégro utilise l’euro. C'est l'un des nombreux pays européens qui utilisent cette monnaie commune. Les billets et les pièces en euros ont cours légal dans tout le pays.
Pays qui ont l'euro comme monnaie officielle :
Ces pays sont appelées collectivement la « zone euro ». |
Un euro est divisé en 100 eurocents ou centimes d'euro en abrégé cents ou centimes.
Le symbole officiel de l'euro est €, et son code ISO est EUR. Il n'y a aucun symbole officiel pour les eurocents.
- Billets
- Les billets en euros sont les mêmes dans tous les pays.
- Pièces ordinaires
- Tous les pays de la zone euro ont émis des pièces avec une face nationale distinctive d'un côté, et une face standard commune de l'autre côté. Les pièces peuvent être utilisées dans tous les pays, quel que soit le pays d'origine de la pièce utilisée, par exemple une pièce d'un euro de Finlande peut être utilisée au Portugal.
- Pièces commémoratives de deux euros
- Elles ne diffèrent des pièces normales de deux euros que sur leur face « nationale » et circulent librement comme monnaie légale. Chaque pays peut en produire une certaine quantité dans le cadre de leur production de pièces normales. Il existe aussi des pièces commémoratives de deux euros « à l'échelle européenne ». Elles sont produites pour commémorer des événements spéciaux, par exemple l'anniversaire de traités importants.
- Retrait d'argent
- Les retraits d'argent aux distributeurs de billets sont facturés au même prix qu'un retrait d'argent dans le pays d'origine pour les détenteurs d'une carte de banque d'un compte d'un pays de la zone euro. Les transferts d'argent entre deux comptes sont aussi considérés par les banques comme un transfert entre deux comptes d'un même pays.
Manger
[modifier]La double appartenance géographique du Monténégro, à la fois balkanique et méditerranéenne, couplée à son éventail de communautés, lui vaut une palette gastronomique assez diversifiée.
Sur le littoral, l’influence méditerranéenne est manifeste : les bonnes pizzerias abondent, tout comme les restaurants de poisson et de fruits de mer et les plats de légumes cuisinés à l’huile d’olive.
On choisit souvent soi-même parmi les prises du jour, présentées dans des vitrines réfrigérées : rouget barbet (surmulet), dorade royale, pageot. Le choix est plus important en été ; on trouve alors aussi mulet, dorade coryphène, maquereau, bonite, etc. Ils sont généralement simplement grillés au feu de bois avec du romarin et servis avec une sauce à l’ail et à l’huile d’olive. On prépare aussi le poisson au court-bouillon, avec des pommes de terre ou des bettes cardes, et les poissons de roche en ragoût, genre bouillabaisse, avec de la polenta. Près du lac de Skadar, c’est la carpe qui est reine, fumée, frite avec des oignons ou avec des pruneaux et des pommes ; à choisir, on préfère l’anguille ou l’ablette fumée. L’hiver, le poisson séché est préparé avec du chou. Dans l’intérieur du pays
Dans l’intérieur du pays, les traditions sont nettement plus continentales. Crème fraîche (kajmak), yaourt, petit-lait, fromages de vache ou de brebis (comme le prljo vieilli dans un sac en cuir) sont incorporés dans la plupart des recettes.
Jambon fumé de Njegusi (au pied du Lovcen), viandes séchées, saucisses, fromage fumé et feuilles de chou farcies de viande hachée et de riz (sarma) marquent le début des repas.
Ils sont suivis par des plats consistants comme l’agneau grillé ou cuit au lait, le chevreau, la potée, les poivrons au kajmak, les brochettes de viande, les abats de porc accompagnés d’une salade d’aubergines. Les Monténégrins sont en règle générale de grands amateurs de viande. Les pommes de terre, la choucroute et la polenta (kacamak) viennent souvent en accompagnement. Cette dernière peut même constituer un plat à part entière lorsqu’elle est cuite avec de la crème fraîche (smocani kacamak). Les baies et les champignons sauvages jouent un rôle important en saison. De nombreux restaurants préparent leurs plats de manière traditionnelle, à l’étouffée, sous une cloche en métal baptisée sac, recouverte de charbon de bois, qui préserve le moelleux des ingrédients. On prépare même le pain de cette façon.
Citons encore deux curiosités : l’estomac de porc farci de viande et cuit sous la cendre ou au-dessus d’un foyer et, plus étrange encore, l’agneau ou le chevreau fourré au poulet (vous avez bien lu !), à déguster avec du miel.
Boire / Sortir
[modifier]Boissons
Les vins du pays valent bien un galop d’essai. Parmi les rouges, conseillons le Vranac Pro Corde et, parmi les blancs, le Krstac, assez sec. L’un et l’autre sont issus des cépages locaux du même nom.
La bière (Niksicko), servie très fraîche, n’existe pratiquement qu’en grandes bouteilles, bien meilleur marché que les bières importées.
Avant ou après le repas du soir, essayez le cognac monténégrin (loza), qui fait la fierté du pays, ou l’une des innombrables et puissantes eaux-de-vie de fruits. L’incontournable rakije de raisin est offerte en signe de bienvenue à tout visiteur. L’hydromel, si apprécié des anciens Slaves, est servi à titre de curiosité dans quelques établissements.
Si vous rencontrez un vieux chasseur ou un vieux berger, il vous proposera peut-être d’étancher votre soif en sirotant la sève de jeunes hêtres, bouleaux ou chênes chevelus... Jadis, bien des guerriers ont survécu dans les coins les plus reculés en procédant ainsi.
Se loger
[modifier]Très bon marché
[modifier]Le prix vont de 9 à 14 € en auberge de jeunesse, et camping vraiment pas cher (3 à 4 € par personne selon la période, et autant pour la voiture). Possibilité parfois de louer une annexe avec frigo et cuisine pour 3-4 € par jour et par personne.
Bon marché
[modifier]Dans ce créneau, vous trouverez en particulier les chambres chez l’habitant (15 à 30 € par personne) et les hôtels 1 ou 2 étoiles à 30 € par chambre et par nuit environ. Bien sûr, le prix dépend en grande partie de la saison et du degré de fréquentation.
Prix moyens
[modifier]Sur le littoral, les locations d’appartement commencent en général vers 40 € par personne la nuit pour un studio (parfois dès 20 €) et peuvent dépasser les 100 € pour ceux qui cherchent espace et/ou luxe.
Plus chic
[modifier]Prévoyez au moins 50 € la chambre pour un 3 étoiles (par nuit pour deux personnes) et 100 à 200 € pour un 4 ou 5 étoiles.
Communiquer
[modifier]Sécurité
[modifier]Numéro d'appel d'urgence : Police : 122 Ambulance : 124 Pompier : 123 |
Conseils gouvernementaux aux voyageurs
[modifier]Respecter
[modifier]